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TURREBLANDENSIS, fiége épifcopal d'Afrique, dans la Byzacène. Son évêque eft nommé Paulus Turre blandinus, dans la notice des évêchés d'Afrique, & Maximus episcopus Turreblandenfis, dans la conférence de Carthage, no. 208. Datianus, episcopus ecclefia Turreblandis, foufcrivit la lettre fynodique des évêques de la Byzacène, dans le concile de Latran, fous le pape Martin.

TURRENA AUGUSTALIS, ville d'Italie, dans la Tofcane, felon Ortélius, qui cite les prétendues origines de Caton. Il ajoute que cette ville eft nommée Burnea par Leander.

TURRETAMALLIENSIS, fiége épifcopal d'Afrique, dans la province Proconfulaire. Gaudentius, fon évêque, affifta au concile de Carthage, tenu l'an 348.* Hardouin Collect. conc. t. 1, p. 685.

TURRETAMALLUMENSIS, fiége épifcopal d'Afrique, dans la Byzacène. On trouve, dans la conférence de Carthage, que Sabratius en étoit évêque ; & Pentafius louf crivit à la lettre adreflée à l'empereur Constantin. * Hardouin, Collect. conc. t. 1, p. 1082, t. 3, p. 740. TURRES. Voyez au mot AD, les articles AD-TURRES. TURRES ALBA, lieu de la Lufitanie. Ptolomée, l. 2, r. 5, le donne aux peuples Celtici.

TURRES AMMENIARUM, fiége épifcopal d'Afrique, dans la Numidie, felon la notice d'Afrique, qui fait mention de Victor, fon évêque.* Hardouin, Collect. conc. t. 2, p. 873.

TURRES-ANNIBALIS. Pline, . 2, c. 71, connoît deux lieux de ce nom, l'un en Espagne, l'autre en Afrique. TiteLive, l. 33, c. 48, nous apprend que le dernier de ces lieux étoit entte Acholla & Thapfus.

TURRES AURELIANA, lieu d'Italie, fur la route d'Odronium à Aquilonia, entre Leonatia & Turres-Juliane, à quinze milles du premier de ces lieux, & à neuf milles du fecond. * Iter Hierofolymit.

TURRES-JULIANÆ, lieu d'Italie, fur la route d'o

drontum à Aquilonia, entre Turres Aureliana & Beroes, à neuf milles du premier de ces lieux, & à onze milles du fecond.

TURRIDGE ou TOWRIDGE, riviere d'Angleterre, prend fa fource dans le comté de Devon, dont elle traverse une partie, paffe à Bedfort, & après s'être jointe au Taw, à trois milles de la mer d'Irlande, elles s'y jettent enfembles un même lit.

1. TURRIS. Voyez au mot AD, les articles AD TURREM & AD TURRES.

2. TURRIS, ancienne ville bâtie par Trajan, fur le Danube. L'empereur Juftinien envoya une ambaffade aux Antes & aux Sclavons, pour les prier d'aller dans cette ancienne ville appellée la Tour, felon Procope, Gothic. 1.3, c. 14, & qui depuis long-tems étoit deftituée d'habitans. Il leur promit de leur donner cette ville & les terres qui en dépendoient, & d'entretenir leur amitié par une fuite continuelle de préfens & de largeffes, s'ils le vouloient opposer aux fréquentes irruptions que les Huns faifoient fur les terres de l'Empire. Ortélius foupçonne, fans grande railon, que cette ville pourroit être la même que celle qui eft appellée Turris-Ferrata, par Eufebe, Aurelius-Victor & Vopiscus. Voyez plus bas l'article TURRIS

FERRATA.

3.. TURRIS, lieu ou ville de la Mafie. L'itinéraire d'Antonin la marque fur la route du mont d'Or à Byzance, entre Remifiana & Meldia, à ving-huit milles du premier de ces lieux, & à trente milles du fecond. Ortélius croit que ce pourroit être la même ville que celle que Trajan avoit bâtie. Voyez TURRIS, no. 2,

4. TURRIS ou TURRIS LIBYSONIS. Voyez LIBYSONISTURRIS.

1. TURRIS-ALBA, lieu de Perfe, aux environs de la ville de Suze, felon Pline, l. 2, c. 106.

2. TURRIS-ALBA ou TURRE-ALBA, fiége épiscopal d'Afrique, felon la conférence de Carthage, no. 197, où fon évêque eft qualifié Verianus episcopus à Turre- Alba. C'eft peut-être la même chofe qu'Aqua Albenfis, dans la Mauritanie Sitifenfe.

TURRIS-AUGUSTI, lieu d'Espagne, felon Pomponius - Mela, 1. 3, c. 1, qui la mer près de la riviere Sars. Je ne fais pourquoi Ortélius a voulu que TURRISAUGUSTI & ARE-SEXTIANÆ fuffent le même lieu. Il n'a pas pris garde, apparemment, que Pomponius-Mela connoiffoit ces deux lieux, & qu'il les éloignoit fort l'un de l'autre..

1. TURRIS-CÆSARIS, lieu d'Italie, dans la Pouille. La table de Peutinger place ce lieu entre Barium & Egnatia, à vingt milles de la premiere de ces places.

2. TURRIS.CÆSARIS, lieu de l'Afrique propre. L'itinéraire d'Antonin le marque à quinze milles de Sugus, & à quarante milles de Cirta.

TURRIS-CALARNEA, lieu de la Macédoine. Pomponius Mela le place entre le fleuve Strymon & le mont Athos. Ce pourroit être la ville CALARNA d'Etienne le géographe...

TURRIS-CONCORDIENSIS ou AD TURRES-CONCORDIÆ, fiége épiscopal d'Afrique, dans la Numidie, felon la notice des évêchés d'Afrique, où l'évêque de ce fiége eft appellé Quod-vult-Deus.

TURRIS-CREMATA, nom latin de Torrequemada. Voyez TORREQUEMADA.

TURRIS FERRATA, lieu de la Pannonie, aux environs de Sirmium. C'est l'endroit où l'empereur Probus fut affaffiné.* Aurel. Victor, p. 52.

TURRIS-JULIA, nom latin de la ville de Truxillo Voyez TRUXILLO.

TURRIS-LAPIDEA, lieu d'Afie. Prolomée, l. 6, c. 1 3, le place chez les peuples Saca.

TURRIS-ROTUNDA ou A TORRE-ROTUNDA, fiége épiscopal d'Afrique, dans la Numidie. Son évêque eft nommé Donatus, episcopus à Turre rotunda, dans la conférence de Carthage, no. 208. On croit que cette ville eft celle que Ptoloméc appelle Robunda. La fituation convient assez."

TURRIS STRATONIS. Voyez au mot CESAREE, l'article CESAREE DE PALESTINE.

TURRIS SYLLANA, nom latin de la ville de Torde, fillas. Voyez TORDESILLAS. Je ne fais fi aucun ancien au teur a connu le nom de TURRIS-SYLLANA.

TURRIS-TAMALLENI, lieu de l'Afrique propre. L'itinéraire d'Antonin le marque fur la route de Tacapa à la grande Leptis, entre Agariaba & ad Templum, à trente milles du premier de ces lieux, & à douze millesdu fecond. C'eft apparemment le même lieu que la conférence de Carthage appelle TURRE-TAMALLUMENSIS. Voyez ce mot.

ÍURRUS, fleuve d'Italie, dans le Frioul, felon Pline, 1. 3, c. 18. Quelques manuscrits lifent TARRUS pour TURRUS; & Leander dit que le nom moderne eft Turro. Il fe trompe, on l'appelle TORRE. Voyez ce mot. TURSAMBICA-TRALAGORRA, ville de la Gaule, dans la Novempopulanie, felon la notice des provinces de la Gaule, où ce mot eft corrompu. Au lieu de TURSAMBICA-TRALAGORRA, une des notices publiées par Schelftrate porte CIVITAS TURBA UBI CASTRUM BIGOR& une autre notice, publiée par le même, lit CiviTAS TURBA UBI CASTRUM BOGORRA. On l'appelloit ainfi l'ancienne ville de Bigorre, Voyez BIGORRE.

RA,

TURSAN, pays de France, dans la Gascogne. Il a les Lannes au nord, le bas Armagnac à l'orient, le Béarn au midi, & le Chalofle au couchant. Le Turfan eft pris, par plufieurs favans, pour le territoire des anciens Tarufates. De Longuerue, description de la France, part. premiere, pag. 189, trouve que cette conjecture n'a aucun fondement que dans la reffemblance des noms ; ce qui eft une raifon peu confidérable. On appelle en latin ce pays Taur fanum; & il a toujours eu les mêmes vicomtes que ceux de Marfan. Il vint au pouvoir des feigneurs de Béarn, comme plufieurs autres vicomtés du voifinage. Dans le Turfan, font fituées la ville épiscopale d'Aire & celle de Saint-Sever, furnommée cap de Gascogne. Les évêques d'Aire n'ont pourtant jamais reconnu les feigneurs du Turfan au temporel, mais feulement les ducs de Guienne & de Gascogne & les rois de France. Le Chaloffe eft joint au pays de Tarfan.

TURSENA, lieu d'Italie, felon un fragment de l'itinéraire d'Antonin, qui le place fur la voie Aurélienne. L'édition de Bertius porte TURSENUM pour TURSENA.

TURSI, ville d'Italie, (a) au royaume de Naples, dans la Bafilicate, près du Sino, environ à huit milles de l'embouchure de ce fleuve dans le golfe de Tarente, en latin Turfia. (b) Ọn transféra dans cette ville, l'an 1546, l'évêché d'Anglona, qui en eft à douze milles. Turfi a titre de duché; fon terroir eft bon, & produit abondamment de l'huile, de l'anis, de la coriande, du fafran & du coton. (a) Magin, Carte de la Bafilicate. (b) Commain ville, Table des évêchés.

TURTA, nom d'un lieu dont il est parlé dans les prétendues origines de Caton.

TURTI, TURTUTANI & TURTUTANIA. Voyez TUR

DETANI.

TURUCHAN, pays de la grande Tartarie, frontiere de la Sibérie & du Camshatki."

TURUDENSIS, ou peut-être TURUSENSIS, fiége épiscopal d'Afrique, dans la province Proconfulaire. Dans la conférence de Carthage, n°. 126, Venuftus eft qualifié episcopus plebis Turudenfis.

TÚRULIS, fleuve de l'Espagne Tarragonnoife. Prolomée, . 2, c. 6, marque fon embouchure dans le pays des Edetains, entre l'embouchure du Pallantia & la ville Dianium.

TURULLUS, ville de Thrace, felon Suidas. Ortélius croit que c'est le Tzurulum de Cedrene. Voyez ce

mor.

TURUM, ville du Norique. L'itinéraire d'Antonin la place fur la route de Pons Oeni, à un lieu nommé ad Ca fira, entre Pons Oeni & Jovifura, à quarante-quatre milles du premier de ces lieux, & à foixante-quatre milles du fecond.

TURUNTUS, fleuve de la Sarmatie Européenne, felon Ptolomée, l. 3, c. 5, qui marque fon embouchure entre celle du Rubo & celle du Chefinus. Cellarius, geog. antiq. l. 2, c. 6, croit que c'eft aujourd'hui la riviere de Nerva, appellée Welikarzeca par les Moscovites.

TURUPII, peuple de la Gaule Lyonnoife, fur le bord de la Loire. Prolomée, . 2, c. 8, leur donne la ville de Cafarodunum. La plupart des exemplaires, au lieu de TURUPII, lifent TURONI. Voyez TURONI & CASARO

DUNUM.

TURUPTIANA, ville de l'Espagne Tarragonnoife. Ptolomée, l. 2, c. 6, la marque dans le pays de GallaiciLucenfii.

TURUSENSIS. Voyez TURUDENSIS.

TURUSITANUS, fiége épiscopal d'Afrique, dans la province Proconfulaire. Son évêque eft nommé Serotinus episcopus plebis Turuzitana, daus la conférence de Carthage, no. 133. Il ne faut pas confondre cette ville TuRUZUS, avec celle de Tuzuru, dont la même conférence de Carthage, no. 187, dit qu'Aptus étoit évêque.

1. TURY, bourg de France, (a) dans la Normandie, dans la partie occidentale de la campagne de Caen, fur un petit ruiffeau qui fe jette dans l'Orne, au deffous de ce bourg, environ à cinq lieues communes de France au midi de Caen. Ce bourg, qui avoit le titre de marquifat, (b). fut érigé en duché, fous le nom d'Harcourt, en faveur de Henri d'Harcourt, le 19 mars 1701, & en pairie, le 9 d'aout 1710, en faveur du même Henri d'Harcourt, duc, pair & maréchal de France. (a) De l'Ifte, Atlas. (b) Piganiot, Description de la France, t. 5, p. 356. 2. TURY, bourg de France, dans le diocèle d'Auxerre, fur les limites de Nivernois : ce lieu eft très-ancien. Saint Aunaire, évêque, l'appelle Tauriacus, en fa description diocèfaine faite vers l'an 580. Nithard nous apprend que ce fut proche ce lieu que les armées de Lothaire, Louis le Germanique & Charles les Chauve, fe réunirent pour le combat l'an 841. L'églife eft du titre de faint Julien, martyr de Brioude. Elle étoit poffédée, dès le douziéme fiécle, par les chanoines réguliers de l'abbaye de faint Laurent du même diocèfe.

TURZO, ville de l'Afrique propre. Elle eft comptée par Ptolomée, l. 4, c. 3, au nombre des villes qui font au midi d'Adrumete. Quelques exemplaires portent TURZA pour TURZO.

TUSA, fort de Sicile, dans la vallée de Demona, à l'embouchure de la riviere de même nom, fur la côte feptentrionale. * Del'Ifle, Carte de Sicile.

TUSCA, fleuve d'Afrique, aux confins de la Numidie, felon Pline, 7.5, c. 3. Le nom moderne eft Guad il barbar, felon Jean Leon. Ce fleuve féparoit la Numidie de l'Afrique propte, où commence aujourd'hui l'état de Tunis.

TUSCAMIENSIS, fiége épiscopal d'Afrique, dans la Mauritanie Céfarienfe. La notice des évêchés de cette province appelle l'évêque de cette province Maximus.

fe

TUSCANENSES, peuples d'Italie, dans l'Etrurie, lon Pline, l. 3, c. 5. On croit qu'ils habitoient dans le lieu préfentement nommé Toscanella, au duché de Caftro.

1. TUSCI, peuples de la Sarmatie Afiatique. Ptolomée, 1.5, c. 9, dit qu'ils habitoient entre le mont Caucafe & les monts Cérauniens. Il y en a qui voudroient lire TURCI au lieu de Tusci. Ils prétendent que ce font les Turca de Pline.

2. TUSCI. Pline, lib. 5, epift. 6, nomme ainfi la mai fon de campagne qu'il avoit dans la Toscane. Elle étoit vers la fource du Tibre. Cluvier la place à la gauche de ce fleuve, mais il femble que le nom de Tusci veut dire qu'elle étoit dans la Toscane; par conféquent, elle devoit être à la droite du fleuve, qui faifoit la borne de la Toscane de ce côté-là. Il y en a qui croyent que c'eft aujourd'hui Citta di Caftello.

3. TUSCI & TUSCIA. Voyez HETRURIE.

TUSCULUM, ville d'Italie, dans le Latium, au nord de la ville d'Albe, fur une colline, felon Strabon, As, ce qui a fait qu'Horace lui a donné le furnom de Supernum:

fuperni villa candens Tusculi.

Les mafures de Tusculum, felon Spon, Voyage d'Italie, 7. 1, font à deux milles de Frescati ou Frascati, au-deflus de la montagne. On y voit des ruines peu confidérables, & un bâtiment presque entier au-deflus du grand chemin & un appellé le chemin vieux. La tradition affure que ce bâtiment étoit la maifon de Cicéron. C'eft une des plus belles vues qui foient au voisinage de Rome; car on eft à la cime de la montagne, & l'on découvre de-là Caftel-Gandolphe, le lac d'Albano, la mer & toute la Campagne de Rome. Cellarius, geogr. ant. l. 2, 6. 9, ne convient pas avec Spon fur la fituation de Tusculum. Il ne veut pas que cette ville ait été au-deffus de la montagne, parce

que les mafures que l'on y voit font plutôt celles d'une maifon de campagne que celles d'une ville; remarque qu'il dit avoir été faite par Holften. Il ajoute qu'il eft bien plus naturel de dire que la ville de Tusculum étoit dans le lieu même où eft aujourd'hui Frascati.

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La plupart des Grecs ne font le nom de cette ville que de deux fyllabes. Strabon & Plutarque écrivent Tax, Denys d'Halicarnaff: Túrλov & Etienne le géographe Txos. Tous les Latins le font de trois fyllabes, Tuscu LUM : & Ptolomée a fuivi cette ortographe, car il lit Tosher. C'étoit un municipe, auquel Cicéron, pro Fontejo, c. 14, donne l'épithète de Clariffimum. Denys d'Halicarnaffe, l. 10, p. 646, nous apprend que la distance de Tusculum à Rome n'étoit pas moindre de cent ftades. Jofeph, 1. 22, c. 8, dit la même chofe, quoiqu'il paroiffe parler plutôt de la maison de campagne de Tibere que de la ville de Tusculum; mais cette maifon de campagne étoit dans le voisinage de la ville. Le territoire des environs eft fort agréable, & fa beauté fut caufe que les Romains y bâtirent diverfes maifons de plaifance.

TUSCUM ou THUSUM MARE. Pomponius Mela, l. 1, c. 3, donue ce nom à cette partie de la mer Méditerranée qui mouille les côtes de la Toscane ; & il l'étend jusques fur les côtes de Sicile, car il dit que le fleuve Himera fe jette dans la mer de Toscane: alio (ore) In Thuscum mare devenit. Voyez TYRRHENUM MA

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TUSSII. Voyez STURII.

TUTAPUS, fleuve de l'Inde. Arrien, in Indic. n°. 4, dit que c'eft un grand fleuve qui fe perd dans l'Acefinès l'un des fleuves qui fe jettent dans l'Indus.

TUTATIO, lieu du Norique. L'itinéraire d'Antonin le marque fur la route d'Aquilée à Lauriacum, entre Gabromagus & Ovilabis, à vingt milles de chacun de ces lieux.

1. TUTELA, nom latin de la ville de Tulle, dans le Limousin.

2. TUTELA, ville d'Espagne, dans la Celtibérie. Martial en parle dans le quatrième livre de fes épigrammes ad Lucium epig. 55, v. 16.

TUTHOA, riviere de Péloponnéfe dans l'Arcadie. Le Ladon, dit Paufanias, l. 8, c. 25, reçoit la riviere de Tuthoa, auprès d'Hérée fur les contins de Thelphufiens; & la campagne voisine du confluent des deux rivieres, s'appelle par excellence la Plaine.

TUTIA, ville de l'Efpagne citérieure. Ce fut, felon Florus, . 3, c. 22, une des villes que les Romains reprirent après que Sertorius eut été atlaffiné, & que Perpenna

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eut été vaincu & livré à Pompée. Plutarque, in Sertorio, qui écrit TUTTIA, dit qu'un des lieutenans de Sertorius perdit une bataille auprès de cette ville contre Pompée & Metellus joints enfemble.

TUTICUM, ville d'Italie dans le pays des Samnites, felon Ptolomée, 1. 3, c. 1. C'eft l'AEQUUS-TUTICUs de l'itinéraire d'Antonin. Voyez AEQUUS-TUTICUS, & EQUUSTUTICUS.

TUTIENSES, peuples d'Italie, dans le Latium, & dans la premiere région, felon Pline, l. 3, c. 5. Ortéhus foupçonne qu'ils pouvoient tirer leur nom de la ville EquusTuticus.

TUTILA. Voyez au mot ARA, l'article ARA-TU

TILA.

TUTING, montagne de la Chine, dans la province de Huquang, au territoire de Tegan, quatrième métropole de la province, au nord du lac de Tung mung. Cette montagne qui est très-élevée, eft presque toute converte d'arbres fort épais & très-anciens; & dans quelques endroits on voit des champs très tertiles où l'on feme du riz. * Atlas Sinenfis.

TUTINI, peuples d'Italic, dans la Calabte, selon Pli- * ne, l. 3, c. II.

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TUTLINGEN, ville d'Allemagne, dans la Suabe, près du Danube, & du domaine des ducs de Wirtenberg Elle fut entourée de murailles en 1274. Cette ville appartenoit autrefois aux feigneurs de Wartenberg. Louis, abbé de Reichenau, de la maison des contes de Phuliendorf en Suabe, fut tué en 1364, dans l'églife de cette ville fes par propres domestiques. * Zeyler, Topog. Sueviæ, p. 76.

TUTTENDORP, petit bourg du Sud Jutland, dans le bailliage de Chriftianopolis au duc de Holtein-Go

torp.

TUTTIA. Voyez TUTIA.

TUTUCURIN, TUTUCORIN, ou TUTUCORY, ville de la prefqu'ifle de l'Inde, fur la côte de la Pêcherie, & la principale ou plutôt l'unique qui foit fur cette côte, le reste ne confiftant qu'en de grolles bourgades & quelques villages. De loin on prendroit Tutucurin pour une ville, ornée de magnifiques maifons; mais quoiqu elle foit fort peuplée (car on n'y compte pas moins de cinquante mille habitans, partie chrétiens, partie gentils,) on trouve en arrivant qu'elle n'eft en tien fupérieure aux autres villes des Indes. Les Hollandois à qui elle appartient, y ont fait bâtic une petite fortereffe. Il y a quelques bâtimens affez élevés dans les deux ifles qui couvrent la ville, & plufieurs grands magafins bâtis fur le bord de l'eau qui font un alfez bel effet. Le refte n'eft presque tout bâti que de palhotes. On remarque que Tutucurin eft prefque à une égale diftance da de Comorin & du pallage de Ramancor. Toute la côte de la Pêcherie eft inabordable aux vaiffeaux d'Europe, parce que la mer y brife terriblement.Il n'y a que Tutucurin où les navires puiffent paffer l'hiver, cette rade étant couverte par deux ifles qui en font la fureté. La hauteur du pôle Tutucurin eft, fuivant les obfervations du pere Noël, de 84 52'. Lettres édifiantes. t. 15, p. 36.

cap

*

TUTULENSIS. Voyez TEUTULENSIS.

TUTUNCRUS ou plutôt TUNCRUS; car c'eft ainfi que les dernieres éditions lifent ces vers de Sidonius Apollina ris, ad Confentium, carm. 20, V. 244.

Tu Tuncrum, & Vachalim, Vifirgin, Albin, &c.

Tuncrus eft, à ce qu'il paroît, un fleuve ; mais il feroit difficile d'en donner la pofition, Sidonius Apollinatis ne l'ayant point marquée. Je ne connois aucun autre auteur qui falle mention d'un fleuve de ce nom.

TUTZIS, ville d'Egypte. L'itinéraire d'Antonin la marque entre Talma & Pfelcis, à vingt milles du premier de ces lieux & à douze milles du fecond.

TWEDALE, province de l'Ecoffe méridionale, fituée au nord de Tiviotdale, & qui prend fon nom de la riviere de Twede, qui la traverse. Elle a environ vingt-huit milles en longueur fur dix-huit en largeur. L'air y eft affez serein & tempéré. Il y a des montagnes, mais qui font verdoyantes, & qui nourriffent une infinité de brebis, dont la laine eft très-bonne. Ses vallées ne font pas moins fertiles en bled & en pâturages. Ses lacs & fes rivieres abondent en poisfon de diverfes fortes, & celles-ci fur-tout en faumon, qui

eft

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eft excellent. Le lac qu'on appelle Wettwater Lake eft tellement rempli d'anguilles & d'autres poiffons au mois d'août, que le nombre prodigieux qui en fort par une petite riviere, lorfque le vent d'oueft regne, renverfe quelquefois les petits bâteaux de ceux qui y vont pour les prendre. Twedale donne le titre de marquis à une branche de l'ancienne & noble famille de Hay, comte d'Errol. Les autres princi pales familles font celles de Murray, de Philiphaugh, des Scots & des Pringle. Peebles, fa capitale, eft fituée agréablement entre la Twede & le Péebles, & fe diftingue par fes trois rues, trois ponts, trois églifes & trois portes. Le comté de Selkirk dans cette province, eft un pays de bois & de montagnes, mais qui produit beaucoup de pâturages. Etat préfent de la grande Bretagne, tom. 2,

p. 235.

*

TWEDE, riviere qui fépare l'Angleterre de l'Ecoffe. Elle fe jette dans la mer auprès de Berwick, fur les frontieres d'Écoffe.

TWENTE, Tuventia, quartier des Pays-Bas, dans la province d'Over-Iffel, aux confins de la Weftphalie. On croit que ce nom de Twente vient des peuples nommés Tubantes, dont parlent Tacite & Ptolomée, & qui habitoient dans ce pays-là. Le comté de Twente fut donné à l'églife d'Utrecht & à fon évêque Bernold en 1046, par l'empereur Henri le Noir. Sa capitale eft Oldenzel, qui étoit déja fondée du tems de cet empereur, qui donna en 1049, à l'évêque Bernold le droit d'y tenir marché toutes les femaines, & cet empereur appelle ce lieu Aldenzele in Pago Tuvent.* Longuerue, Descript. de la France, part. 2,

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TUER.

TUX, petite ville d'Allemagne, dans l'archevêché de Mayence. C'eft proprement un corps-de-garde avancé pour couvrir les terres de cet électorat. Le pofte n'eft pas mauvais, quoique les ouvrages ne foient que de terre & en alfez mauvais ordre; mais le terrein étant bon par-tout, il feroit aifé de les rétablir.

TUXFORD, bourg d'Angleterre, dans la provice de Nottingham. On y tient marché public. * Etat préfent de la Gr. Bret. t. I.

TUXIUM, ville d'Italie & la capitale des Samnites, fe. lon Plutarque, Parall. p. 315. Il dit que Fabius Fabricianus, en pillant cette ville, en enleva la Venus Victorieuse qui y étoit adorée, & la fit porter à Rome. Ortélius croit que ce pouroit être la ville Tuticum de Ptolomée.

TUXUM, ville de la Chine, au royaume de Leaotung, dans le département de Leaoyang, métropole du royaunie. Elle eft de 6d 8' plus orientale que Pekin, fous les 394 56′ de latitude. * Atlas Sinenfis.

TUY, Tude, Tyde, ville d'Espagne, dans la Galice, fur une montagne dont le Minho mouille le pied, au-deffous de Salvatierra, avec titre de cité. Cette ville, qui a de bons remparts & de fortes murailles, eft munie d'une nombreuse artillerie. On y tient toujours garnison, parce que c'eft une place frontiere oppofée à la ville de Valence, en Portugal. Ces deux villes font fi proches l'une de l'autre, qu'elles peuvent le battre à coups de canon. C'eft dans cette derniere ville que les milices de la province ont leur rendezvous général, lorfqu'on a la guerre avec les Portugais. L'évêque de Tuy eft feigneur fpirituel & temporel, & jouit de quatre mille ducats de revenu, ou de dix mille, felon quelques-uns. Il eft fuffragant de l'archevêché de Compoftelle, & en eft à vingt lieues au midi, à fix de l'embouchure du Minho, & à huit de Braga.Cette ville eft ancienne, & eft une colonie grecque. La campagne eft très agréable, très-fertile & très cultivée. On y voit des champs, des jardins, des vergers & des vignes qui rapportent d'excellent vin, & généralement on y a toutes les commodités que l'on fouhaiter pour la vie; outre cela l'air y eft fort tempéré.* Délices d'Espagne, p. 130. Le B. Pierre Gonçales, dominicain, natif d'Aftorga, mourut dans la ville de Tuy en 1240, fon corps y eft toujours gardé depuis, & fon culte s'y eft établi comme dans l'ordre des dominicains.* Baillet, Topogr. des faints,

peut

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TUZURITANUS, Tufuritanus, ou Tuziritanus, fiége épiscopal d'Afrique, dans la Byzacène. Son évêque elt nommé Affelicus dans la notice des évêchés d'Afrique, & la conférence de Carthage fait mention d'Aptus, évêque donatifte. * Hardouin, Collect. conc. t. I, p. 1078.

TYAKAPPAN, peuple de l'Amérique feptentrionale, dans la Louïfiane, fur la route que tint de la Salle pour aller aux Cenis; ils avoient des chevaux ; ils font voifins des Taraha.

TYAN, ville d'Irlande, dans la province d'Ulfter, au comté d'Armagh, fur les frontieres du comté de Tyrone & de Monaghan.

1. TYANA, ville de la Cappadoce, dans la préfecture Tyanitide, felon Ptolomée, l. 5, c. 6. Strabon, l. 12, P. 537, en fait la feule ville de cette préfecture. Pline, 7. 6, c. 3, & Arrien, 1. Peripl. connoiffent auffi cette ville. Ce dernier dit qu'on la nommoit THYANA pour THOANA, nom qui lui avoit été donné par Thoas, roi du Cherfonnèle Taurique. Cette ville eft principalement connue pour avoir été la patrie d'Apollonius de Tyane, Philoft. in Vit. Apollonii, l. 1, 4. Dans le concile d'Ephèfe elle est attribuée à la feconde Cappadoce.

2. TYANA, ville d'Egypte, felon Etienne le géogra

phe.

TYANITÆ. Voyez TEANUM.

TYANITIS, préfecture d'Afie, dans la Cappadoce. Strabon, l. 12, p. 537, qui la place au pied du mont Taurus, près des portes Ciliciennes, qui lui facilitoient la communication avec la Cilicie & avec la Syrie, dit qu'on la nommoit aufli Eufebia ad Taurum : qu'elle étoit fertile, & confiftoit en plaines pour la plus grande partie. Il ne lui donne qu'une ville nommée TYANA. Voyez ce mot, °. 1, mais Ptolomée, 7. 5, c. 6, en marque quatre; favoir, Drata, Tyana, Bazis, Syala.

TYARA, ifle dans laquelle l'empereur Néron relégua Mufonius, felon Philottrate, in vit. Apollonii, l. 7, qui ajoute que cette ifle manquoit d'eau; mais que Muflonius y fit la découverte d'une fontaine ; mais il n'y a pas de doute que Tyara eft une faute, comme l'a remarqué Jufte Lipse ; & il faut lire dans Philoftrate Gyara, au lieu de Tyara. C'eft de l'ifle de Gyaros ou Gyara, dont il eft question. Voyez GYAROS.

TYBA, lieu d'Afie, au-delà de l'Euphrate. C'eft Cicéron, l. 15, epift. 1, qui en parle.

TYBERIM, ancien nom d'un lieu de la Syrie, felon Guillaume de Tyr, l. 11, c. 5, dit que de fon tems ce lieu le nommoit TORONUM CASTRUM.

TYBIACE. Voyez SCYTHE.

TYBRESTUS, ville de l'Arabie. Vibius Sequefter qui en parle, la met fur le fleuve Cyrbuès. TYBUR. Voyez TIBUR.

TYCHÆUM, montagne de la Gréce. Etienne le géographe dit qu'elle étoit entre la Bootie & l'Eretrie. TYCHE. Voyez SIRACUSA.

TYCOKZIN, ville de Pologne, dans la Podlaquie, fur la riviere de Narew, entre Sarafi & Wizna. Elle eft accompagnée d'un beau château bien fortifié, environné de marais, & qui fut bâti par Chriftophle Viefioloviz, grand maréchal du grand duché de Lithuanie. On bat monnoie à Tycok zin. De l'Ifle, Atlas. Andr. Cellar. Polon. descr. p. 602.

*

1.

TYDE, lieu fortifié en Espagne, felon Pline, l. 4, c. 20, & Silius Italicus, . 3, qui le donnent aux GRAVII. Ptolomée, l. 2, c. 6, écrit TUDE pour TYDE. Ce lieu eft dans la Galice, & fe nomme aujourd'hui Tuy.

TYDÉE. (le tombeau de) Ce tombeau étoit dans la Bootie, entre Thebes & Chalcis. Près du tombeau de Melanippus, dit Paufanias, l. 9, c. 18, on voit trois grolles pierres. Ceux qui croient connoître les antiquités du pays difent que c'eft le lieu de la fépulture de Tydée, qui fut inhumé dans ce lieu par Méon, & ils fe fondent fur un vers de l'iliade d'Homére, qui dit que ce guerrier trouva fa fépulture dans les campagnes de Thèbes. Tydée fut tué de la main de Melanippus, quand les Argiens afliégeoient la ville de Thébes.

TYDII, peuple de la Sarmatie Asiatique. Pline, 16, c.7, le nomme parmi les peuples qui habitoient fur le mont Caucase. BB Bbbbb

Tome V

TYENIS, fleuve & ville de la Colchide, felon Etienne le géographe.

TYGRINUM VINUM, nom d'un vin ainfi appellé du lieu où il croifloit, & qu'Alexandre Trallian, l. 8, c. 7, confeille de donner à ceux qui font attaqués de la fiévre. Ortelius foupçonne que ce vin pouvoit croître en Italie; mais comme je n'ai pas vu, dit-il, le texte grec, je ne puis rien affurer, par rapport à l'orthographe de ce

anot.

TYHON, en latin Tyhonia, petite ille fituée au milieu du lac Balton, dans la baffe Hongrie.

TYLANGIUM, ville du Péloponnése, dans la Triphylie, felon Polybe, l. 4, qui, dans le même endroit, appelle cette ville rudy, Stylangium, qui eft, felon les apparences, la véritable orthographe. La méprife peut être venue dans Polybe, de ce que le mot qui précéde, finiffant par unes, le copifte n'aura pas remarqué en écoutant celui qui lui dictoit, que le mot qui fuivoit commençoit par la même lettre. Etienne le géographe confirme en quelque maniere cette opinion, quoiqu'il écrive Styllagium au lieu de Stylangium.

TYLESSUS. Voyez TYLLESII. TYLIS, ville de Thrace, près du mont Hemus. Polybe & Etienne le géographe en parlent, & le dernier dit que Tylis fait Tyleos au génitif. Voyez TULEUS.

1. TYLLÉSII, montagnes d'Italie, dans la grande Gréce, felon Lycophron, cité par Ortélius. Ce dernier ajoute, que felon Ifacius, TILLESII eft le nom d'une montagne, d'une ville & d'une forêt. Etienne le géographe, qui cite le même Lycophron, écrit TYLESSOs, & en fait une montagne d'Italie. Si nous en croyons Gabriel Barri, on a appellé TYLLESIUM, un cap de la Calabre, nommé aujourd'hui Corica ; & on a donné le même nom de Tyllefium à la ville d'Agello.

2. TYLLESII, montages de la Theffalic, felon Canterus, in Lycophron. annot. cité par Orrélius. On ne connoît point d'autre auteur qui ait parlé de ces montagnes.

1. TYLUS, ville du Péloponnéfe, fur le golfe de Mef fénie, entre les ifles Tyrides & la ville de Leuctrum, felon Strabon, 1. 8, p. 360, qui dir que quelques uns la nommoient OETYLUS. Quelques-uns, au lieu de TYLUS, ont voulu lire PYLUS & BATILUS, pour OETYLUS. Ce font deux fautes infignes. Strabon a lu Tylus, Tuxes, dans Homére, Iliad. B. v. 586.

Οἴτε Λάαν εἶχον, ἥδ ̓ οἱ τύλον ἀμφενέμοντο.

grande Tylos. Cette ifle eft nommée Arados par Strabon, & Arathos par Ptolomée. Sur quoi Bochart, Geogr. p. 2, . 1, c. 45, remarque que dans le golfe Perfique, d'où les Phéniciens étoient venus, il y avoir, comme dans la Phénicie, deux ifles confidérables; l'une nommée Tylus & l'autre Aradus, & d'où étoit apparemment parties les colonies qui allerent s'établir dans la Phénicie. Le nom moderne eft Kifmich.

TYMANDENUS, fiége épiscopal de la Pifidie, felon des notices grecques, qui appellent cette ville Timandinos. Longinus fon évêque affifta au concile de Conftantinople de l'an 449. *. Hardouin, Collect. conc. t. 2, p. 174. TYMAVI. On trouve ce nom dans quelques exemplaires de Valérius Flaccus, Ed. Lud. Carrion. L. 5, v. 147. TYMBRA, ville de l'Afie mineure, dans la Pifidie. Il en eft parlé dans le fixième concile de Conftantinople. Voyez TYMBRIANI.

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TYMBRIANI, peuples de l'Afie mineure, aux environs. de la Lycaonie, felon Pline, ..5, 6. 27. Au lieu de TYмBRIANI, dit le pere Hardouin, les manuscrits portent TIMBRIANI, & il y a apparence qu'on doit lire TIBRIANI, car ils tiroient fans doute leur nom de la ville Tisgids. Conftantin, évêque de cette ville, Trogiadi mixes, fouscrivit au troifiéme concile général de. Conftantinople, où dans un autre endroit on lit Tigrgiáda pour Tigindir. L'ancienne verfion latine ajoute que c'étoit un fiége épiscopal de la Pifidie. Les notices eccléfiaftiques marquent auffi ce fiége dans la Pifidie; mais une lit Tobiadar; une autre • Timbgiadar, & une troifiéme Tiogradar. Le pere Hardouin croit que ce nom eft encore plus corrompu dans Leunclavius, qui écrit Timagiúdos. Act. 18, p. 1068.

TYMENÆUM, montagne qu'Etienne le géographe place dans l'Afie mineure, au voitinage de la Phrygic, & dont il dit que les habitars font nommés TYMENAI.

TYMENNA, village de la Lycie. C'eft Etienne le géo. graphe qui en parle.

TYMES, ville de la Libye, felon Etienne le géographe. C'eft la même que TUNES, dont cet auteur fait deux articles fous deux orthographes différentes. Voyez TUNES.

TYMIUM, petite ville de Phrygie, felon Ortélius, qui cite Eufébe & Nicéphore Callifte. Haymon ajoute que cette ville a été appellée JERUSALEM par l'héréfiarque Montanus.

TYMNISSUS, ville de la Catie, felon Etienne le géo graphe. C'eft la TISANUSA, THYSIAMISA, TISSAMISA Ou TISSANUSA de Pomponius Méla, l. 1, c. 16. TYMNUS, ville de la Carie. Cette ville, dont parle montoire THYMNIAS, dont Pomponius Méla fait men

Oetylus eft auffi fondé fur ce même vers d'Homére que Etienne le géographe, tiroit fon nom du golfe ou proquelques-uns lifent de la forte.

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fuivant.

3. TYLUS, ifle du golfe Perfique, felon Ptolomée, 1.6, .7, qui la marque à l'occident de celle d'Arathos du côté de l'occident. C'eft apparemment la même dont parle Arrien, quoique Ptolomée l'éloigne davantage de l'embouchure de l'Euphrate. Eratofthène, qui, felon Strabon, l. 16, p. 766, nomme cette ifle Tyros, & Artémidore cité par Etienne le géographe, éloignent aufli cette ifle beaucoup plus qu'Arrien de l'embouchure de l'Euphrate; car ils la mettent à dix jours de navigation de l'embouchure de ce fleave, & à une journée feulement de l'entrée du golfe Perfique. Le nom moderne de cette ifle elt BAHREIM 3. Voyez TYLUS, no. 2.

4. TYLUS ou TYLUS-MINOR, ifle du golfe Perfique, felon Pline, l. 12, c. 10, qui la met à dix milles de la

tion.

TYMOLUS. Voyez TмOLUS.

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TYMPANIA ville du Péloponnéfe, dans l'Elide : Ptolomée, l. 3, c. 16, la marque dans les terres. Les habitans de cette ville font appellés TYPANEI, par Pline, 1.4, 6. 6; mais il les place dans l'Achaïe. Ce pourroit être la même ville que Polybe, l. 4, nomme TYмPANEA, & qu'il met dans la Triphylie, & il y a apparence autfi que c'est la ville TYPANEAE d'Etienne le géographe, qui la met pareillement dans la Triphylie. Castaldus croit que c'est aujourd'hui Vardogna, 'bourg de la Morée.

من

TYMPHÆA, ville de la Thesprotie, felon Etienne le géographe. Strabon, l. 7, p. 326 & 327, ne connoît que les peuples qu'il nomme TYMPH41, & qu'il place vers les fources du Pénée. Selon Pline, lib. 4, cap. 2, les peuples TYMPHAι étoient du nombre de ceux qui habitoient l'Etolie; mais, . 4, c. 10, il met encore des TYMPHAI dans la Bifaltie, ou, du moins, entre le Strymon & l'Anius; ce qui oblige d'en faire deux peuples différens.

TYMPHÆI. Voyez TYMPHEA.

TYMPHE, montagne de la Thesprotie, felon Etienne le géographe.

TYMPHRESTUS, montagne de la Theffalie. Strabon, 1.9, p. 433, la met au voifinage du pays des Dolopes, & comme Phoenix régna fur les peuples, c'eft ce qui a donné occation à Lycophron, verf. 420, de dire, en parlant du retour de ce prince dans fa patrie :

Κρύψει πρινὴ Τυμφρησὸν αὐγασαι λέπας.
Abscondet antequam Tymphreftum fpectaverit collem.

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