La poëtique d'Aristote

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C. Barbin, 1692 - 527 pages
 

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Fréquemment cités

Page 148 - L'amour qu'elle nous donne pour cette vertu que nous admirons nous imprime de la haine pour le vice contraire.
Page 295 - Rois d'aujourd'huy, on les va choisir dans la fable, ou dans l'Histoire ancienne. p. 278, 11. 21-35. Je n'ay raporté ces expediens que cherchoit M. Corneille, que pour faire voir dans quelles erreurs les plus grands Hommes ne peuvent s'empêcher de tomber, quand ils violent les règles, et qu'ils s'éloignent de la Nature et de la Vérité.
Page 220 - Familles, commeje l'ayd'éja dit, qui puiflent fournir de bons fujcts de Tragédie. La raifon de cela eft que les premiers Poètes en cherchant des fujets , ne les ont pas tirez de leur art , mais les ont empruntez de la fortune , dont ils ont fuivi les caprices dans leurs imitËtions.
Page 81 - Voyons, dit-il, comment la tragédie excite en nous la terreur et la compassion pour les purger; cela n'est pas bien difficile. Elle les excite en nous mettant devant les yeux les malheurs que nos semblables se sont...
Page 424 - Homère a voulu faire entendre par-là, que toute la force des hommes vient de Dieu, que leur courage se perd, quand il les abandonne, et que le secours de Dieu, bien loin de déshonorer le Héros qu'il favorise, relevé autant sa gloire, que celuy des hommes la détruit.
Page 231 - Aristote ne se contente pas de marquer les quatre manières, dont les actions atroces peuvent arriver entre des amis...
Page 229 - Tragédie double ou compofée, doat on a déjà parlé , & qui bien loin d'être d'un genre plus fublime que les autres, comme l'a prétendu M. Corneille , ne tient que le fécond ou même le troifiéme rang , comme Ariftote l'a déjà prouvé.
Page 457 - C'est à mon avis, le sens de ce passage qui est très remarquable, en ce qu'il nous apprend, que du temps même de Sophocle et d'Euripide, il y avoit des gens qui trouvoient que le premier flatoit trop ses principaux personnages, et que l'autre les flatoit trop peu. pp.
Page 158 - La reconnoiflance eft , comme fôn u« . ...* - nom nom même le témoigne , un changement quifaifant paflerde l'ignorance à la connoiffance , produit ou la haine ou l'amitié dans ceux que le Poète a deflein de rendre heureux ou malheureux.

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