La pitié: poèmeL. G. Michaud, 1822 - 230 pages |
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à-la-fois affreux arts asile assassin Athènes barbare beauté beaux bienfaits bonheur bonté bourreaux cachot carnage Carron champs char charmes cher ciel cieux cœur Conciergerie consolant courage crime cris cruel Delille deuil Dieu dieux directoire douce douleur doux Élysée enfants époux exil fatal fille fleurs flots frère funeste fureur gémit généreux gloire guerre hameaux Hélas heureux hommes horrible hymen infortuné JACQUES DELILLE John Howard jour l'échafaud Lamballe larmes lieux lois long-temps Louis XVI Madame du Barry mains malheur Marie-Antoinette maux métempsycose Milton misère monde monuments mort noble outrage parents patrie peine père peuple plaisirs pleurs prince princesse prison prison du Temple prisonniers Rapinat reine Robespierre rois royale Saint-Domingue sang sanglant scènes secours seul sœur sort souillé Sparte Suisse supplice Temple tendre Pitié tendresse terre touchante tout-à-coup tremblant trépas trève tribunal tribunal révolutionnaire Trieste triste trône Troyens tyrans vainqueurs vengeance vertu victimes vieillard voix yeux zèle
Fréquemment cités
Page 221 - Comme il n'ya pas sur ces heureux bords de 'grandes routes commodes pour les voitures, le pays est peu fréquenté par les voyageurs, mais il est intéressant pour des contemplatifs solitaires qui aiment à s'enivrer à loisir des charmes de la nature, et à se recueillir dans un silence que ne trouble aucun autre bruit que le cri des aigles, le ramage entrecoupé de quelques oiseaux, et le roulement des torrens qui tombent de la montagne.
Page 221 - C'est ainsi que la substance du faible est toujours employée au profit du puissant. Il n'ya dans l'île qu'une seule maison, mais grande, agréable et commode, qui appartient à l'hôpital de Berne ainsi que l'île, et où loge un receveur avec sa famille et ses domestiques. Il y entretient une nombreuse basse-cour, une volière, et des réservoirs pour le poisson.
Page 215 - C'est ici qu'il faut se donner le spectacle des choses humaines. Qu'on voie dans l'histoire de Rome tant de guerres entreprises, tant de sang répandu, tant de peuples détruits, tant de grandes actions, tant de triomphes, tant de politique, de sagesse, de prudence, de constance, de courage, ce projet d'envahir tout, si bien formé, si bien soutenu, si bien fini, à quoi aboutit-il qu'à assouvir le bonheur de cinq ou six monstres...
Page 109 - Hélas ! lorsque l'hymen préparait sa couronne , Comme l'herbe des champs , le trépas vous moissonne ; Même heure , même lieu, vous virent immoler. Ah! des yeux maternels quels pleurs durent couler! Mais vos noms, sans vengeur, ne seront pas sans gloire ; Non : si ces vers touchants vivent dans la mémoire, Ils diront vos vertus.
Page 221 - L'île dans sa petitesse est tellement variée dans ses terrains et ses aspects qu'elle offre toutes sortes de sites et souffre toutes sortes de cultures. On y trouve des champs, des vignes, des bois, des vergers, de gras pâturages ombragés de bosquets et bordés d'arbrisseaux de toute espèce dont le bord des eaux entretient la fraîcheur...
Page 201 - Citoyen président, je vous invite à vouloir bien observer à l'accusée qu'elle n'a pas répondu sur le fait dont a parlé le citoyen Hébert, à l'égard de ce qui s'est passé entre elle et son fils.
Page 215 - ... de constance, de courage, ce projet d'envahir tout, si bien formé, si bien soutenu, si bien fini, à quoi aboutit-il qu'à assouvir le bonheur de cinq ou six monstres? Quoi! ce Sénat...
Page 220 - S'il ya moins de cultures de champs et de vignes, moins de villes et de maisons, il ya aussi plus de verdure naturelle, plus de prairies, d'asiles ombragés de bocages, des contrastes plus fréquents et des accidents plus rapprochés. Comme il n'ya pas sur ces heureux bords de grandes...
Page 220 - Bienne sont plus sauvages et romantiques* que celles du lac de Genève, parce que les rochers et les bois y bordent l'eau de plus près; mais elles ne sont pas moins riantes. S'il ya moins de culture de champs et de vignes, moins de villes et de maisons, il ya aussi plus de verdure naturelle, plus de prairies, d'asiles ombragés...
Page 220 - DE toutes les habitations où j'ai demeuré ( et jen ai eu de charmantes), aucune ne m'a rendu si véritablement heureux , et ne m'a laissé de si tendres regrets, que l'île de Saint-Pierre, au milieu du lac de Bienne. Cette petite île, qu'on appelle à Neuchâtel l'île de la Motte , est bien peu connue, même en Suisse.