Voyage du jeune Anacharsis en Grèce, Volume 2

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Page 38 - ... le partage ou la proie des citoyens les plus obscurs, frappèrent vivement ceux qui n'ont d'autre principe que la crainte. Persuadés que les Dieux ne prenaient plus d'intérêt à la vertu, et que la vengeance des lois ne serait pas aussi prompte que la mort dont ils étaient menacés, ils crurent que la fragilité des choses...
Page 35 - Lemnos, et d'autres encore. Un vaisseau marchand l'introduisit sans doute au Pirée , où il se manifesta d'abord; de là il se répandit avec fureur dans la ville , et surtout dans ces demeures obscures et malsaines où les habitans de la campagne se trouvaient entassés.
Page 35 - Le mal attaquait successivement toutes les parties du corps: les symptômes en étaient effrayans, les progrès rapides, les suites presque toujours mortelles. Dès les premières atteintes, l'âme perdait ses forces, le corps semblait en acquérir de nouvelles, et c'était un cruel supplice de résister à la maladie, sans pouvoir résister à la douleur. Les insomnies, les terreurs, des sanglots redoublés, des convulsions effrayantes, n'étaient pas les seuls tourmens réservés aux malades.
Page 209 - La conversation roula sur le bonheur, sur la justice , sur la véritable grandeur. Platon ayant soutenu que rien n'est si lâche et si malheureux qu'un Prince injuste, Denys en colère lui dit : « Vous parlez comme un radoteur. — Et vous comme un tyran
Page 334 - Les ennemis, effrayés à son approche, s'ébranlent et prennent la fuite. Il les poursuit avec un courage dont il n'est plus le maître, et se trouve enveloppé par un corps de Spartiates qui font tomber sur lui une grêle de traits. Après avoir longtemps écarté la mort, et fait mordre la poussière à une foule de guerriers, il tomba percé d'un javelot, dont le fer lui resta dans la poitrine. L'honneur de l'enlever engagea une action aussi vive, aussi sanglante que la première. Ses compagnons,...
Page 46 - ... sans l'asservir. Il semble que la profanation des lois et la corruption des mœurs n'étaient à ses yeux qu'une suite de victoires remportées sur les mœurs et sur les lois ; on pourrait dire encore que ses défauts n'étaient aussi que des écarts de sa vanité.
Page 333 - Une de ses ailes, formée en colonne, tomba sur la phalange lacédémonienne, qu'elle n'aurait peut-être jamais enfoncée, s'il n'était venu lui-même fortifier ses troupes par son exemple, et par un corps d'élite dont il était suivi. Les ennemis, effrayés à son approche, s'ébranlent et prennent la fuite. Il les poursuit avec un courage dont il n'est plus le maître, et se trouve enveloppé par un corps de Spartiates, qui font tomber sur lui nne grêle de traits.
Page 94 - charsis, si célèbre parmi les Grecs, et si indignement traité chez les Scythes. L'histoire de sa vie et de sa mort m'inspira , dès ma plus tendre enfance , de l'estime pour la nation qui avoit honoré ses vertus, et de l'éloignement pour celle qui les avoit méconnues. Ce dégoût fut augmenté par l'arrivée d'un esclave Grec dont je fis l'acquisition. Il étoit ; d'une des principales familles de Thèbes en : Béotie.
Page 207 - Un quart de lieue. voyages altérèrent sa santé ; mais il l'avait rétablie par un régime austère, et il ne lui restait d'autre incommodité qu'une habitude de mélancolie , habitude qui lui fut commune avec Socrate, Empédocle, et d'autres hommes illustres.
Page 3 - ... et de là cette profondeur, cette plénitude de lumières, cette force de style, qu'il savait adoucir au besoin, ces grâces qu'il ne négligeait point, qu'il n'affecta jamais ; tant d'autres qualités qui le mirent en état de persuader ceux qu'il ne pouvait convaincre, et d'entraîner ceux mêmes qu'il ne pouvait ni convaincre ni persuader. On trouvait dans ses discours une majesté imposante, sous laquelle les esprits restaient accablés. C'était le fruit de ses conversations avec le philosophe...

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