Images de page
PDF
ePub

correspondant au 28 de kabeath etsani, an 1261 de l'hé- 1845

gire mahométane.

(Sceau du pacha.)

Signé: ANTONIO DE BERAMENDI
Y FIERA, consul-général d'Es-
pagne.

Le serviteur du trône élevé par
Dieu,

BUTHILAM BEN-ALI. Que Dieu
l'assiste.

J. H. DRUMMOND HAY. Voici le document cité à l'art. 1. du traité précédent :

Louange à Dieu! l'ordre impérial auquel on doit obéissance, étant parvenu à l'employé actuel au port de Tanger (défendu par Dieu) pour replacer les limites de Ceuta comme elles étaient au tems des prédécesseurs de notre maître, à qui Dieu prête son appui, le susdit employé a ordonné, en vertu du commandement impérial, de remettre ces limites dans leur état primitif, conformément à l'art 1. et à sa réponse, du traité du 9 de schaabars de l'an de la date (25 août 1844), telles quelles étaient au tems de notre maître le protégé de Dieu, et au tems de ses prédécesseurs les généraux et les purifiés; et que l'on établira des piliers et des démarcations, afin qu'il ne reste point de doute ni de motif de discussion, en présence des médiateurs entre les deux gouvernemens, l'agent et consul général de la reine de la Grande Bretagne Drummond Hay; du consul-général plénipotentiaire et chargé d'affaires de l'Espagne, de la part de la reine, don Antonio de Beramendi; du général gouverneur de Ceuta, don Antonio Ordonez; de l'employé de la Cabila de Angera, le cheik Mohamed-Ben-Tay-etCanchua; et du kaïd de la garde de Ceuta, et y résidant actuellement, Cid Ahmed-el-Assary.

[ocr errors]

Les susdits se sont tous présentés pour vérifier les limites, et ils ont trouvé des restes visibles de celles qui existaient autrefois. La première de ces limites est depuis la mer de la Barranca Hafats Accadar, dans la partie du Tinidac, jusqu'à la mer de Jandac-Bab-el-Arais (Barranca de la porte de las Novias), qui est le lit des eaux au tems des pluies; et la première des limites du côté droit passant à la Barranca de Larais, est dans les limites de Ceuta, et le côté gauche appartient aux Maures; et l'agent médiateur établit les marques mentionnées

1845 auxdites limites, afin que l'on construisft des piliers de matériaux, ou d'autre chose, en grand nombre et sans opposition.

-Ledit médiateur établit également et plaça sur le terrain plat, entre les deux susdites Barrancas, un pilier de pierres, dans le but de mieux désigner les anciennes limites, telles qu'elles étaient autrefois; et chacune des parties pourra user des eaux d'une source qui est située dans le fond de la Barrancas de Larais, du côté de Ceuta,

27.

Note de Comte d'Aberdeen, Ministre des affaires étrangères de la GrandeBretagne au Comte de Westmoreland, Ministre britannique à Berlin, communiquée par celui-ci au cabinet prussien.*)

Londres, le 13 Mai 1845.

Mylord, Dans plusieurs de vos dernières dépêches vous rapportez comme une chose presque certaine que les états du Zollverein allemand, lors de la prochaine réunion de leurs plénipotentiaires, augmenteront considérablement les droits d'entrée sur quelques-uns des principaux articles de manufacture anglaise. Comme les ministres de S. M. accrédités près d'autres cours allemandes partagent aussi cette opinion et que, à ce qu'il paraît, il n'y a pas lieu d'espérer que les dits états reviendront sur leurs résolutions et adopteront une politique commerciale plus libérale, je juge de mon devoir de vous faire connaître d'après les pièces officielles les efforts tentés par le gouvernement de S. M. pour obtenir un résultat plus satisfaisant, et d'examiner en même tems certaines assertions avancées antérieurement par le cabinet prussien, et qui, si on les laissait inaperçues, seraient de nature à faire nafre des notions erronées non seulement sur des faits

*) Document important pour l'histoire diplomatique de l'union douanière d'Allemagne.

et placer dans ses limites les gardes qu'elle croira né- 1845 cessaires.

Il a été fait une copie de ce document le 23 de ramadan-el-mecadem 1260, correspondant au 7 octobre de l'an du Messie 1844.

(Sceau du pacha.)

Signé: E. W. A. DRUMMOND-Hay.

ANTONIO DE BERAMENDI.

Le serviteur de la cour élevée par Dieu, BUSILHAM-BEN-ALI, à qui Dieu fasse grace dans sa générosité.

27.

Note des Grafen Aberdeen an den brittischen Gesandten in Berlin Grafen Westmoreland zur Mittheilung an das preussische Cabinet.

London, am 13. Mai 1845.

Mylord! In mehreren Ihrer letzten Depeschen berichten Ew. Herrlichkeit, dass beinahe mit Gewissheit, anzunehmen sei, dass die Staaten des deutschen Zollvereins dei der bevorstehenden Zusammenkunft ihrer Bevollmächtigten die Zölle von einigen der wichtigsten Artikel brittischer Manufactur bedeutend erhöhen werden. Da die Gesandten Ihrer Majestät an andern deutschen Höfen diese Ansicht theilen und keine Hoffnung vorhanden zu seyn scheint, dass die besagten Staaten ihre Beschlüsse noch einmal erwägen und ein liberaleres System in ihrer Handelspolitik annehmen werden, so wird es mir zur Pflicht, die von Seiten der Regierung Ihrer Majestät im Verlauf des vergangenen Jahres angewendeten Bemühungen, ein befriedigenderes Einverständniss herbeizuführen, urkundlich aufzuzeichnen; so wie auch einen Rückblick auf gewisse früher von der preussischen Regierung aufgestellte Behauptungen zu werfen, welche, wenn sie unberichtigt bleiben sollten, geeignet wären, irrige Begriffe sowohl hinsichtlich vergangener Thatsachen, als auch rücksichtlich der allge Recueil gén. Tome VIII.

[ocr errors]

1845 passés, mais sur l'ensemble de la politique commerciale adoptée par le gouvernement de S. M.

Vous vous rappellerez, mylord, que le 3 avril dernier lorsque vous me communiquâtes le résultat d'une entrevue que vous eûtes avec le ministre des affaires étrangères de Prusse au sujet du traité de commerce qui se négociait alors entre les états du Zollverein et les EtatsUnis de l'Amérique du Nord, vous me dites que le baron de Bulow était d'avis qu'il s'offrait maintenant une occasion convenable pour la Grande-Bretagne et les pays du Zollverein de négocier un traité de commerce, basé sur une parfaite réciprocité. Vous me fîtes part de cette observation, attendu que vous ne saviez pas encore à cette époque que le baron de Bulow avait adressé le 19 mars précédent au ministre de Prusse près cette cour une dépêche qui contenait la réponse du gouvernement prussien aux observations consignées dans ma dépêche du 28 novembre 1843 sur la nature et la tendance du système suivi par les états du Zollverein à l'égard des intérêts commerciaux de la Grande-Bretagne. Cette réponse fut communiquée au gouvernement de S. M. le 28 mars 1844.

[ocr errors]

1

Aussi, bien qu'à la réception de votre dépêche le gouvernement de S. M. fût parfaitement instruit des vues générales du gouvernement prussien touchant les affaires commerciales et que par cette raison il ne s'attendît pas à un résultat très favorable, il envisagea cependant les paroles du baron de Bulow comme un indice de la part du gouvernement prussien de remplacer par une meilleure entente les démêlés commerciaux qui s'étaient élevés entre le gouvernement de S. M. et ceux des états du Zollverein, et comme je supposai que le baron de Bulow ne vous aurait pas fait la communication dont vous m'avez parlé s'il n'eût eu en vue des propositions précises qui servissent de base aux négociations mentionnées par lui; je vous chargeai de notifier à ce ministre que le gouvernement de S. M. s'occuperait très volontiers de ces propositions et qu'il s'abstiendrait avec plaisir de faire les observations dans le cas contraire aurait exigées la dépêche du baron de Bulow, adressée sous la date du 19 mars au docteur Bunsen, dans l'espérance que ces ouvertures amènerai

que

meinen Handelspolitik der Regierung Ihrer Majestät zu 1845

erzeugen.

Ew. Herrlichkeit werden sich erinnern, dass am 3. April vorigen Jahres bei Mittheilueg einer Unterredung mit dem preussischen Minister der auswärtigen Angelegenheiten in Betreff des damals zwischen den Staaten des Zollvereins und den Vereinigten Staaten von Nordamerika in Unterhandlung stehenden Handelsvertrags Sie mich benachrichtigten, dass der Baron Bülow der Meinung sey, es biete sich jetzt eine schickliche Gelegenheit zur Negotiation eines auf die Grundlage der Reciprocität gegründeten Handelstractats zwischen, Grossbritannien und den Staaten des Zollvereins dar. Ew. Herrlichkeit berichteten mir diese Bemerkung, indem Sie zu jener Zeit noch nicht unterrichtet davon waren, dass der Baron Bülow am vorhergehenden 19. März dem preussischen Minister an diesem Hofe eine Depesche übermacht hatte, welche die Antwort der preussischen Regierung auf die in meiner Depesche am 28 Nov. 1843 enthaltenen Bemerkungen über die Natur und Tendenz des von den Staaten des Zollvereins befolgten Systems rücksichtlich der brittischen Handelsinteressen enthielt. Diese Antwort wurde der Regierung Ihrer Majestät am 28 März 1844 mitgetheilt.

[ocr errors]

Obgleich die Regierung Ihrer Majestät daher bei Empfang der Depesche Ew. Herrlichkeit von den allgemeinen Ansichten der preussischen Regierung rücksichtlich der Angelegenheit des Handels vollkommen unterrichtet war und sich aus diesem Grunde auch keinen sehr lebhaften Erwartungen eines günstigen Resultates hingab, so betrachtete sie doch die Aeusserung des Baron Bülow als das Anzeichen eines Wunsches von Seiten der preussischen Regierung, die Handelsstreitigkeiten, welche sich zwischen der Regierung Ihrer Majestät und den Regierungen der Staaten des Zollvereins erhoben hatten, durch ein besseres Einverständniss zu ersetzen; und als ausgemacht voraussetzend, dass der Baron Bülow die von Ihnen berichtete Aeusserung nicht ausgesprochen haben würde, ohne bestimmte Vorschläge, auf welche die von ihm angedeuteten Unterhandlungen zu begründen sein möchten, im Auge zu haben, erging an Ew. Herrlichkeit die Instruction, diesen Minister zu benachrichtigen, dass es der Regierung Ihrer Majestät sehr angenehm sein würde, diesen Vorschlägen ihre Auf

« PrécédentContinuer »