Du système de M. Louis Blanc ou le travail, l'association et l'impôtJ. Renouard, 1848 - 141 pages |
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Du système de M. Louis Blanc ou le travail, l'association et l'impôt Léon Faucher Affichage du livre entier - 1848 |
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Du système de M. Louis Blanc ou le travail, l'association et l'impôt Léon-Léonard Joseph Faucher Affichage du livre entier - 1848 |
Expressions et termes fréquents
1er mars 50 centimes Angleterre association ateliers nationaux ateliers sociaux au-delà aujourd'hui aurait Babœuf bénéfices besoins boissons capital chefs chose ciété classes laborieuses commission du Luxembourg concurrence contre-maîtres contribution cret d'atelier d'honneur du travail décret denrées diminuer doit douanes durée du travail dustrie élémens établi foncière force force physique fortune garantir gouvernement provisoire hectolitre heures imposable impôts de consommation indirects indus industrie industrielle instrumens intel jour justice distributive l'Angleterre l'assiette de l'impôt l'association l'égalité des salaires l'émulation l'état l'homme l'impôt direct l'impôt mobilier l'in l'industrie l'intérêt l'ouvrier LÉON FAUCHER liberté livres sterling lois Louis Blanc machines main-d'œuvre manufacturier marchandage matière ment mentation nation organisation organisation du travail paie peuple pose pouvoir pré prélevés première principe producteur produit progressif proportion propriétaire propriété réforme répartition république reste rétribution revenu révolution richesse Saint-Simon serait seul sir Robert Peel société supprimer système tarif taxe du sel théorie tion travailleurs trésor vail vriers Wisconsin
Fréquemment cités
Page 25 - Les profits que le manufacturier attendait autrefois de la différence entre le prix de revient et le prix de vente, il les calcule aujourd'hui, en nivelant le plus qu'il peut cette différence, sur la masse même des produits.
Page 110 - Convention nationale décrète comme principe que, pour atteindre à une proportion plus exacte dans la répartition des charges que chaque citoyen doit supporter en raison de ses facultés, il sera établi un impôt gradué et progressif sur le luxe et les richesses tant foncières que mobilières...
Page 64 - Considérant que la révolution , faite par le peuple, doit être faite pour lui ; Qu'il est temps de mettre un terme aux longues et iniques souffrances des travailleurs; Que la question du travail est d'une importance suprême; Qu'il n'en est pas de plus haute, de plus digne des préoccupations d'un gouvernement républicain ; Qu'il appartient surtout à la France d'étudier ardemment et de résoudre un problème posé aujourd'hui chez toutes les nations industrielles de l'Europe...
Page 92 - ... qualité. Il s'établira, de cette manière, entre les ouvriers et les maîtres une solidarité intime à l'épreuve du temps et des circonstances. Ceux qui auront partagé la bonne fortune de la maison s'associeront plus volontiers à ses revers, et le poids des mauvais jours s'allégera, lorsque chacun en voudra prendre sa part. Les coalitions cesseront du côté des ouvriers, car elles n'auront plus d'objet. La cheminée de la manufacture deviendra comme le clocher de la nouvelle communauté,...
Page 69 - La journée de travail est diminuée d'une heure. En conséquence, à Paris, où elle était de onze heures, elle est réduite à dix, et en province, où elle avait été jusqu'ici de douze heures, elle est réduite à onze. 2° L'exploitation des ouvriers par des sous-entrepreneurs ou marchandage est abolie.
Page 61 - Que servirait, par exemple, d'entasser des montagnes de blé ou des troupeaux de bœufs dans une ville déferle, et à quoi bon les richesses du Mexique dans des circonstances où un kilogramme d'argent ne procurerait pas une once de pain? Si les difficultés devaient cesser quand on a dit que l'ouvrier a droit au travail, la recette serait bien simple : l'état n'aurait qu'à fournir des fonds aux ateliers qui seraient au moment de s'arrêter et qu'à ordonner aux...
Page 43 - ... associations formées pour les industries qui peuvent s'exercer en grand, pourraient être admis ceux qui appartiennent à des professions que leur nature même force à s'éparpiller et à se localiser, si bien que chaque atelier social pourrait se composer de professions diverses, groupées autour dîune grande industrie, parties différentes d'un même tout, obéissant aux mêmes lois et participant aux mêmes avantages.
Page 43 - Dans toute industrie capitale, celle des machines, par exemple, ou celle de la soie, ou celle du coton, ou celle de l'imprimerie, il y aurait un atelier social faisant concurrence à l'industrie privée. La lutte serait-elle bien longue? Non, parce que l'atelier social aurait sur tout atelier individuel l'avantage qui résulte des économies de la vie en commun, et d'un mode d'organisation où tous les travailleurs , sans exception , sont intéressés à produire vite et bien.
Page 69 - Qu'un travail manuel trop prolongé non-seulement ruine la santé du travailleur, mais encore, en l'empêchant de cultiver son intelligence, porte atteinte à la dignité de l'homme...
Page 43 - ... l'industrie privée. La lutte serait-elle bien longue? Non, parce que l'atelier social aurait sur tout atelier individuel l'avantage qui résulte des économies de la vie en commun et d'un mode d'organisation où tous les travailleurs, sans exception, sont intéressés à produire vite et bien. La lutte serait-elle subversive? Non, parce que le gouvernement serait toujours à même d'en amortir les effets , en empêchant de descendre à un niveau trop bas les produits sortis de ses ateliers.