Histoire des institutions monarchiques de la France sous les premiers Capétiens: (987-1180)

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A. Picard, 1891 - 4 pages
 

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 26 - Mais, si l'on pose cette question, nous dirons que la royauté ne s'acquiert pas par droit héréditaire, et qu'on ne doit y élever que celui qui se distingue non seulement par la noblesse de sa naissance, mais...
Page 63 - Français, je promets, au jour de mon ordination, en présence de Dieu et de ses saints, que je conserverai à chacun de vous et à chacune des églises qui vous sont confiées...
Page 96 - Pour un duel nous n'exigerons pas plus de six livres du vaincu. ni le prévôt plus de soixante sous ; et le champion vainqueur ne recevra pas plus de trente-deux sous, à moins que le duel n'ait été entrepris pour infraction de banlieue, ou meurtre, ou larcin , ou rapt, on asservissement. 18° Le droit de pressurage ne sera reçu que de vases d'un demisetier. 19° Chaque mégissier ne donnera que douze deniers chaque année pour le don gratuit. 20°...
Page 32 - Ils sentaient que leur avènement ne constituait pas un état de choses nouveau et qu'ils représentaient simplement, après les Carolingiens, un système politique dont l'origine remontait aux premiers temps de la monarchie franque.
Page 63 - Dieu, autant que je pourrai, puisqu'un roi est obligé dans son royaume de faire droit à chaque évêque et à l'église qui lui est commise. Je promets aussi que, dans la dispensation des lois, j'emploierai mon autorité à faire jouir de ses droits légitimes le peuple qai est sous ma garde.
Page 335 - RETURNED TO THE LIBRARY ON OR BEFORE THE LAST DATE STAMPED BELOW. NON-RECEIPT OF OVERDUE NOTICES DOES NOT EXEMPT THE BORROWER FROM OVERDUE FEES. Harvard Collège Widener Library Cambridge, MA 021 38...
Page 299 - ... ceux-ci, considérablement allégée, ne consistait guère plus, selon toute vraisemblance, qu'à voter par acclamation la sentence formulée par les conseillers compétents. Sous ce règne, Paris devient de plus en plus le séjour habituel du souverain et par suite le siège ordinaire du gouvernement. Il en résulte qu'en fait, et sans qu'aucune règle ait jamais été établie à cet égard, la plus grande partie des procès soumis à la cour du Roi sont débattus et terminés à Paris, dans...
Page 290 - Recueil des historiens , etc., t. xv, p. i6rj. miséricorde : Pour cela je supplie Votre Excellence, ayant fléchi devant elle les genoux de mon cœur, de montrer que j'ai obtenu quelque faveur devant les yeux de sa royale Majesté, en voulant bien, pour l'amour de Dieu et le nôtre, traiter tellement le clergé et le peuple de Beauvais...
Page 29 - Le premier de ses traits, et je vous l'ai déjà fait remarquer, c'était d'être un pouvoir étranger au régime féodal , distinct de la suzeraineté, sans rapport avec la propriété territoriale ; un pouvoir sui generis, placé hors de la hiérarchie des pouvoirs féodaux, vraiment et purement politique , sans autre titre . sans autre mission que le gouvernement. Ce pouvoir était en même temps regardé comme supérieur aux pouvoirs féodaux, supérieur à la suzeraineté. Le roi était, à...
Page 34 - Cette royauté est naturellement et avant tout une puissance de droit divin. Tenant ses pouvoirs d'en haut, le roi est lui-même un ministre de Dieu et revêt en quelque sorte le caractère sacerdotal. La fonction royale est une mission divine...

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