Les chef-d'œuvres dramatiques de messieurs Corneille avec le jugement des sçavans à la suite de chaque pièce, Volume 2éditeur non identifié, 1760 |
Expressions et termes fréquents
affez aime Ainfi ALBIAN amour ANTIOCH ANTIOCH US ANTIOCHUS ARCAS ARIAN auffi c'eft C'eſt CAMILLE CECIL ceffe Ciel CLEOPATRE COMTE COMTE D'ESSEX conferver connoître courroux crime deftin dois douleur doux DUCHESSE ELISABETH eſt EUDOX EXUPER Exupere fang fans doute fauver fçai fçait fçaurai fçavez fecret fens feroit fervir feul fils flamme fœur foin foit fon cœur fouffrir foupçon foupirs fous fouvenir frere fuis fujet funefte fupplice fur moi Galba gloire grace haine HERACLIUS hymen j'ai j'en jufte l'amour l'Empire l'hymen l'un & l'autre LACUS laiffe LAONICE Léonce LEONTINE m'en Madame main MARTIA MARTIAN mort n'eft Naxe NERIN ORONTE OTHON paffe Parthes penfe pere PHEDRE PHOCA Pifon PIRIT HOUS Pirithous PLAUTINE preffe Prince Princeffe puiffe Puifque PULCHERIE raifon refpect refte régner Reine rien RODOGUNE s'eft s'il SALSBURY SCENE Seigneur SELEUCUS tems Théfée TIMAGENE tremble trifte Trône tyran venger veux Vinius vœux yeux
Fréquemment cités
Page 134 - O malheureux Phocas ! ô trop heureux Maurice ! Tu recouvres deux fils pour mourir après toi, Et je n'en puis trouver pour régner...
Page 63 - Enfin, grâces aux Dieux, j'ai moins d'un ennemi : La mort de Séleucus m'a vengée à demi. Son ombre, en attendant Rodogune et son frère, Peut déjà de ma part les promettre à son père : Ils le suivront de près, et j'ai tout préparé Pour réunir bientôt ce que j'ai séparé.
Page 82 - J'en ai semé beaucoup; et depuis quatre lustres Mon trône n'est fondé que sur des morts illustres : Et j'ai mis au tombeau, pour régner sans effroi, Tout ce que j'en ai vu de plus digne que moi. Mais le sang répandu de l'empereur Maurice, Ses cinq fils à ses yeux envoyés au supplice.
Page 64 - II vaut mieux mériter le sort le plus étrange. Tombe sur moi le ciel, pourvu que je me venge ! J'en recevrai le coup d'un visage remis...
Page 64 - Trône, à t'abandonner je ne puis confentir; Par un coup de tonnerre il en vaut mieux fortir. Tombe fur moi le ciel , pourvu que je me venge. Voilà du ftyle très-fort , 8e peut-être trop.
Page 97 - On ne dit point comment vous trompâtes Phocas, Livrant un de vos fils pour ce prince au trépas, Ni comme, auprès du sien étant la gouvernante*, Par une tromperie encor plus importante...
Page 82 - Monte par la révolte à la toute-puiflance , Qui de fimple foldat à l'Empire élevé > Ne l'a que par le crime acquis & confervé ; Autant que fa fureur s'eft immolé de têtes, Autant...
Page 294 - Et donnons, s'il se peut, aux ingrats à trembler. Vous figurez-vous bien son désespoir extrême, Quand, dégouttante encor du sang de ce qu'il aime, Ma main , offerte au roi dans ce fatal instant, Bravera jusqu'au bout la douleur qui l'attend...
Page 180 - Quelque tache en mon sang que laissent mes ancêtres, Depuis que nos Romains ont accepté des maîtres, Ces maîtres ont toujours fait choix de mes pareils Pour les premiers emplois et les secrets conseils : Ils ont mis en nos mains la fortune...
Page 134 - Héraclius en mes mains est remis ; Je tiens mon ennemi, mais je n'ai plus de fils. Que veux-tu donc, nature, et que prétends-tu faire? Si je n'ai plus de fils, puis-je encore être père? De quoi parle à mon cœur ton murmure imparfait? Ne me dis rien du tout, ou parle tout à fait.