Petite bibliothèque des théatres, contenant un recueil des meilleures pieces du théatre françois, tragique, comique, lyrique & bouffon, depuis Porigine des spectacles en France, jusqu'à nos jours, Volume 39Au Bureau de la Petite bibliotheque des théatres, 1787 |
Expressions et termes fréquents
ACOMAT acte Adieu AGRIPPINE aime ALBINE Allez amant amour Amurat ANTIOCHUS ARSACE assez ATALIDE avoit Bajazet Bérénice bontés Britannicus Burrhus c'en César cher Ciel cœur connois Corneille Cour courroux crainte crime cruel d'Agrippine déja derniere desirs dessein Dieux dis-je discours disgrace douleur Empereur enfin esclave étoit Fatouville frere funeste fureur gloire grace Hélas heureux hymen ingrat j'ai j'ose jaloux jour Junie l'aime l'amour l'Empereur l'Empire l'ingrat l'interrompant l'univers laisse larmes lieux loix long-tems m'aime m'en Madame main malheur moi-même momens mort n'étoit Narcisse Néron Orcan OSMIN Pallas parler paroître PAULIN pensée périls peuple peut-être Phénice Piece plaire pleurs Poëte pouvoit prêt Prince prompt Racine reconnoissance Reine rien rival Rome ROXANE s'il sais sang SCENE PREMIERE SCENE VII secret Seigneur Sénat Séneque seul soins sort soupçons soupirs Sultan tems tendresse Théatre Titus Tragédie triste trouble vais vertu veut veux vœux vois vous-même yeux Zaïre ZATIME ZATRE ZAYRE
Fréquemment cités
Page 9 - Certes, plus je médite, et moins je me figure Que vous m'osiez compter pour votre créature, Vous dont j'ai pu laisser vieillir l'ambition Dans les honneurs obscurs de quelque légion...
Page iii - Les personnages tragiques doivent être regardés d'un autre œil que nous ne regardons d'ordinaire les personnages que nous avons vus de si près. On peut dire que le respect que l'on a pour les héros augmente à mesure qu'ils s'éloignent de nous : major e longinquo reverentia.
Page xxxii - Au lieu d'une action simple, chargée de peu de matière, telle que doit être une action qui se passe en un seul jour, et qui , s'avançant par degrés vers sa fin , n'est soutenue que par les intérêts, les sentiments et les passions des personnages...
Page 17 - De cette nuit, Phénice, as-tu vu la splendeur? Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa grandeur? Ces flambeaux, ce bûcher", cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée, Cette foule de rois, ces consuls, ce sénat, Qui tous de mon amant empruntaient leur éclat...
Page 17 - Tous ces yeux qu'on voyait venir de toutes parts Confondre sur lui seul leurs avides regards ; Ce port majestueux, cette douce présence. Ciel ! avec quel respect et quelle complaisance Tous les cœurs en secret l'assuraient de leur foi ! Parle : peut-on le voir sans penser, comme moi, Qu'en quelque obscurité que le sort l'eût fait naître, Le monde en le voyant eût reconnu son maître?
Page 70 - D'amis et de soldats une troupe hardie Aux portes du palais attend notre sortie ; La sultane d'ailleurs se fie à mes discours : Nourri dans le sérail, j'en connois les détours ; Je sais de Bajazet l'ordinaire demeure; Ne tardons plus, marchons; et, s'il faut que je meure, Mourons; moi, cher Osmin, comme un visir; et toi, Comme le favori d'un homme tel que moi.
Page 68 - Seigneur, j'ai tout prévu pour une mort si juste; Le poison est tout prêt. La fameuse Locuste A redoublé pour moi ses soins officieux : Elle a fait expirer un esclave à mes yeux: Et le fer est moins prompt pour trancher une vie, Que le nouveau poison que sa main me confie.
Page xii - Pour toute ambition, pour vertu singulière, II excelle à conduire un char dans la carrière, A disputer des prix indignes de ses mains, A se donner lui-même en spectacle aux Romains, A venir prodiguer sa voix sur un théâtre, A réciter des chants qu'il veut qu'on idolâtre ; Tandis que des soldats, de moments en moments, Vont arracher pour lui les applaudissements.