Voyage aus Indes orientales, tr. par M***, avec les observations de mm. Anquetil du Perron, J.R. Forster et Silvestre de Sacy; et une dissertation de m. Anquetil sur la propriété individuelle et foncière dans l'Inde et en Égypte. [With] Atlas, Volume 1

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Fréquemment cités

Page xix - ni enfans , ni domestiques : privé de biens , exempt » aussi des liens de ce monde, seul, absolument libre, » mais très-ami de tous les hommes et sur-tout des gens » de probité, dans cet état faisant une rude guerre à mes » sens, je triomphe des attraits du monde, ou je les mé...
Page 85 - C'est à un conquérant à réparer une partie des maux qu'il a faits. Je définis ainsi le droit de conquête : un droit nécessaire , légitime et malheureux , qui laisse toujours à payer une dette immense, pour s'acquitter envers la nature humaine.
Page 80 - Ils font encore des sacrifices au Soleil, à la Lune, à la Terre, au Feu , à l'Eau et aux Vents , et n'en offrent de tout temps qu'à ces Divinités.
Page xiv - ... que ma jeunesse ( j'avais à peine trente ans ), me donnait le temps de rédiger à loisir, et c'était toute la fortune que j'avais été chercher dans l'Inde.
Page xix - ... n'ai cependant point d'indifférence pour les hommes, mais je me sens surtout une sincère affection pour les gens de probité. Dans cet état , faisant une rude guerre à mes sens , ' je triomphe des attraits du monde, ou je les méprise. Aspirant avec ardeur et des efforts continuels vers l'Être suprême et parfait : peu éloigné du but ," j'attends avec calme la dissolution de mon corps. » Après cette apostrophe à ses amis de l'Inde , il leur parle de la religion chrétienne , qu'il se...
Page xix - Je subsiste uniquement de mes travaux littéraires, sans revenu, sans traitement, sans place j assez sain et vigoureux pour mon âge, et eu égard à mes anciennes fatigues. Je n'ai ni femme, ni enfans, ni domestique ; privé de ces biens, je suis en récompense exempt de leurs liens ; seul , absolument libre , je n'ai cependant point d'indifférence pour les hommes ; mais je me sens sur-tout une sincère affection pour les gens de probité. Dans cet état, faisant une rude guerre à mes sens , je...
Page xiii - ... de leurs dogmes et des secrets de leur culte. Cependant , à force d'égards , de patience , quelquefois par adresse , en employant le crédit de son frère devenu chef du comptoir , et ensuite consul de la nation française, enfin , en y sacrifiant tout son patrimoine , il obtint plus qu'il n'avait osé espérer , et quitta l'Inde le 28 avril i76i , sur un vaisseau Anglais, possesseur de cent rfuatre-vin'gt'màrrascrits dans' presque tôtitèV ' ' ,','., les langues de l'Inde.
Page xiii - ayant suppléé dans l'Inde à la modicité de mes » appointemens ; mais j'étois riche en ruonuraens » rares et anciens, en connoissances que ma jeu...
Page i - Chacun voit , croit , réfléchit à sa maniere ; j'ai oublié depuis long-temps celle dont il me traite dans ses ouvrages. » C'est une chose assez remarquable qu'un religieux missionnaire censure , avec autant d'amertume qu'il l'a fait...
Page 231 - Peroumpadapil avaient seuls, comme empereurs, le privilege de faire porter devant eux un faisceau de branches de cocotier, par-dessus non lié, et lié par-dessous, pour marquer que leur autorité et leur domaine était vaste, libre, absolu, ou non lié; tandis que les autres petits rois du Malabar portaient un faisceau lié par-dessus et par-dessous, pour indiquer qu'ils étaient liés et soumis au commandement de ces deux empereurs.

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