Essai sur les moeurs et l'esprit des nations, Volume 2

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Chez l'Editeur, 1821 - 470 pages
 

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Fréquemment cités

Page 384 - Boniface qui se donne pour pape, peu ou point de salut. Que ta très grande fatuité sache que nous ne sommes soumis à personne pour le temporel...
Page 209 - Ces premiers Pontifes, en ne se mêlant des querelles temporelles que pour les apaiser, en avertissant les rois et les peuples de leurs devoirs, en reprenant leurs crimes, en réservant les excommunications pour les grands attentats, auraient toujours été regardés comme des images de DIEU sur la terre.
Page 209 - Ces premiers pontifes, en ne se mêlant des querelles temporelles que pour les apaiser, en avertissant les rois et les peuples de leurs devoirs, en reprenant leurs crimes , en réservant les excommunications pour les grands attentats, auraient toujours été regardés comme des images de Dieu sur la terre...
Page 178 - Cherchez d'où viennent tant d'humiliations et d'infortunes d'un coté, tant d'audace de l'autre , tant de choses horribles réputées sacrées, tant de princes immolés à la religion : vous en verrez l'unique origine dans la populace ; c'est elle qui donne le mouvement à la superstition. C'est pour les forgerons et les bûcherons de l'Allemagne que l'empereur avait paru pieds nus devant Pévêque de Rome; c'est le commun peuple, esclave de la superstition , qui veut que ses maîtres en soient...
Page 231 - II de faire condamner son fils dans une diète d'Allemagne que d'obtenir de l'argent et des troupes de cette diète pour aller subjuguer l'Italie. Il eut toujours assez de forces pour l'ensanglanter, et jamais assez pour l'asservir. Les Guelfes, ces partisans de la papauté, et encore plus de la liberté, balancèrent toujours le pouvoir des Gibelins, partisans de l'empire. La Sardaigne était encore un sujet de guerre entre l'empire et le sacerdoce, et par conséquent d'excommunications. (1238)...
Page 441 - Il marcha vers l'églife monté fur un cheval blanc, dont l'empereur et l'électeur palatin , à pied, tenaient les rênes. Une foule de princes et un concile entier fermaient la marche. On le couronna de la triple couronne que les papes portaient depuis environ deux fièclei.
Page 96 - Charles aurait été roi de France. Ce ne fut point un parlement de la nation qui le priva du droit de ses ancêtres, comme l'ont dit tant d'historiens; ce fut ce qui fait et défait les rois, la force aidée de la prudence.
Page 39 - Le pape Léon IV, prenant dans ce danger une autorité que les généraux de l'empereur Lothaire semblaient abandonner, se montra digne, en défendant Rome, d'y commander en souverain.

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