Abrégé de l'histoire universelle, Volume 2

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chez Desray, 1790
 

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Fréquemment cités

Page 6 - ... campagnes. Crois-moi, la fortune est glissante ; « tiens.la bien, de peur qu'elle ne t'échappe. Mets un frein à « ton bonheur, si tu veux en demeurer maître. « Si tu es un dieu, tu dois faire du bien aux mortels, et non « pas leur ravir ce qu'ils ont; si tu n'es qu'un homme, songe «toujours à ce que tu es.
Page 6 - Perse, laBactriane: tu songes à pénétrer jusqu'aux Indes; et tu viens ici pour nous enlever nos troupeaux. Tout ce que tu as ne sert qu'à te faire désirer plus ardemment ce que tu n'as pas. Ne vois-tu pas combien il ya de temps que les Bactriens t'arrêtent?
Page 6 - Ceux que tu laisseras en paix , seront véritablement tes amis , parce que les plus fermes amitiés n'existent qu'entre des personnes égales ; et ceux-là sont estimés égaux , qui n'ont point éprouvé leurs forces l'un contre l'autre. Mais ne t'imagine pas que ceux que tu auras vaincus puissent t'aimer : il n'ya jamais d'amitié entre le maître et l'esclave ; et une paix forcée est Bientôt suivie de la guerre. Au reste , ne pense pas que les Scythes , pour contracter une alliance , fassent...
Page 6 - Si tu es un dieu, tu dois faire du bien aux mortels, et non « pas leur ravir ce qu'ils ont; si tu n'es qu'un homme, songe «toujours à ce que tu es. Ceux que tu laisseras en paix seront « véritablement tes amis, parce que les plus fermes amitiés...
Page 5 - Qu'avons-nous à démêler avec toi ? Jamais nous « n'avons mis le pied dans ton pays. N'est-il pas permis « à ceux qui vivent dans les bois d'ignorer qui tu es et « d'où tu viens? Nous ne voulons ni obéir ni comman
Page 124 - que ne nous jetez- vous au plus tôt dans un vaisseau, « et que ne m'envoyez - vous , sans différer , par - tout « où vous croirez que mon corps pourra être utile à « Sparte , avant que la vieillesse vienne le détruire et « le consumer dans l'inaction et dans la langueur ? » Quand tout fut prêt pour le voyage, Cratésiclée (c'c-.
Page 5 - C'est avec quoi nous avons premièrement vaincu le roi de Syrie, puis celui des Perses et des Mèdes, et nous nous sommes ouvert le chemin jusque dans l'Egypte. « Mais toi qui te vantes de venir pour exterminer les voleurs, tu es toi-même le plus grand voleur de la terre; tu as pillé et saccagé toutes les nations que tu as vaincues; tu as pris la Lydie, envahi la Syrie', la Perse, la Bactriane; tu as pénétré jusqu'aux Indes, et tu viens encore ici pour nous ravir nos troupeaux.
Page 326 - Perdicas, ni de sa grandeur, pour vivre heureux. Hélas ! s'écrioit-il, les dieux sont fort libéraux à accorder la vie aux hommes, mais tous les agrémens qui y sont attachés demeurent méconnus aux gens qui ne songent qu'à faire bonne chère et à se parfumer. Il vit un jour un homme qui se faisoit chausser par un esclave. Tu ne seras pas content, dit-il, jusqu'à ce qu'il te mouche. De quoi te servent tes mains ? Une autre fois, en passant, il vit des juges qui menoient au supplice un homme...
Page 186 - Kt sur ce que celui-ci répliqua qu'il fallait prendre du temps pour délibérer sur cette proposition ' , « Je vois bien , dit Maharbal , « que les dieux n'ont pas donné au même homme tous les talents
Page 265 - Ligustinus, né au pays des Sabins dans la tribu Crustumine. Mon père m'a laissé pour héritage un arpent de terre et la chaumière où je suis né, où j'ai été élevé, et où j'habite encore aujourd'hui.

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