Œuvres de M. de Falbaire de Quingey, Volume 1

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Chez la veuve Duchesne, 1787
 

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Page 278 - C'est une vérité dont les grands se chargent souvent de nous instruire. Quelque vent contraire s'élève-t-il dans la région des tempêtes où les place leur élévation, alors nous voyons communément couler avec abondance les larmes de ces demidieux qui...
Page 65 - Ma cônfolation , mon unique plaifir , Mon emploi le plus doux , jufqu'à ce que je meure * Seront de conferver ton tendre fouvenir , De m'occuper de toi , d'y fonger à toute heure , De gémir en fecret fur la fatalité Qui, ne permettant pas qu'on trouvât ta retraite^ Rendit vaine par-tout ma recherche inquiete.
Page 56 - M;iis le sort ne m'a point fait changer avec lui. Comme autrefois je fus riche sans insolence , Je saurai sans bassesse être pauvre aujourd'hui. Je viens vous déclarer qu'ici mon infortune Ne doit auprès de vous rien faire en ma faveur; Car votre ame n'est pas de la trempe commune , Et je ne vous veux point devoir à mon malheur.
Page 95 - Monfieur , votre bonté redouble mon tourment ; Elle a mis ma vertu dans un péril bien grand. Je fuis ; de mon amour je crains la violence. Daignez tous déformais m'épargner ces combats.
Page 75 - Malheureux, devant qui mon ame fe déchire, Modère ta douleur ; reconnois une voix Qui fut, en d'autres tems , la calmer tant de fois. Ah ! que ces tems font loin ! Quel changement terrible Leur a pu fuccéder ! ... Hélas ! comment mes yeux L'auroient-ils reconnu dans ces indignes lieux , Sous cet infime habit, en cet état horrible J j ANDRÉ.
Page 95 - Et du sort qui m'opprime il faut subir la loi. Le ciel veut qu'au tombeau j'emporte ma misère. A quelle épreuve , hélas , met-on ce triste cœur ! Mais , quoi ! je pourrais être à celle que j'adore ! Je pourrois...
Page 67 - L'habitude , le tems Feront naître pour lui de plus doux fentimens, Et l'on vient quelquefois à trouver mille charmes Aux fuites d'un hymen commencé dans les larmes. Peut-être pourrez-vous oublier . . . CÉCILE.
Page 109 - Ou l'horreur de te voir avant que de mourir Ah ! tout me dit en vain qu'il faut que je t'abhorre : Tu fis tous mes malheurs , tu m'arraches le jour, Et tu ne peux, cruel , m'arracher mon amour ! Mon trépas rend enfin cet aveu pardonnable ; II l'expiera du moins : innocent ou coupable , ( à Amélie.) Je meurs en t'adorant.
Page 110 - Par tout ce qu'ont de saint l'amour et la nature, • Par ce feu, dont toujours je brûle malgré moi, Par mes pleurs, qui jamais n'ont coulé que pour toi.
Page 76 - Ah ! j'en mourrois de joie, & tous mes fens d'avance... Mais ces chaînes? ces fers? ce féjour plein d'horreur?

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