Histoire de la législation, Volume 9

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Page 164 - ... les plus agréables aventures de la déesse. A la porte du temple est sans cesse une foule de peuples qui viennent faire leurs offrandes. On n'égorge jamais , dans l'enceinte du lieu sacré , aucune victime ; on n'y brûle point, comme ailleurs , la graisse des génisses et des taureaux ; on n'y répand jamais leur sang : on présente seulement devant l'autel les bêtes...
Page 164 - Après qu'elles ont été présentées devant l'autel, on les renvoie dans un lieu écarté, où elles sont égorgées pour les festins des prêtres de la déesse. On offre aussi toutes sortes de liqueurs parfumées et du vin plus doux que le nectar. Les prêtres sont revêtus de longues robes blanches, avec des ceintures d'or, et des franges de même au bas de leurs robes. On brûle nuit et jour, sur les autels, les parfums les plus exquis de l'Orient, et ils forment une espèce de nuage qui monte...
Page 164 - Toutes les colonnes du temple sont ornées de festons pendants; tous les vases qui servent aux sacrifices sont d'or. Un bois sacré de myrtes environne le bâtiment. Il n'ya que de jeunes garçons et de jeunes filles d'une rare beauté qui puissent présenter les victimes aux prêtres et qui osent allumer le feu des autels. Mais l'impudence et la dissolution déshonorent un temple si magnifique.
Page 104 - Quelle a été l'influence* des lois maritimes des Rhodiens sur la marine des Grecs et des Romains, et l'influence de la marine sur la puissance de ces deux peuples...
Page 163 - Les rameurs , ennemis du travail , s'endormoient sur leurs rames; le pilote, couronné de fleurs , laissoit le gouvernail , et tenoit en sa main une grande cruche de vin qu'il avoit presque vidée : lui et tous les autres , troublés par la fureur de Bacchus , chantoient à l'honneur de Vénus et de Cupidon des vers qui devoient faire horreur à tous ceux qui aiment la vertu. Pendant qu'ils oublioient ainsi les dangers de la mer , une soudaine tempête troubla le ciel et la mer.
Page 9 - ... dressé mille autels! quel nocher , dans sa course rapide , traversa jamais la mer Egée sans s'arrêter sur tes côtes ? quelque favorisé qu'il soit des vents, quelque soin qui le presse, soudain il abaisse ses voiles, descend sur tes rivages, et ne remonte sur son bord qu'après avoir mordu le tronc de ton olivier et fait le tour de ton autel , les mains liées derrière le dos, s'offrant de lui-même au fouet de tes prêtres, en mémoire de ce jeu qu'une nymphe de Délos inventa jadis pour...
Page 163 - Chypriens qui étoient dans le vaisseau s'abandonnoient à une folle joie. Les rameurs, ennemis du travail, s'endormoient sur leurs rames; le pilote, couronné de fleurs, laissoit le gouvernail, et tenoit en sa main une grande cruche de vin qu'il avoit presque vidée : lui et tous les autres, troublés par la fureur de Bacchus, chantoient...
Page 87 - ... des particuliers; s'entourer de satellites et d'un corps de troupes étrangères; se renfermer au hesoin dans une forte citadelle; savoir tromper les hommes , et se jouer des sermens les plus sacrés : tels furent les principes qui dirigèrent Polycrate après son élévation. On pourrait...
Page 82 - ... de la Mysie , vis-à-vis de Lesbos. Lorsque les Perses eurent Pactyas en leur puissance, ils le gardèrent étroitement, à dessein de le présenter à Cyrus. Depuis cet événement, il se passa beaucoup de temps sans que les...
Page 425 - C'étaient environ huit cents Grecs*, prisonniers de guerre, déja fort âgés, sur qui les Perses avaient exercé leur cruauté par diverses sortes de supplices. Aux uns ils avaient coupé les mains, aux autres les pieds, aux autres le nez et les oreilles; puis, leur ayant imprimé sur le visage, avec le feu, des caractères barbares , ils les avaient gardés pour un objet de risée , dont ils repaissaient leurs yeux et leur cruauté.

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