Le Grand désert: ou, Itinéraire d'une caravane du Sahara au pays des Nègres (royaume de Haoussa)

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N. Chaix, 1848 - 443 pages
 

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Fréquemment cités

Page 8 - Ion assistance ; Dirige-nous dans le sentier du salut ; Dans le sentier de ceux que tu as comblés de tes bienfaits ; De ceux qui n'ont point mérité ta colère et se sont préservés de l'erreur.
Page 22 - S'il a faim , qu'il vienne , nous lui donnerons à manger. « S'il a soif, qu'il vienne, nous lui donnerons à boire. « S'il est nu, qu'il vienne, nous le vêtirons. « Et s'il est fatigué , qu'il vienne se reposer. « Nous sommes des voyageurs pour nos affaires , et nous ne voulons de mal à personne. » Soit qu'il n'y eût pas de voleurs dans les environs, soit qu'ils eussent été effrayés par cette publication qui pouvait s'entendre fort loin dans le silence de la nuit et le calme du désert,...
Page 86 - ... où il quitte son bois épais de palmiers pour aller conquérir des richesses au delà de vastes solitudes. Ne trouvez donc pas mauvais que je rappelle ici textuellement les paroles que prononce le chef d'une caravane arabe à l'heure du départ : « 0 mes enfants, c'est le Seigneur Dieu qui vous a réunis; « avec sa grâce, nous arriverons heureusement au terme de « notre route. Vous voici frères, vivez en frères. Que toutes les « chances bonnes ou mauvaises soient mises en commun. « Aidez-vous...
Page 167 - Les balles et le fusil trompent souvent. La lance est la sœur du cavalier, mais elle peut trahir. Le bouclier, c'est autour de lui que se groupent les malheurs. Le sabre, le sabre, c'est l'arme du Targui, quand le cœur est aussi fort que le bras.
Page 20 - Hé ! les gardes ! dormez-vous ? » C'était Cheggueun qui , de la porte de sa tente , avait fait cet appel. « Nous veillons , répondirent les gardes ; et le calme reprit. Une heure après , la même voix nous éveillait encore ; et , d'heure en heure, il en fut ainsi jusqu'au matin. Après la prière , nous décidâmes en conseil que nous achèterions deux moutons aux bergers des Chambet-Berazegas, qui faisaient paître leurs troupeaux dans les environs de l'Oued-Nechou, et que nous les saignerions...
Page 400 - L'usage de la liqueur forte faite par quelques musulmans avec une certaine herbe forte, nommée haschischa , ainsi que celui de fumer la graine de chanvre, sont prohibés dans toute l'Égypte : ceux qui sont accoutumés à boire cette liqueur et à fumer cette graine perdent la raison et tombent dans un violent délire qui souvent les porte à commettre des excès de tout genre.
Page 189 - ... seulement ensuite ; on détache alors son pied entravé ; mais, s'il fait un pas, on l'entrave encore; il a compris enfin ce qu'on veut de lui, et ces leçons n'auront de fin que s'il reste un jour tout entier, sa longe traînante, à la place où l'aura mis son maître. Ce premier résultat obtenu , le heug est soumis à d'autres épreuves. On rive à sa narine droite un anneau de fer qu'il gardera jusqu'à la mort, et dans lequel est attachée la rêne en poil de chameau qui viendra se réunir...
Page 189 - ... de la base à son sommet. Le cavalier est assis dans la rahhala comme dans une tasse, le dos appuyé, les jambes croisées sur le cou du mahari et assurées par leur pression même dans les échancrures du pommeau. Le moindre mouvement sur la narine imprime à l'animal une douleur si vive, qu'il obéit passivement ; il oblique à gauche, il oblique à droite, il recule, il avance, et, s'il est tenté par un buisson et qu'il se baisse pour y toucher, une saccade un peu rude l'oblige...
Page 373 - Il glorifie son sort et bénit le Créateur : Le soleil est le foyer où je me chauffe, Le clair de lune est mon flambeau ; Les herbes de la terre sont mes richesses, Le lait de mes chamelles est mon aliment, La laine de mes moutons mon vêtement. Je me couche où me surprend la nuit ; Ma maison ne peut pas crouler, Et je suis à l'abri des caprices du sultan. Les sultans ont les caprices des enfants Et les griffes du lion; défiez-vous-en.
Page 2 - ... de les éviter; tous les chefs dont il faut traverser le territoire; l'hygiène à suivre selon les pays ; les remèdes contre les maladies, les fractures, la morsure des serpents et les piqûres du scorpion. Dans ces vastes solitudes, où rien ne semble indiquer la route, où les sables souvent agités ne gardent pas toujours les traces du voyageur, le khebir a pour se diriger mille points de repère.

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