Dictionnaire raisonné des difficultés grammaticales et littéraires de la langue française

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Librairie de L. Hachette et Cie, 1847
 

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 269 - Ce qu'on appelle esprit est tantôt une comparaison nouvelle, tantôt une allusion fine : ici l'abus d'un mot qu'on présente dans un sens, et qu'on laisse entendre dans un autre; là un rapport délicat entre deux idées peu communes : c'est une métaphore singulière ; c'est une recherche de ce qu'un objet ne présente pas d'abord, mais de ce qui est en effet dans lui; c'est l'art ou de réunir deux choses éloignées, ou de diviser deux choses qui paraissent se joindre, ou de les opposer l'une...
Page 380 - Confonds dans ses conseils une reine cruelle. Daigne, daigne, mon Dieu, sur Mathan et sur elle Répandre cet esprit d'imprudence et d'erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur!
Page 184 - Que je croie, que tu croies, qu'il croie ; que nous croyions, que vous croyiez, qu'ils croient. Que je crusse, que tu crusses, qu'il crût ; que nous crussions, que vous crussiez, qu'ils crussent.
Page 295 - Et en vérité je ne doute point que le public ne soit enfin étourdi et fatigué d'entendre depuis quelques années de vieux corbeaux croasser autour de ceux qui, d'un vol libre et d'une plume légère, se sont élevés à quelque gloire par leurs écrits.
Page 110 - Auprès de ceux-ci paraissaient d'autres hommes, que le vulgaire ne croit guère coupables, et que la vengeance divine poursuit impitoyablement : ce sont les ingrats, les menteurs, les flatteurs qui...
Page 404 - Dieu tu t'étais reposé : De ton espoir frivole es-tu désabusé? Il laisse en mon pouvoir et son temple et ta vie. Je devrais sur l'autel où ta main sacrifie Te.... Mais du prix qu'on m'offre il faut me contenter.
Page 96 - Boire, to drink; buvant, bu, e (avoir) — je bois, tu bois, il boit, nous buvons, vous buvez, ils boivent — je buvais, je bus...
Page 408 - Celui qui n'a égard en écrivant qu'au goût de son siècle, songe plus à sa personne qu'à ses écrits. Il faut toujours tendre à la perfection ; et alors cette justice qui nous est quelquefois refusée par nos contemporains , la postérité sait nous la rendre.
Page 328 - Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ; Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue ; Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ; Je sentis tout mon corps et transir et brûler.
Page 178 - ... même Dieu a voulu aussi que le cours des choses humaines eût sa suite et ses proportions : je veux dire que les hommes et les nations ont eu des qualités proportionnées à l'élévation à laquelle ils étaient destinés ; et qu'à la réserve de certains coups extraordinaires où Dieu voulait que sa main parût toute seule , il n'est point arrivé de grand changement qui n'ait eu ses causes dans les siècles précédents.

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