L'esprit du marquis d'Argens, ou Recueil de pensées philosophiques, tirées de ses ouvrages, Volume 1

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Chez Chrêtien-Frédéric Woss, 1775
 

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Fréquemment cités

Page 355 - Son pied fe trouva malhcureufcment engagé dansl'étrier; & le cheval l'cntraina, fans que perfonne olat la fecourir; l'étiquette s'y oppofoit formellement; car il eft défendu à quelque homme que ce foit, fous peine de la vie , de toucher le pied d'une Reine d'Efpagne.
Page 158 - ... de la nature. Il y aura des vices » tant qu'il y aura des hommes ; mais le mal...
Page 360 - Anglois, où il n'avoit quelque chose contre les François; d'Italiens où il ne se trouve d'idées folles; d'Espagnols qui ne soient farcis de miracles, et de François où l'Auteur ne se loue dans la Préface.
Page 88 - ... Votre très-cher frere l'Auteur des Lettres Juives a vu les chofes par luimême , & voici comme il nous les rend. «Quand à la Religion , dit- il (<z) , cha«que Anglois paroît en avoir une à fa «mode. Si l'on obligeoit tous les habi...
Page 177 - Il n'eft point de louanges qu'on ne reçoive volontiers , & qu'on ne croie mériter quand on, eft revêtu d'un pouvoir égal au pouvoir des Dieux-mêmes, Le point de l'affaire étoit de trouver un yafe aflez grand pour ce pouTon.
Page 111 - XXXI. j2) plus nombreufe. Elle contient ce ramas de libertins & d'efprits forts , dont la débauche, au lieu de l'étude & de la méditation décide de la croyance. Il en eft peu , qui au milieu de leurs égaremens , n'aient malgré eux des retours vers la vérité.
Page 110 - Las de ne pouvoir comprendre toute l'étendue de la Divinité , & rebutés de certaines difficultés dont ils ne pouvoient trouver la folution , ils ont cru qu'ils étoient en droit de nier l'exiftence d'un Dieu , parce qu'ils ne pouvoient fonder fon immenfe profondeur ; comme fi notre ignorance des opérations d'un être étoit une raifon pour nier fon exiftence. Nous voyons tous les jours des effets & des productions dans la nature , dont nous ne connoiflons pas les cauiès.
Page 407 - Ouvrages d'Efprit; & ce qu'il ya de particulier, c'eft que fouvent leurs Décidons valent mieux que celles des Hommes. Elles ont une certaine Délicatefle naturelle, qui, n'étant pas gâtée par des Etudes mal digérées, rend leur Goût beaucoup plus fin & plus afluré, que •n'eft celui des Demi-Savans.
Page 407 - Defèfpoir qu'on né le crût pas en état de deviner les Enigmes du Mercure Galant , & de compofer un Madrigal. Les Femmes veulent aufli décider fouverainement des Ouvrages d'Efprit; & ce qu'il ya de particulier, c'eft que fouvent leurs Décidons valent mieux que celles des Hommes.
Page 286 - Il s'endormit ; & , pendant fon fomMieil , il parla continuellement, & débita mille extravagances. Il converfoit avec tous les démons , il parloit avec fes camarades , qu'il croyoit magiciens , ainfi que lui. Après quatre ou cinq heures de fommeil , il s'éveilla, &e fe trouva dans le même endroit où il s'étoit couché.

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