Lettres choisies du révérend père Pierre-Jean de Smet de la Compagnie de Jésus, missionnaire aux États-Unis d'Amérique: 2. série 1855-1861

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F. Haenen, 1876 - 416 pages
 

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Fréquemment cités

Page 383 - Heureux celui qui souffre patiemment les tentations et les maux, parce que, lorsque sa vertu aura été éprouvée, il recevra la couronne de vie que Dieu a promise à ceux qui l'aiment.
Page 368 - Pierre ouvrit la bouche et dit : En vérité, je vois bien que Dieu ne fait point acception des personnes, mais qu'en toute nation , celui qui le craint et pratique la justice lui est agréable.
Page 148 - II voulait dire qu'elles n'étaient pas de simples solitaires qui ne travaillent qu'à leur propre perfection. « Vous êtes, leur ajouta-t-il, comme les Robes noires, nos Pères ; vous travaillez pour les autres. Ah, si nous avions là-haut deux ou trois de vous autres, nos femmes et nos filles auraient plus d'esprit, et seraient meilleures chrétiennes.
Page 146 - We may hope, with regard to these holy women, that before the end of the year they will des pensionnaires, des orphelines, des filles du dehors et des Négresses, elles ajouteront encore le soin des malades de l'hôpital, et d'une maison de refuge pour les femmes de vertu suspecte: peut-être même que, dans la suite, elles pourront aider à donner régulièrement chaque année la retraite à un grand nombre de dames, selon le goût que nous leur en avons inspiré. Tant d'œuvres de charité suffiraient...
Page 364 - Et le Roi leur répondra : Je vous le dis en vérité, autant de fois que vous l'avez fait à l'égard de l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi-même que vous l'avez fait.
Page 147 - A les entendre, on s'apercevait aisément qu'ils avaient plus de goût et de plaisir à chanter ces saints cantiques que le commun des sauvages, et même beaucoup de Français, n'en trouvent à chanter des chansons frivoles et souvent dissolues. , « On serait étonné, comme je l'ai été moi-même en arrivant dans cette mission, de voir qu'un grand nombre de nos Français ne sont pas, à beaucoup près, aussi bien instruits de la religion que le sont ces néophytes.
Page 146 - ... Dieu, sans que l'observance religieuse en souffre. Pour moi je crains fort que, s'il ne leur vient pas du secours, elles ne succombent sous le poids de tant de fatigues. Ceux qui, avant que de les connaître, disaient qu'elles venaient trop tôt, et en trop grand nombre, ont bien changé de...
Page 270 - Badin était un de ces jeunes séminaristes sulpiciens dont l'auteur du Génie du Christianisme a écrit : « Ces compagnons de voyage m'auraient mieux convenu quatre ans plus tôt : de chrétien zélé que j'avais été, j'étais devenu un esprit fort, c'est-à-dire un esprit faible.
Page 147 - Ce spectacle, qui était nouveau, attirait grand monde dans l'Eglise, et inspirait une tendre dévotion. Dans le cours de la journée, et après le souper, ils chantaient souvent, ou seuls ou tous ensemble, diverses prières de l'Eglise, telles que sont le Dies ira, etc., Vexilla Regis, etc., Stabat Mater, etc.
Page 147 - Ces fatigans voyages l'ont extrêmement vieilli; mais son zèle, plein de feu et d'activité, semble lui donner de nouvelles forces. Les Illinois n'eurent point d'autre maison que la nôtre, pendant les trois semaines qu'ils demeurèrent dans cette ville : ils nous charmèrent par leur piété, et par leur vie édifiante. Tous les soirs ils récitaient le chapelet à deux chœurs, et tous les matins ils entendaient ma Messe, pendant laquelle, sur-tout les Dimanches et les Fêtes, ils chantaient différentes...

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