cailloux. Ce ruisseau gazouille agréablement. GAZOUILLIS.s.m. Gazouillement. Il est vieux. GEA GEAI. s. m. Oiseau d'un plumage bigarré, qui est du genre de ceux auxquels on apprend à parler. Prov. et fig., C'est le geai parė des plumes du paon, se dit, par allusion à une fable bien connue, D'une personne qui se fait honneur de ce qui ne lui appartient pas. GEANT, ANTE. s. Celui, celle qui excède de beaucoup la stature ordinaire des hommes. Grand comme un géant. A pas de géant. Taille de geant. Stature de géant. La guerre des géants contre les dieux. On voit à la foire une géante. Fig., Aller, marcher à pas de geant, Aller fort vite, faire de grands progrès dans quelque chose que ce soit. GÉANT, se dit quelquefois, par extension, Des animaux qui se distinguent par des proportions colossales. L'éléphant, ce géant des animaux. GEH GÉHENNE. s. f. Mot hébreu, qui se dit quelquefois, dans l'Écriture sainte, pour L'enfer. La géhenne de feu. Le feu de la géhenne. GEI GEINDRE. v. n. Gémir, ou se plaindre à diverses reprises, et d'une voix languissante et non articulée. Il ne s'emploie guère que pour blåmer ceux qui se plaignent de cette sorte pour la moindre incommodité. Il ne fait que geindre. Elle geint continuellement. Ce mot est familier. GEL GÉLATINE. s. f. Substance que l'on obtient sous forme de gelée, quand on traite les parties molles et solides des animaux par l'eau bouillante, et qu'on laisse refroidir la solution. Du bouillon de gélatine. Des tablettes de gélatine. La gélatine desséchée constitue la colle forte. La gélatine ne fait jamais partie des humeurs des animaux; mais toutes leurs parties molles et solides contiennent la matière propre à la former. GELATINEUX, EUSE. adj. Qui est de la nature de la gélatine, ou qui ressemble à la gélatine. Suc gelatineux. Substance gélatineuse. GELÉE. s. f. Grand froid qui pénètre les corps et qui glace l'eau. Une forte gelée. Ce temps nous promet de la gelée. Il y a eu de grandes gelées cet hiver. Beaucoup d'oliviers furent détruits par la gelée. Prov., La gelée n'est bonne que pour les choux. Gelée blanche, Couche très-blanche de glaçons menus, formée par la bruine, et qui paraît le matin sur les herbes, sur les toits, etc. GELÉE, se dit aussi d'Un suc de viande, ou de quelque autre sub stance animale, qui a pris, en se refroidissant, une consistance molle et tremblante. Gelée de veau. Un plat de gelée. Un pot de gelée. Gelée au rhum. Manger de la gelée. Gelée pour les malades. Gelée de poisson. Gelée de corne de cerf. Etc. Il se dit également Du jus que l'on tire de quelques fruits cuits avec le sucre, et qui se congèle étant refroidi. Gelée de groseille. Gelée de pomme. Des gelées de toute espèce. GELER. v. a. Glacer, endurcir par le froid, pénétrer par un froid excessif. Le froid a gelé l'eau du bassin, a gelé jusqu'aux pierres. Le froid a gelé le vin dans les caves. On l'emploie aussi avec le pronom personnel. L'eau se gèle. Il fait un si grand froid, que le vin se gèle dans le verre. Il se dit particulièrement Du dommage que le froid cause aux vignes, aux arbres, etc., surtout lorsqu'ils sont en boutons ou en fleurs. Le froid a gelé mes vignes. Tous les poiriers ont été gelés. GELER, signifie, par exagération, Causer du froid. Voilà une porte qui nous gèle. Vous avez les mains si froides, que vous me gelez. Je suis gele de froid. Je suis tout gelé. Fig. et fam., Cet homme gèle ceux qui l'abordent, Son accueil est extrêmement froid. GELER, est aussi neutre. La rivière a gelé. Les doigts, les pieds lui ont gelé. Les vignes ont gelé. Il signifie, par exagération, Avoir extrêmement froid. Cette chambre est si froide, qu'on y gèle. GELER, s'emploie aussi impersonnellement. Il gèle très-fort. Il a gelé bien serré. Il a gelé à pierre fendre. Prov. et fig., Plus il gèle, plus il étreint, Plus il arrive de maux, plus il est difficile de les supporter. GELÉ, ÉE. participe. Prov. et fig., Il a le bec gelé, se dit D'un homme qui affecte de garderlesilence. Dans le sens contraire, Il n'a pas le bec gelé, Il parle beaucoup; GÉLIF. adj. m. T. d'Eaux et Forêts. Il se dit Des bois qui ont été fendus par les grandes gelées. Arbres gélifs. GELINE. s. f. Poule ou poularde. Il est vieux. GELINOTTE, s. f. Petite poule engraissée dans une basse-cour. Gelinotte des bois, Espèce d'oiseau sauvage qui a beaucoup de ressemblance avec la perdrix, et dont la chair, est fort délicate. GÉLIVURE. s. f. T. d'Eaux et Forêts. Fente ou gerçure des arbres, causée par les grandes gelées. Cet arbre a des gélivures. GEM GÉMEAU. s. m. Jumeau. Il n'est usité qu'au pluriel, pour signifier, L'un des douze signes du zodiaque. Le signe des Gémeaux. Le soleil entre dans les Gémeaux au mois de mai.. GÉMINÉ, ÉE. adj. T. de Palais. Réitéré. Il s'est dit principalement dans ces locutions: Commandements géminés. Arrêts géminés. GÉMINÉ, en Botanique, se dit Des parties qui naissent deux ensemble, ou qui sont rapprochées deux à deux. Feuilles géminées. GEMIR. v. n. Exprimer sa peine, sa douleur, d'une voix plaintive et non articulée. Je l'entendis gémir toute la nuit. Gémir de douleur. Il se dit figurément Des plaintes qu'excitent la tyrannie, l'injustice, le malheur, etc. Gémir sous la tyrannie, sous le joug. Gémir dans l'oppression, dans l'esclavage, dans les fers. La nation avait longtemps gémi sous le poids des impôts. Gemir sous le poids du malheur, des afflictions. GÉMIR, signifie encore, Être péniblement affecté d'une chose, en éprouver une vive et profonde peine. Il gémissait de voir triompher l'injustice. Il a causé des malheurs dont il gémira longtemps. Je gémis de votre erreur. Il en gémit au fond du cœur. Gemir de ses péchés devant Dieu.Gemir sur les pécheurs. GÉMIR, se dit aussi pour exprimer Le cri languissant et plaintif de certains oiseaux. La colombe gémit. La tourterelle gémit. Il se dit quelquefois figurément, surtout en poésie, Des choses inanimées, lorsqu'elles font entendre quelque bruit, quelque murmure. L'enclume gémit sous le marteau. Le vent gemit dans les forêts. Il se dit, particulièrement, Des choses qui s'affaissent sous le poids, sous la pression d'une autre, ou que l'on suppose ne pouvoir la soutenir qu'avec effort. Il fait gémir les coussins, les coussins gémissent sous le poids de son corps. La terre gémit sous ses pas. Fig. et par plaisanterie, Faire gémir la presse, Faire beaucoup imprimer. Il se dit surtout Des écrivains qui sont plus remarquables par leur fécondité que par leur talent. GEMISSANT, ANTE. adj. Qui gémit. Voix gémissante. D'un ton gémissant. Un peuple gémissant. GEMISSEMENT. s. m. Lamentation, plainte douloureuse. Le gémissement des blessés, des mourants. Un long gémissement. Le gémissement de la colombe. Pousser des gémissements. Il se dit, figurément, Des plaintes en général. Les gémissements du peuple. Dieu entend les gémissements de l'opprimé. En termes de Dévotion, Gémissement de cœur, Sentiment de componction, vive et sincère douleur des péchés qu'on a commis. GÉMISSEMENT, Se dit quelquefois, en poésie, Du bruit, du murmure que certaines choses font entendre. Le sourd gémissement des forêts. GEMMATION. s. f. (On fait sentir les deux M, et l'E conserve le son qui qui lui est propre.) Développement des bourgeons, dans les plantes ligneuses et vivaces; ou L'époque de ce développement. GEMME. adj. m. Il se dit Des pierres précieuses, et Du sel qui se tire des mines. Des pierres gemmes. Du sel gemme. GÉMONIES. s. f. pl. T. d'Antiquité. Lieu qui était destiné chez les Romains au supplice des criminels, et principalement à exposer leurs corps après l'exécution. Son cadavre fut traîné qux gémonies. GEN GÉNAL, ALE. adj. T. d'Anat. Qui appartient aux joues. Les glandes génales. GENANT, ANTE. adj. Qui contraint, qui incommode. Cet homme est fort genant. Sa conversation est genante. Cet emploi exige une assiduité bien gênante. GENCIVĚ. s. f. La chair qui est autour des dents, et dans laquelle les dents sont comme enchassées. Gencives vermeilles, saines, fermes, etc. Affermir les gencives. Avoir les gencives enflées. GENDARME. s. m. On appelait ainsi, anciennement, Un homme d'armes d'une compagnie d'ordonnance, qui était armé de toutes pièces, et qui avait sous ses ordres un certain nombre d'hommes à cheval. GENDARME, s'est dit, plus tard, Des cavaliers de certaines compagnies d'ordonnance, quoiqu'ils fussent armés à la légère. Les gendarmes de la garde. La compagnie des gendarmes du roi. Les gendarmes de la reine. Les gendarmes de Bourgogne, de Berry. Les gendarmes écossais. Capitaine-lieutenant des gendarmes. Il se dit maintenant Des soldats d'un corps militaire qui a remplacé la maréchaussée, et qui est spécialement chargé de maintenir la sûreté et la tranquillité publique. Gendarme à pied. Gendarme à cheval. On a mis les gendarmes à ses trousses. L'accusé fut amené par des gendarmes. Gendarmes d'élite ou des chasses. Voyez GENDARMERIE. Fig., C'est un beau gendarme, se dit D'un homme qui a bonne mine à cheval, et qui manie bien un cheval. Cette phrase a vieilli. Fig. et fam., C'est un gendarme, un vrai gendarme, se dit D'une grande et puissante femme, qui a l'air hardi. GENDARME, se dit encore, surtout au pluriel, Des bluettes qui sortent du feu. Il se dit aussi de Certains points qui se trouvent quelquefois dans les diamants, et qui en diminuent l'éclat et le prix. Ce diamant n'est pas parangon, il y a des gendarmes. GENDARMER (SE). v. pron. S'emporter mal à propos pour une cause légère. Pourquoi vous gendarmezvous pour si peu de chose? Il se gendarme mal à propos là-dessus. Il n'y a pas de quoi se gendarmer tant. Elle s'est gendarmée à cette proposition. Il est familier. GENDARMÉ, ÉE. participe. GENDARMERIE. s. f. coll. On com prenait autrefois sous ce nom Tout le corps des gendarmes et des chevau-légers des compagnies d'ordonnance, autres que les gendarmes et les chevau-légers de la garde du roi. La gendarmerie de France. Le corps de la gendarmerie. Les seize compagnies de la gendarmerie. Capitaine-lieutenant de gendarmerie. GENDARMERIE, se dit aujourd'hui d'Un corps militaire qui a remplacé la maréchaussée, et qui est spécialement chargé de maintenir la sûreté et la tranquillité publique. Gendarmerie départementale. Gendarmerie des ports et arsenaux. Gendarmerie coloniale. Gendarmerie à pied. Gendarmerie à cheval. Caserne de gendarmerie. Officier de gendarmerie. Appeler la gendarmerie. La gendarmerie est à sa poursuite. Une légion, une compagnie, une brigade de gendarmerie. Gendarmerie d'élite, Troupe d'élite qui était composée de gendarmes à cheval. Dans la garde royale, la Gendarmerie d'élite portait aussi le nom de Gendarmerie des chasses, à cause du genre de service qu'elle était plus particulièrement chargée de faire auprès du roi. GENDRE. s. m. Nom que l'on donne à un homme, par rapport au père et à la mère de la femme qu'il a épouséc. C'est mon gendre. Prendre un gendre. Choisir quelqu'un pour gendre. Prendre pour gendre. Prov., Quand la fille est mariée, il y a assez de gendres, Il se présente assez de gens qui l'auraient épousée. Cela se dit, figurément, De toutes sortes d'affaires, quand, après les avoir faites, on trouve encore de nouvelles occasions de les faire,, dont on ne peut plus profiter. GENE. s. f. Torture, question, peine que l'on fait souffrir à quelqu'un pour l'obliger à confesser la vérité. Il souffrit la gene sans rien avouer. La gêne est depuis longtemps abolie en France. Il se dit, par extension, de Ce qu'on fait souffrir à quelqu'un injustement et par violence pour lui faire dire quelque chose, pour en tirer de l'argent, etc. Des soldats mirent ce paysan à la gêne pour lui faire avouer où était son argent. Ce sens vieillit. Il se dit aussi en parlant de Ce qui met à l'étroit, mal à l'aise, de ce qui empêche d'agir librement. Ces souliers me mettent à la géne. Cette femme est à la gene dans son corset. Ce malade éprouve un sentiment de gène dans telle partie. Il y a un peu de gène dans la respi ration. Il se dit, quelquefois, de L'embarras que cause le séjour d'une personne chez une autre. Restez chez moi, il y aura place pour tout le monde, et vous ne me causerez aucune gene. GÊNE, signifie figurément, Contrainte fàcheuse, état pénible où l'on se trouve. J'éprouve toujours un peu de gêne en sa présence. Les visites de certaines personnes mettent à la gene. C'est une gene cruelle, une terrible géne, de n'oser jamais dire ce qu'on pense. C'est une gene continuelle de passer sa vie avec des gens cérémonieux. La difficulté de la rime met l'esprit du poëte à la gene. Fam., Etre sans gene, se dit Des personnes qui prennent leurs aises, sans s'inquiéter de l'embarras ou du déplaisir qu'elles peuvent causer. Cet homme est tout à fait sans gene. On dit dans un sens analogue, C'est un monsieur sans géne. Se donner la gene, se mettre l'esprit à la géne pour quelque chose, S'inquiéter, se tourmenter, faire de grands efforts d'esprit. Il se donne la gene en faisant des vers. Il s'est mis l'esprit à la géne pour trouver cette démonstration. GÊNE, signifie quelquefois, Pénurie d'argent, état voisin de la pauvreté. Eprouver quelque gene. Etre, dans la gene. GENEALOGIE. s. f. Suite énoncée, dénombrement des ancêtres de quelqu'un, ou des autres parents. Longue, grande, ancienne généalogie. Généalogie obscure. Faire une généalogie. Faiseur de généalogies. Dresser une généalogie. Savant en généalogie. Arbre de gènéalogie. Chez les Arabes, les chevaux ont ordinairement une généalogie. Fam., Etre toujours sur sa généalogie, Parler toujours de sa maison, de, sa noblesse. GENEALOGIQUE. adj. des deux genres. Qui appartient à la généalogie. Arbre généalogique. Degrés généalogiques. Histoire généalogique. Table généalogique. GENEALOGISTE. s. m. Celui qui dresse les généalogies, ou qui les fait. C'est un grand généalogiste. Généalogiste de l'ordre du SaintEsprit. Les généalogistes ont fait beaucoup de nobles. GENER. v. a. Incommoder, contraindre les mouvements du corps. Sa cuirasse le gêne beaucoup. Cette femme a un corset qui la géne. Ce soulier me gene. Nous étions bien génés dans cette voiture. On l'emploie aussi avec le pronom personnel. En vous gênant un peu, vous pourrez tous vous asseoir sur cette banquette. Il signifie, par extension, Embarrasser, empêcher le libre mouvement de quelque chose que ce soit. Cela gêne la circulation du sang. Il y a dans cette machine quelque chose qui en gene les mouvements. Cet espace resserré génait les mouvements de notre armée. Gener la circulation des voitures. Gener la navigation. Il signifie également, Causer quelque embarras chez une personne. En restant quelques jours à sa campagne, je craindrais de le géner. Il signifie encore figurément, Tenir en contrainte, mettre quelqu'un dans un état pénible en l'obligeant de faire ce qu'il ne veut pas, ou en l'empêchant de faire ce qu'il veut. Gener le commerce, l'industrie. Cet homme-là me géne dans mes projets, me gêne; je tâcherai de l'éloigner pour un temps. La prèsence de cet homme, de cette femme me génait, m'embarrassait, et je perdais contenance. J'étais géné par la crainte de lui déplaire. Si vous avez de la répugnance pour ce mariage, ne le faites pas, je ne veux point vous gener. Je ne veux point gener votre inclination, vos penchants. La rime gene souvent les poëtes. Cet architecte, cet ingénieur est géné par le terrain, par la situation de la place, il ne pourra pas exécuter tout ce qu'il voudrail. Cet orateur a été géné par les circonstances dans lesquelles il parlait. Il se dit, avec le pronom personnel, De quelqu'un qui ne prend pas ses aises, qui se contraint par discrétion ou par timidité. Pourquoi vous gener? faitesici comme si vous étiez chez vous. Je n'aime pas que l'on se gêne chez moi. On ne doit pas se géner entre amis. C'est un homme qui aime la liberté, il ne se gêne pour personne. Ne vous genez point pour cela. Elle ne s'est point génée pour lui dire tout ce qu'elle en pensait. Ironiq., Ne vous génez pas, se dit à une personne qui prend des libertés inconvenantes, ou incommodes pour les autres. GÈNER, signifie quelquefois, Réduire à une certaine pénurie d'argent. Cette dépense me génera un peu. Je suis fort géné dans ce moment-ci. Avec le pronom personnel: Elle s'est génée pour vous obliger. Il est parvenu à payer ses dettes en se genant beaucoup. GENÉ, ÉE. participe. Air géné. Taille génée. Démarche génée. GENERAL, ALE. adj. Universel, ou qui est commun, applicable à un très-grand nombre de personnes ou de choses. Assaut général. Chasse générale. Procession générale. Concile général. Etats généraux. Approbation générale. obation Consentement général. Deuil général. Désolation générale. Un cri général s'éleva dans l'assemblée. La volonté générale. Travailler au bien général. L'intérêt général exige souvent le sacrifice des intérêts particuliers. Traitez quelque matière d'un intérêt plus général. Règlement général. Principes généraux. Considérations générales. Maxime, règle générale. Employer un mot dans son acception la plus générale. Parler d'une manière générale, sans faire l'applicationde ce qu'on dit à une personne plutôt qu'à une autre. Article de loi rédigé en termes généraux. Prov., Il n'y a point de règle si générale qui n'ait son exception. Parler, répondre en termes généraux, Parler, répondre d'une manière vague et indécise, et qui ne satisfait pas précisément à la de mande. GÉNÉRAL, se joint souvent à certains noms de charge, d'office, de dignité. Officier général. Lieutenant général des armées du roi. Procureur général. Avocat général.Lieutenant général de province, d'un bailliage, etc. Contrôleur général des finances. Contrôleur général de la maison du roi. Mestre de camp général de la cavalerie. Trésorier général. Les fermiers généraux.Receveur général. Le supérieur général d'un ordre. Il s'emploie aussi comme substantif, et signifie, Chef, celui qui com GÉNÉRAL, se dit, substantivement et absolument, en Logique, Des faits, des principes généraux, par opposition Aux faits particuliers. On ne doit point conclure du particulier au général. EN GÉNÉRAL. loc. adv. D'une manière générale. En général et en particulier. Tant en général qu'en particulier. On peut dire, en général, que... Je parle en général. Il se dit quelquefois pour Ordinairement, communément. En général, les méchants ne prospèrent pas.. GÉNÉRALAT. s. m. Dignité de général. Etre promu au généralat. Il se dit aussi Du temps que dure le généralat. Pendant le généralat d'un tel. Il signifie plus ordinairement, L'emploi de celui qui est supérieur d'un ordre. Le généralat de l'Oratoire. Le généralat des dominicains. GÉNÉRALE. s. f. T. de Guerre. Batterie de tambour par laquelle on donne l'alarme aux troupes, soit lorsque l'ennemi approche, soit à l'occasion d'un incendie ou d'une révolte. Battre la générale. La générale bat. GÉNÉRALEMENT. adv. Universellement, en général, communément. Opinion généralement reçue, généralement approuvée. Ce bruit est généralement répandu. Un homme généralement aimé, généralement estimé. Ils sont généralement doux et hospitaliers. On remarque assez généralement que... Généralement parlant, à prendre la chose en général. Cela est vrai généralement parlant. Généralement parlant, cela est vrai. GENERALISATION. s. f. Action de généraliser. un GENERALISER. v. a. Rendre général. Généraliser une idée principe, une méthode. On l'emploie quelquefois avec le pronom personnel. Un principe, une idée qui se généralise dans l'esprit. Il signifie particulièrement, en Mathématique et en Physique, Donner plus d'étendue à une hypothèse, à une formule. Généraliser une hypothèse. Généraliser une formule d'algèbre. Il se dit aussi absolument. Notre esprit est naturellement porté à généraliser. Vous généralisez trop. GÉNÉRALISÉ, ÉE. participe. GENÉRALISSIME. s. m. Celui qui commande dans une armée, même aux généraux. Tel prince est généralissime des armées du roi. Il était généralissime, et avait sous lui tels et teļs généraux. GENERALITÉ. s. f. Qualité de ce qui est général. Cette proposition dans sa généralité est fausse. Elle a trop de généralité. GÉNÉRALITÉS, au pluriel, se dit Des discours qui ne satisfont pas précisément à la demande de quelqu'un, qui n'ont pas un rapport précis au sujet. Il n'a pas voulu entrer en matiere, il s'en est tenu à des généralités. Il n'a pas traité son sujet, il n'a dit que des généralités. Ils'est perdu dans des généralités. GÉNÉRALITÉ, s'est dit aussi de L'étendue de la juridiction d'un bureau de trésoriers de France. Généralité de Paris, de Moulins. Il n'est pas de cette généralité. GÉNÉRATEUR, TRICE. adj. Qui engendre, ou Qui appartient à la génération. Le principe généraleur. Puissance génératrice. Organe genérateur. Fig., Principe générateur, Principe d'où découlent un grand nombre de vérités, de conséquences importantes. GÉNÉRATEUR, Se dit particulièrement, en Géométrie, De ce qui engendre quelque ligne, quelque surface, ou quelque solide, par son mouvement. Point générateur d'une ligne. Ligne génératrice d'une surface. Surface génératrice lide. d'un SO GÉNÉRATIF, IVE. adj. Qui a rapport à la génération. Faculté, veriu généralive. GENERATION. s. f. Action d'engendrer, de produire son semblable. Traité de la génération des animaux. Propre à la génération. Inhabile à la génération. L'acte de la génération. Les organes de la génération En Théologie, on dit, La génération éternelle du Verbe. Il signifie, par extension, La chose engendrée, la postérité, les descendants d'une personne. La génération de Noé. GÉNÉRATION, se prend aussi pour Chaque filiation et descendance de père à fils. Il y a une génération du père au fils; du père au petit-fils, il y en a deux. Depuis Hugues Capet jusqu'à saint Louis, il y a huit générations. De génération en génération. Cette inimitié entre les deux familles a duré jusqu'à la cinquième génération. GÉNÉRATION, se prend en outre pour La réunion, la collection de tous les hommes du même àge, ou à peu près, qui vivent dans le même temps. Les générations des hommes. La génération présente. La génération qui se forme. Les générations futures. Les générations qui doivent nous succèder. Il se prend quelquefois pour L'espace de trente ans, qui est regardé comme la durée moyenne de chaque génération d'hommes. Il y a trois générations en cent ans, et quelque chose de plus. GENERATION, se prend, dans un sens plus général, pour Production. Génération des plantes. Generation des métaux, des minéraux. L'an 1 Il se dit aussi figurément, surtout dans le langage didactique, en parlant De certaines choses qui naissent les unes des autres. La génération des sons. La génération des idées. Il se dit particulièrement, en Géométrie, de La formation d'une ligne, d'une surface ou d'un solide, par le mouvement d'un point, d'une ligne ou d'une surface. La génération de la cycloide, de la spirale, etc. GÉNÉREUSEMENT. adv. D'une manière noble, généreuse. En user généreusement. Pardonner généreusement. Traiter quelqu'un géné reusement. Il signifie aussi, Libéralement. Récompenser généreusement. Il signifie encore, Vaillamment, courageusement. Combattre généreusement. Attaquer généreusement. Se défendre généreusement. GÉNÉREUX, EUŠE. adj. Magnanime, de naturel noble. Homme généreux. Femme généreuse. Un ennemi généreux. Se montrer généreux. Ame généreuse. Cœur, caractère généreux. Il se dit également Des choses qui sont l'indice d'une âme généreuse, qui partent d'une âme généreuse. Action généreuse. Procédé généreux. Parole généreuse. Mort généreuse. Sentiment généreux. Résolution généreuse. Conseil généreux. GÉNÉREUX, signifie aussi, Libéral. un homme très-généreux, récompense bien les services qu'on lui rend Il aime à donner, il a l'âme généreuse. Les bienfaits que répand sa main généreuse. C'est il Substantiv. et fam., Faire le généreux, Se montrer magnanime ou libéral, plutôt par ostentation que pour obéir à un mouvement naturel de générosité. Don généreux, Don fait par générosité. Il ne se dit guère que Des dons un peu considérables. Poétiq, Sol généreux, lerre généreuse, elc., Sol, terre qui produit beaucoup. Fig., Vin généreux, Vin agréable, de honne qualité, et qui a du corps. GÉNÉREUX, se dit poétiquement De quelques animaux, et signifie, Hardi. Un lion généreux. Un aigle généreux. Un généreux coursier. GÉNÉRIQUE. adj. des deux genres. T. didactique. Qui appartient au genre. Terme générique. Nom genérique. Différence générique. Caracteres génériques. GÉNÉKOSITË. s. f. Magnanimité, grandeur d'âme. Il agit ainsi par pure générosité. La générosité de son caractère. Exercer sa générosité. Montrer sa générosité. Ce fut entre eux un combat de générosité. Il signifie aussi, Libéralité, disposition à la bienfaisance. La vraie générosité épargne à un ami l'embarras d'expliquer ses besoins. Des actes de générosité. GENĖSE. s. f. Nom du premier des livres de l'Ancien Testament, dans lequel Moïse a écrit l'histoire de la création du monde et celle des patriarches. Le premier chapitre de la Genèse. GENESTROLLE. s. f. T. de Botan. Espèce de genêt, plante aussi nommée Genét ou herbe des teinturiers, parce qu'on s'en sert pour teindre en jaune. GENET. s. m. T. de Botan. Genre de plantes légumineuses, qui renferme un grand nombre d'arbrisseaux et d'arbustes, la plupart à fleurs jaunes. Genét d'Espagne. Genet à balais. Genét épineux, ou Ajonc. Genet des teinturiers. Balai de genét. GENET. s. m. Espèce de cheval d'Espagne entier. Monté sur un ge net d'Espagne. GENETHLIAQUE. adj. des deux genres. Il se dit Des poëmes ou des discours composés sur la naissance d'un enfant. La quatrième églogue de Virgile adressée à Pollion, est un poëme génethliaque. Discours genethliaque. Il se dit aussi de Certains astrologues qui dressaient l'horoscope d'un enfant au moment de sa naissance. GENETTE. s. f. T. d'Hist. nat. Espèce de civette, dont la peau s'emploie en fourrures. GENETTE (À LA). loc. adv. On ne l'emploie que dans cette phrase, Aller à cheval à la genette, Aller à cheval avec les étriers fort courts. Les Turcs vont à cheval à la genelle. GENÉVRIER. s. m. T. de Botan. Genre de plantes conifères, qui comprend une vingtaine d'arbres ou d'arbrisseaux toujours verts. L'encens est produit par une espèce de genévrier. Voyez GENIÈVRE. GÉNIE. s. m. L'esprit ou le démon, soit bon, soit mauvais, (qui, selon l'opinion des anciens, accompagnait les hommes depuis leur naissance jusqu'à leur mort. Bon génie. Mauvais génie. Le génie de Socrate. Génie familier. Le mauvais génie de Brutus. Le génie d' Auguste était plus fort que celui d'Antoine. C'est votre bon génie qui vous a inspiré ce dessein. Poussé d'un mauvais génie. Je ne sais quel malin génie me poursuit. Il se dit aussi de Ces esprits ou démons qui, selon l'opinion des anciens, présidaient à de certains lieux, à des villes, etc. Le génie du lieu. Le génie de Rome, du peuple romain. Génie tutélaire. Le génie de la France, L'ange tutélaire de la France. Le génie de la peinture, de la poésie, de la musique, etc., Le génie qu'on suppose présider à chacun de une chose. Suivre son génie. S'abandonner à son génie. Forcer son génie. Faire quelque chose contre son génie. Il y a plusieurs sortes de génies. Avoir du génie pour les affaires, pour la poésie. Avoir le génie de la peinture, de la musique, etc. Le génie de la guerre. On le dit quelquefois en mauvaise part. Avoir le génie du mal, de la destruction. Son génie le porte à mal faire. Il se dit, particulièrement, de Cette qualité des esprits supérieurs qui les rend capables de créer, d'inventer, d'entreprendre des choses extraordinaires, etc.; et, dans ce sens, on l'emploie souvent absolument. C'est un homme de génie. Cet homme a du génie. L'essor, le feu, l'enthousiasme du génie. Les écarts du génie. L'ascendant du génie. Étouffer le génie naissant. Etre sans génie. Etre dépourvu de génie. Beau, grand, vaste, étonnant, puissant, brillant génie. Génie actif. Génie universel. Il est doué d'un génie supérieur. Il a une grande supériorité de génie. Son génie sut maitriser la fortune. Il se joint quelquefois à des épithètes défavorables, pour exprimer Le peu de génie ou de capacité d'une personne. Génie étroit, borné. Pauvre génie. Petit génie. Génie médio cre. Travailler de génie, Faire quelque chose de sa propre invention, et quelquefois en s'écartant des règles communes. GÉNIE, se dit également de Celui qui a du génie. Cet homme est un beau génie, un génie supérieur. Les grands génies qui ont fait la gloire de ce regne. Fam., Ce n'est pas un génie, c'est un pauvre génie, elc., se dit D'une personne qui a peu d'imagination, peu d'intelligence. Le génie d'une langue, Le caractère propre et distinctif d'une langue. Le génie de notre langue est la clarté. Le génie d'une nation, d'un peuple, Le caractère, la manière de voir, de penser qui lui est propre. GÉNIE, signifie encore, L'art de fortifier, d'attaquer, de défendre une place, un camp, un poste. Ecole d'artillerie et du génie. Le corps royal du génie, ou simplement, Le génie. L'arme du génie. Il est entré dans le génie. Officier du génie. Inspecteur du génie. Les troupes du génie. On dit souvent, Le génie militaire, par opposition Au corps des ingénieurs de la marine, qu'on nomme Le génie, maritime. GENIEVRE. s. m. Nom vulgaire du Genévrier commun, arbuste odoriférant dont les feuilles sont cylindriques, un peu longues, et pointues par le bout, et qui porte, comme le laurier un petit fruit rond et noir. Bois de genièvre. Graine de genièvre. Brûler du bois de genièvre. Des lapins qui sentent le genièvre. , Il signifie aussi, La graine même du genièvre. Manger du genièvre. Eau-de-vie de genièvre. Extrait de genièvre. Grain de genièvre. Il se dit également de La liqueur faite avec du grain de genièvre. Boire du genièvre. Fabrique de genièvre. GENISSE. s. f. Jeune vache qui n'a point porté. Génisseblanche. Genisse noire. GENITAL, ALE. adj. T. didactique. Qui sert à la génération. Vertu, faculté génitale. Parties génitales. Organes génitaux. GENITIF. s. m. T. de Gram. Il se dit, dans les langues où les noms se déclinent, Du cas qui sert principalement à marquer appartenance, dépendance. Génitif singulier. Génitif pluriel. La désinence du génitif: En grec, il y a des prépositions qui régissent le génitif. GENITOIRES. s. m. pl. Testicules, parties qui servent à la génération dans les måles. Il se dit Des hommes et des animaux. Couper les génitoires. On a cru autrefois que le castor, pour se sauver des chasseurs', se coupait les génitoires. Il est vieux. GENITURE. s. f. Ce qu'un homme a engendré. Ainsi un père en montrant son fils dit, Voilà ma géniture, ma chère géniture. Il est vieux, et ne se dit plus que par plaisanterie. GENOU. s. m. Partie du corps humain qui joint la cuisse avec la jambe par devant. L'os du genou. Avoir les genoux souples, les genoux faibles, les genoux fermes, les genoux tremblants. Mes genoux fléchissent. Les genoux lui manquent. Tenir un enfant sur ses genoux. Embrasser les genoux de quelqu'un, en lui faisant une prière. Avoir les genoux en dedans. Plier le genou. Fléchir le genou, les genoux devant quelqu'un, en signe de respect. Mettre un genou, mettre les genoux en terre. Parler à quelqu'un le genou en terre. ge A genoux, Les genoux en terre. Etre à genoux, se mettre à genoих pour prier. Tomber, se jeter à noux devant quelqu'un. Parler à genoux. Elliptiq., A genoux, топsieur. Etre, tomber, se prosterner, etc., aux genoux de quelqu'un, Etre ou se mettre en posture de suppliant devant quelqu'un. Il s'emploie au propre et au figuré. Je tombe à vos genoux. Soupirer aux genoux d'une belle. Sonrepentir le ramènera bientôt à vos genoих. Fig., Demander une chose à genoux, la demander à deux genoux, La demander avec instance. Je vous le demande à genoux. Fig, Fléchir les genoux devant les idoles, Adorer les idoles. On dit de même, Fléchir le genou devant Baal. Fig., Fléchir le genou, les genoux devant quelqu'un, S'abaisser, s'humilier devant lui. On dit dans le même sens, Etre à genoux devant quelqu'un. C'est un homme qui est toujours à genoux devant le pouvoir. GENOU, se dit aussi en parlant De quelques animaux. Le genou du cheval, du chameau, de l'éléphant, etc. GENOU, en termes de Mécanique, se dit d'Unc boule de cuivre ou d'autre matière solide que l'on serre, avec une faible pression, entre deux capsules sphériques de même diamètre, de sorte qu'elle conserve la liberté de tourner en tous sens autour de son centre. GENOUILLÈRE. s. f. La partie de l'armure qui servait autrefois à couvrir le genou. Il signifie aussi, La partie de certaines bottes qui couvre le genou. Les écuyers et les postillons portent des bottes à genouillère. Genouillère de botte. Grandes genouillères. Hausser les genouillères. Rabattre les genouillères. Il se dit également égal de Tout ce qu'on attache sur le genou pour le garantir. Les ramoneurs, les cou vreurs se mettent ordinairement des genouillères de feutre ou de cuir. GÉNOVÉFAIN. s. m. Chanoine régulier de Sainte-Geneviève. GENRE. s. m. Il se dit, en général, de Ce qui est commun à diverses espèces, de ce qui renferme plusieurs espèces différentes. Sous le genre d'animal, il y a deux espèces comprises, celle de l'homme, celle de la bete. Genre supérieur. Genre subalterne. En termes de Logique, La définition est composée du genre et de la différence. Il se dit particulièrement, en Histoire naturelle, d'Une collection, d'un groupe d'espèces analogues entre elles, et qui peuvent se réunir par des caractères communs. Dans le système de Linné, les classes se divisent en ordres, les ordres en genres, et les genres en espèces. Cet animal, cetie plante est de tel genre, appartient à tel genre.Cette espèce est la seule du genre. Créer, fonder, établir un genre. Les caractères de tel genre sont... Toute plante a deux noms, celui du genre et celui de l'espèce. Il se prend quelquefois simplement pour Espèce, dans le langage ordinaire. Il y a divers genres d'animaux, divers genres de plantes, etc. Le genre humain, Tous les hommes pris ensemble. GENRE, se prend encore pour Espèce, mais dans une acception plus générale; et il signifie à peu près, Sorte, manière. Ce genre d'ornement me plaît moins que tel autre. Marchandises de tous les genres, de tout genre. En tout genre. Cela est excellent dans son genre. Cela est parfait en son genre. Ces deux affaires ne sont pas de même genre. Des difficultés d'un autre genre se présentèrent. Ce genre de plaisanterie n'est pas de bon goût. Il mène un genre de vie que l'on ne saurait approuver. Embrasser un genre de vie. Ce genre de mort est horrible. Ce genre d'occupation ne saurait vous convenir. Il signifie quelquefois, Mode, goût. Vous ne connaissez pas le bon genre. Cette parure est d'un nouveau genre. Dans ce sens, il est souvent familier. Il se dit également en parlant Des écrivains, des artistes, et signifie, Style, manière d'écrire, de travailler, d'exécuter. Cet écrivain a un genre d'écrire assez bizarre. Son genre est simple, élégant. Il s'est créé unnouveau genre, un genre ori ginal. Adopter un genre. Ce tableau est dans le genre du Corrège. Ce peintre travaille dans le genre de Albane, Genre manière. Genre faux. Ce musicien a un genre gracieux. Cet acteur a un genre qui lui est propre, un genre à lui. Il a introduit ce genre de déclamation. Il se dit encore, dans les BeauxArts, de Chacune de leurs parties ou divisions. Cet écrivain a excellé dans plusieurs genres. Il voudrait embrasser tous les genres. Le genre épique. Le genre didactique. Le genre descriptif. La rhétorique divise le discours oratoire en trois genres, le démonstratif, le délibératif et le judiciaire. Ce peintre s'est distingué dans le genre historique, dans le genre du paysage. Cet acteur joue tous les genres. Le genre comique. Le genre tragique. Etre le créateur d'un genre. Cette danse est du genre noble. Il se dit absolument, en Peinture, De tout ce qui n'est pas tableau d'histoire ou paysage comme les portraits, les représentations d'animaux, d'ustensiles de ménage, de fruits, etc. Peintre de genre. Tableau de genre. Etudier le genre. En Musique, Genre diatonique, genre chromatique, genre enharmonique, Le genre dans lequel on procède par tons, ou par semi-tons, ou par quarts de ton. GENRE, en Grammaire, se dit Du rapport des noms à ce qui est måle ou femelle, ou considéré abusivement comme tel. Le genre masculin et le genre fëminin. Plusieurs lanques, telles que le grec, le latin, l'allemand, etc., divisent les noms en trois genres, le masculin, le féminin et le neutre. La langue française n'a point de genre neutre. Indiquer le genre d'un nom. Adjectif des deux genres, de tout genre. Ce nom est du genre féminin. On appelle quelquefois Genre commun, Celuí des mots dont la terminaison est la même au féminin qu'au masculin. Poëte est un nom du genre commun. Fidèle sage, sont des adjectifs du genre commun. En Physiologie, Le genre nerveux, L'ensemble des nerfs distribués par tout le corps, ou La sensibilité physique en général. L'irritation du genre nerveux. Cette odeur allaque le genre nerveux. , GENT. s. f. Nation, race. En ce sens, il ne s'emploie au singulier que dans la poés poésie familière. La gent qui porte le turban, Les Turcs, la nation des Turcs. La gent moutonnière, Les moutons; ou, figurément, Les personnes qui font ce qu'elles voient faire qui suivent aveuglément l'exemple des autres. Au pluriel, il n'est usité que dans cette locution, Le droit des gens, Le droit des_nations. Violer le droit des gens. Respecter le droit des gens. Un traité du droit des gens. Hors de là, il signifie, Personnes, et il n'a point de singulier. Il veut au féminin les adjectifs ou les participes quile précèdent, et au masculin ceux qui le suivent. Ce sont de fines gens. Voilà des gens bien fins. De fort dangereuses gens. Ce sont des gens |