Histoire des révolutions de la république romaine, Volume 2

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Lequien, fils, 1830
 

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Page 268 - Romains, des gens avancés en âge, ou des lâches , dont on ne pouvoit espérer aucun service '. Enfin , ce généreux Romain parla avec tant de force contre ses propres intérêts , qu'il fit résoudre la continuation de la guerre. Et sans vouloir entrer dans sa maison , ni voir sa femme et ses...
Page 267 - Romains il reviendrait à Carthage reprendre ses fers : on lui fit même entendre que sa vie dépendoit du succès de sa négociation. Il ne tint pas au sénat que la paix ne se fît, ou du moins l'échange des prisonniers. Cette compagnie crut ne pouvoir acheter trop cher la liberté et la conservation d'un citoyen comme Régulus.
Page 15 - ... leur étoient suspects. Appius feignoit de n'y point prétendre ; et, pour inspirer à ses collègues le dessein d'y renoncer, il déclaroit publiquement qu'ayant rempli tous les devoirs de bons citoyens, par le travail assidu d'une année entière, il étoit juste de leur accorder du repos et des successeurs. Mais ses liaisons publiques, et dont il ne se...
Page 268 - Rome , fit connoître au sénat qu'avec un peu de constance, et en continuant la guerre , on achèverait de soumettre les Carthaginois. Qu'à l'égard de l'échange des prisonniers , tout l'avantage seroit du côté des ennemis, qui avoient à Rome leurs principaux officiers et leurs meilleurs soldats ; au lieu que les Carthaginois n...
Page 357 - Jugurtha poussoit lesiège avec une nouvelle ardeur. Adherbal , réduit à l'extrémité , écrit de nouveau au sénat, et il conjure les Romains, par les services de Massinissa son aïeul, de lui sauver au moins la vie. « Disposez comme il vous plaira « du royaume de Numidie, leur dit ce foible « prince dans sa lettre, mais ne permettez pas « que je tombe dans les mains d'un tyran et du « meurtrier de ma maison. » Les plus honnêtes gens du sénat , et ceux qui n'avoient point été corrompus...
Page 178 - ... un crime de conduire le peuple romain dans une terre captive , et de préférer le pays vaincu à la patrie victorieuse. Il ajouta , qu'il lui paroissoit impossible que deux villes si puissantes pussent demeurer long-temps en paix , vivre sous les mêmes lois, et ne former cependant qu'une seule république : qu'il se formeroit insensiblement de ces deux villes deux états...
Page 139 - Les deux consuls, dont nous venons de parler , étant entrés en charge , et voyant que , depuis les conquêtes et l'agrandissement de la république , ces deux officiers ne suffisoient pas pour remplir toutes leurs obligations , proposèrent d'en augmenter le nombre, et d'ajouter aux deux premiers questeurs , qui ne sortoient point de Rome , deux autres qui suivissent les consuls et les généraux à l'armée , pour tenir compte des dépouilles des ennemis, pour vendre le butin , et sur-tout pour...
Page 55 - Virginius, il dépêcha secrètement un exprès à ses collègues qui commandoient l'armée, pour les prier de faire arrêter Virginius sous quelque prétexte ; et du moins de ne lui point donner congé de revenir à Rome. Il se flattoit que , faute de comparoître dans le temps marqué, il seroit alors autorisé à remettre sa fille entre les mains de Claudius ; mais son courrier arriva trop tard au camp. Il avoit été prévenu par le fils de Numitorius et par un frère d'Icilius, qui avoient déjà...
Page 108 - ... la plus redoutable de la république. Comme un esprit de conquête étoit le dessein général de la nation, le roi Servius, pour avoir une ressource assurée et d'hommes et de finances, avoit ordonné, comme nous l'avons déjà dit, qu'il se feroit tous les cinq ans un dénombrement de tous les citoyens romains, avec une évaluation exacte des biens de chaque particulier : le prince, ou le magistrat par ce dénombrement savoit...
Page 388 - Jugurtha, qu'il se repentoit d'un pareil engagement, et qu'il demandoit l'alliance et l'amitié des Romains : on leur répondit en ces termes : « Le sénat et le peuple romain n'oublient ni « les services ni les injures : puisque Bocchus...

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