Théâtre de P. Corneille, avec les commentaires de Voltaire, Volume 10Ches Bossange, Masson et Besson, 1797 |
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Théâtre de P. Corneille, avec les commentaires de Voltaire, Volume 10 Pierre Corneille Affichage du livre entier - 1797 |
Théâtre de P. Corneille, avec les commentaires de Voltaire. Tome ..., Volume 10 Pierre Corneille Affichage du livre entier - 1796 |
Théâtre de P. Corneille, avec les commentaires de Voltaire. Tome ..., Volume 10 Pierre Corneille Affichage du livre entier - 1795 |
Expressions et termes fréquents
acte AGÉ Agésilas AGLA AGLATIDE aime ALBI ALBIANE Allez amant amour assez auroit BARCÉE bonheur CAMILLE Carthage charmes choisir choix ciel cœur Corneille COTY courroux crime d'Othon destin devoir diadême dieux digne dire donne douleur doux Elpinice époux ERY X Eryxe étoit flâme FLAV foiblesse froide Galba gendre GESI GLA TID gloire grace haine HERMINIE héros hymen j'ai j'aurois j'en jaloux l'aimer l'ame l'amour l'empire l'hymen Lacus Lælius laisse Lépide Lysander m'aime m'en madame main Mairet maître malheur MANDA Mandane MARTIA MARTIAN Massinisse MÉZÉTULLE n'en Néron Numidie OTHO Othon parler père pièce PIN ICE Pison PLAU PLAUT Plautine pourroit prince qu'à qu'Othon qu'un reconnoissance régner reine rien rois Romains Rome s'il sais sang SCENE Scipion seigneur sentimens seroit seul sœur SOPHONIS B Sophonisbe souffrir soupirs Sparte SPIT RIDA Spitridate sureté SY PHA Syphax tems tragédie trône veut veux Vinius vœux vois vous-même XÉNOCLES yeux
Fréquemment cités
Page 14 - J'accorde qu'au lieu d'envoyer du poison à Sophonisbe, Massinisse devait soulever les troupes qu'il commandait dans l'armée, s'attaquer à la personne de Scipion, se faire blesser par ses gardes, et tout percé de leurs coups, venir rendre les derniers soupirs aux pieds de cette princesse : c'eût été un amant parfait, mais ce n'eût pas été Massinisse.
Page 129 - La pièce commence à faiblir dès cette seconde scène. On voit trop que la tragédie ne sera qu'une intrigue de cour, une cabale pour donner un successeur à Galba. C'est là de quoi fournir une douzaine de lignes à un historien, et quelques pages à des écrivains d'anecdotes; mais ce n'est pas là un sujet de tragédie. Othon est beaucoup moins théâtral que Sophonisbe, et bien moins heureux encore que Sertorius.
Page 9 - C'est un double travail d'avoir tout ensemble à éviter les ornemens dont s'est saisi celui qui nous a prévenus, et à faire effort pour en trouver d'autres qui puissent tenir leur place. Depuis trente ans que M. Mairet a fait admirer sa Sophonisbe sur notre théâtre, elle y dure encore; et il ne faut point de marque plus...
Page 81 - Que c'est un imbécile et sévère esclavage Que celui d'un époux sur le penchant de l'âge, Quand sous un front ridé, qu'on a droit de haïr, II croit se faire aimer à force d'obéir ! De ce mourant amour les ardeurs ramassées Jettent un feu plus vif dans nos veines glacées, Et pensent racheter l'horreur des cheveux gris Par le présent d'un cœur au dernier point soumis4.
Page 121 - Il se félicite presque comme un enfant de la complexité d'Héraclius, et que ce poème soit si embarrassé qu'il demande une merveilleuse attention. Ce qu'il nous fait surtout remarquer dans Othon, c'est qu'on n'a point encore vu de pièce où il se propose tant de mariages pour n'en conclure aucun.
Page 314 - Ne me prenez point tant pour une âme insensible : Je l'ai tendre, et qui souffre aisément de beaux feux; Mais je sais ne vouloir que ce qui m'est possible, Quand je ne puis ce que je veux. MANDANE Laissez donc faire au ciel, au temps, à la fortune : Ne...
Page 124 - Ceux qu'on voit s'étonner de ce nouvel amour N'ont jamais bien conçu ce que c'est que la cour. Un homme tel que moi jamais ne s'en détache ; II n'est point de retraite ou d'ombre qui le cache ; Et si du souverain la faveur n'est pour lui , II faut , ou qu'il périsse, ou qu'il prenne un appui. Quand le monarque agit par sa propre conduite , Mes pareils sans péril se rangent à sa suite ; Le mérite et le sang nous y font discerner : Mais quand le potentat...
Page 5 - Au reste, la douleur ne vous a point éteint Ni la clarté des yeux, ni la beauté du teint : Vos pleurs vous ont lavée; et vous êtes de celles Qu'un air triste et dolent rend encore plus belles.
Page 124 - Quand le monarque agit par sa propre conduite. Mes pareils sans péril se rangent à sa suite : Le mérite et le sang nous y font discerner; Mais quand le potentat se laisse gouverner, Et que de son pouvoir les grands dépositaires N'ont pour raison d'Etat que leurs propres affaires...
Page 160 - Il était sous Néron de toutes ses délices ; Et la Lusitanie a vu ce même Othon Gouverner en César et juger en Caton. Tout favori dans Rome, et tout maître en province, De lâche courtisan il s'y montra grand prince ; Et son âme ployant, attendant l'avenir, Sait faire également sa cour, et la tenir.