Œuvres, Volume 1Compagnie des Libraires, 1767 |
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
affez AGRIPPINE ainfi ainſi ALEXANDRE allarmes Allez amant amour ANDROMA Andromaque ANTIGONE ATTALE auffi avoit AXIAN Britannicus BURRH Burrhus c'eft C'eſt Céfar CHICANE CHICANE A U CHICANEAU Ciel CLEOFILE CLÉONE COMTESSE courroux Créon crime cruel d'Hector DANDI DANDIN deffein déja Dieux douleur Eft-ce ennemis eſt ETEOCLE étoient étoit fang fans doute fecrets femble feroit fervir fes yeux feul fœur foins foit fon cœur fon fils fonge font fouffrir foupirs fous frère fuis fuivi fujet funefte gloire grace Grecs haine Hélas HEMON HERMIONE ISABELLE j'ai JEAN RACINE JOCAST jufte JUNIE l'amour L'INTIM L'INTIM É laiffe LEANDRE m'en Madame malheur Monfieur mort n'eft n'eſt Narciffe NARCISSE Néron OLYMPE Orefte OREST paffe père perfonne PETIT-J E A PETIT-JEAN plaifir pleurs Polinice Porus Prince Princeffe puiffe PYLAD PYRRH Pyrrhus refte Rois s'eft Seigneur ſes ſon Taxile Thèbes Tragédie trépas Trône vainqueur veux vois vous-même
Fréquemment cités
Page 224 - Chère épouse, dit-il en essuyant mes larmes, J'ignore quel succès le sort garde à mes armes ; Je te laisse mon fils pour gage de ma foi : S'il me perd, je prétends qu'il me retrouve en toi Si d'un heureux hymen la mémoire t'est chère, Montre au fils à quel point tu chérissois le père.
Page 239 - Je ne t'ai point aimé, cruel ? Qu'ai-je donc fait ? J'ai dédaigné pour toi les vœux de tous nos princes, Je t'ai cherché moi-même au fond de tes provinces ; J'y suis encor, malgré tes infidélités, Et malgré tous mes Grecs honteux de mes bontés.
Page 383 - Vous n'aurez point pour moi de langages secrets ; J'entendrai des regards que vous croirez muets ; Et sa perte sera l'infaillible salaire D'un geste ou d'un soupir échappé pour lui plaire.
Page 190 - Non, non, d'un ennemi respecter la misère, Sauver des malheureux, rendre un fils à sa mère, De cent peuples pour lui combattre la rigueur, Sans me faire payer son salut de mon cœur, Malgré moi, s'il le faut, lui donner un asile : Seigneur, voilà des soins dignes du fils d'Achille.
Page 371 - J'aimais jusqu'à ses pleurs que je faisais couler. Quelquefois, mais trop tard, je lui demandais grâce ; j'employais les soupirs, et même la menace. Voilà comme occupé de mon nouvel amour, Mes yeux sans se fermer ont attendu le jour. Mais je m'en fais peut-être une trop belle image.
Page 228 - Fais connaître à mon fils les héros de sa race ; Autant que tu pourras conduis-le sur leur trace : Dis-lui par quels exploits leurs noms ont éclaté, Plutôt ce qu'ils ont fait que ce qu'ils ont été : Parle-lui tous les jours des vertus de son père; Et quelquefois aussi parle-lui de sa mère.
Page 211 - Mon innocence enfin commence à me peser. Je ne sais de tout temps quelle injuste puissance Laisse le crime en paix et poursuit l'innocence. De quelque part sur moi que je tourne les yeux, Je ne vois que malheurs qui condamnent les dieux.
Page 183 - Avant que tous les Grecs vous parlent par ma voix , Souffrez que j'ose ici me flatter de leur choix , Et qu'à vos yeux , seigneur, je montre quelque joie , De voir le fils d'Achille et le vainqueur de Troie. Oui , comme ses exploits...
Page 240 - Vous ne répondez point! Perfide, je le voi, Tu comptes les moments que tu perds avec moi ! Ton cœur, impatient de revoir ta Troyenne , Ne souffre qu'à regret qu'une autre t'entretienne. Tu lui parles du cœur, tu la cherches des yeux...
Page 238 - Est-il juste, après tout, qu'un conquérant s'abaisse Sous la servile loi de garder sa promesse? Non, non, la perfidie a de quoi vous tenter; Et vous ne me cherchez que pour vous en vanter. Quoi? sans que ni serment ni devoir vous retienne, Rechercher une Grecque, amant d'une Troyenne?