Cours analytique de littérature générale: tel qui'il a été professé à l'Athénée de ParisNepveu, 1817 - 655 pages |
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Cours analytique de litterature generale: tel qu'il été professé a ..., Volume 1 N. L. Lemercier Affichage du livre entier - 1817 |
Cours analytique de littérature générale tel qu'il a été professé ..., Volume 1 Népomucène Lemercier Affichage du livre entier - 1817 |
Cours analytique de littérature générale: tel qui'il a été professé à l ... Népomucène-Louis Lemercier Affichage du livre entier - 1817 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 112 - L'ignorance et l'erreur, à ses naissantes pièces, En habits de marquis, en robes de comtesses, Venaient pour diffamer son chef-d'œuvre nouveau, Et secouaient la tête à l'endroit le plus beau. Le commandeur voulait la scène plus exacte; Le vicomte, indigné, sortait au second acte; L'un, défenseur zélé des bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots le condamnait au feu; L'autre, fougueux marquis, lui déclarant la guerre, Voulait venger la cour immolée au parterre.
Page 278 - Ma mère Jézabel devant moi s'est montrée, Comme au jour de sa mort pompeusement parée. Ses malheurs n'avaient point abattu sa fierté; Même elle avait encor cet éclat emprunté Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage, Pour réparer des ans l'irréparable outrage. « Tremble, m'at-elle dit, fille digne de moi; « Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi.
Page 204 - L'éloignement des pays répare en quelque sorte la trop grande proximité des temps : car le peuple ne met guère de différence entre ce qui est, si j'ose ainsi parler , à mille ans de lui , et ce qui en est à mille lieues.
Page 522 - J'allais prier Baal de veiller sur ma vie, Et chercher du repos au pied de ses Autels. Que ne peut la frayeur sur l'esprit des mortels ! Dans le Temple des juifs un instinct m'a poussée, Et d'apaiser leur Dieu j'ai conçu la pensée. J'ai cru que des présents calmeraient son courroux, Que ce Dieu, quel qu'il soit, en deviendrait plus doux.
Page 111 - Sitôt que d'Apollon un génie inspiré Trouve loin du vulgaire un chemin ignoré, En cent lieux contre lui les cabales s'amassent ; Ses rivaux obscurcis autour de lui croassent ; Et son trop de lumière, importunant les yeux, De ses propres amis lui fait des envieux ; La mort seule ici-bas, en terminant sa vie, Peut calmer sur son nom...
Page 135 - Ce sont eux que l'on voit, d'un discours insensé, Publier dans Paris que tout est renversé , Au moindre bruit qui court qu'un auteur les menace De jouer des bigots la trompeuse grimace. Pour eux un tel ouvrage est un monstre odieux; C'est offenser les lois, c'est s'attaquer aux cieux.
Page 204 - Les personnages tragiques doivent être regardés d'un autre œil que nous ne regardons d'ordinaire les personnages que nous avons vus de si près. On peut dire que le respect que l'on a pour les héros augmente à mesure] qu'ils s'éloignent de nous : Major e longinquo reverentia.
Page 430 - D'une beauté qu'on vient d'arracher au sommeil. Que veux-tu? Je ne sais si cette négligence, Les ombres, les flambeaux, les cris, et le silence.
Page 472 - Excusez ma douleur : cette image cruelle Sera pour moi de pleurs une source éternelle. J'ai vu, seigneur, j'ai vu votre malheureux fils Traîné par les chevaux que sa main a nourris.
Page 422 - Nos vaisseaux par les vents semblaient être appelés. Nous partions ; et déjà par mille cris de joie Nous menacions de loin les rivages de Troie. Un prodige étonnant fit taire ce transport : Le vent qui nous flattait nous laissa dans le port.