Recueil des discours, rapports et pièces diverses lus dans les séances ... de l'Académie, Volume 1

Couverture
1856 - 117 pages
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 107 - En 1823, à l'âge de cinquante ans, après avoir étudié les diverses théories morales enfantées par la raison humaine dans tous les pays et dans tous les siècles, M. Droz publia le résumé rie ses recherches sous ce titre : Philosophie morale, ou des différents systèmes sur la science de la vie.
Page 534 - On entendit des voix qui disaient dans la nue : — «Jeune ange, Dieu sourit à ta gloire ingénue; Viens, rentre dans ses bras pour ne plus en sortir; Et vous, qui du Très-Haut racontez les louanges, Séraphins, prophètes, archanges, Courbez-vous, c'est un roi; chantez, c'est un martyr!
Page 479 - En prenant plus d'étendue, et en étaat plus entremêlé d'exemples, son travail, souvent ingénieux, deviendrait d'une lecture plus attachante et d'un intérêt durable. L'Académie ne décerne pas le Prix, parce que le sujet n'est pas rempli; mais elle reconnaît le talent; et elle accorde la plus forte part du Prix à l'auteur de ce premier ouvrage, facile à perfectionner. Cet auteur est M. Edmond Arnould, professeur de littérature étrangère à la faculté des lettres de Poitiers. Un second...
Page 177 - ... purement humain; ces sortes de scènes sont extrêmement difficiles; c'est la part de la poésie. Car, de même que nous avons nombre d'ouvrages au théâtre où le trop grand développement des sentiments et des caractères étouffe l'action, si bien que les personnages semblent des statues qui rêvent dans le vide, de même nous voyons d'autres pièces dans lesquelles les événements ou, pour mieux dire, les accidents se multiplient de telle sorte qu'il ne reste plus la moindre place ni pour...
Page 683 - De lumière et d'obscurité, De néant et de gloire étonnant assemblage, Astre fatal aux rois comme à la liberté ; Au plus haut de ton cours porté par un orage, Et par un orage emporté, Toi, qui n'as rien connu, dans ton sanglant passage, D'égal à ton bonheur que ton adversité; Dieu mortel, sous...
Page 120 - L'Assemblée choisit pour président l'auteur de ce programme, et elle l'appliqua servilement. Elle crut avoir tout fait, parce qu'elle avait tout changé ou tout détruit. On aurait pu lui rappeler qu'il ne faut qu'une cognée et un quart d'heure pour abattre le plus beau chêne de nos forêts, et qu'il faut un siècle pour le remplacer. Mais elle ne comptait pas plus avec le temps qu'avec la nature. Elle fit la guerre à l'un et à l'autre, sous prétexte de la faire aux préjugés. La durée avait...
Page 100 - Et toutefois, à la fin du dixhuitième, tous les cœurs y étaient tellement imprégnés du sentiment national que nulle province n'a fourni à la patrie menacée des bataillons de volontaires plus nombreux, plus intrépides, plus prodigues de leur vie. Cette terre généreuse n'a cessé de produire des héros que lorsque la France eut cessé de combattre. Elle a montré la même fécondité dans le domaine de...
Page 248 - Je parle ici devant des hommes à qui l'expérience de la vie a enseigné ce qu'elle m'a appris à moi-même; et l'on me croira, si je dis qu'en lisant les ouvrages de mon prédécesseur, je n'y ai point cherché nos dissentiments : c'était au moins inutile. Je n'aime point la contention avec les vivants ; j'en aurais horreur avec ceux qui ne sont plus. Non ; j'ai cherché dans M.
Page 99 - ... courage de ses enfants. La Franche-Comté de Bourgogne est comme le Tyrol de la France : une nature grandiose et pittoresque y tient lieu de monuments, et le cœur de l'homme semble emprunter à cette nature quelque chose de sa force et de sa grandeur. Sur les flancs du Jura, défrichés par les moines , au milieu des forêts de sapins et dans les gorges profondes que creusent le Doubs et ses affluents, il s'est formé une race austère, énergique, intelligente, jadis passionnée pour ses antiques...
Page 105 - Il sut se préserver non-seulement du malheur, mais de l'ennui, qu'il regardait aussi comme un malheur. Et pour fuir cet ennemi, il en revient toujours à son goût prédominant, celui de la retraite. « D'abord, dit« il, on s'y garantit d'une foule d'importuns et d'oisifs.

Informations bibliographiques