• coup de ceani les & huit couvens, cinq d'hommes & trois de filles. Il y a dans le faux bourg de cette ville un ancien temple, dédié aujourd'hui à faint Jacques, & qui, du tems du paganisme, étoit confacré à Proferpine. On ya trouvé un très-grand nombre d inscriptions, faites à l'honneur de cette fausse divinité, & entr'autres, celle-ci: Ces dernieres lettres fignifient votum folvens animo libens pofuit. Dans la même ville on voit un couvent de religieux, de l'ordre de faint Augustin, où l'on trouve quantité dinscriptions antiques; apportées en ce lieu par ordre de Théodose, duc de Bragance. Elles viennent d'un bourg, nommé o Terrao, situé vers le confluent des deux rivieres d'Exarrama & d'Alvito. Ces inscriptions font toutes à l'honneur du Dieu Endovellicus, dont le nom a tant donné de peine aux critiques. Voici une de ces inscripsions. DEO ENDOVELLICO PRÆSTANTISSIMI. NUMINIS SEXTUS. COCCEIUS.CRATERUS HONORINUS. EQUES. ROMANUS EX VOTO. Le territoire de cette ville est extrêmement fertile en toutes fortes de denrées, & on y trouve des carriéres d'un beau marbre verd. * Délices de Portugal, P.796. 2. VILLA-VICIOSA, bourg d'Espagne, dans l'Asturie de Santillane aux confins de l'Asturie d'Oviedo, & au fond d'un golfe où se jette la riviere d'Asta. On veut que le port de Villa-Viciofa foit le port Veca de Pline. * Jaillot, Atlas. 3. VILLA-VICIOSA, bourg d'Espagne, dans l'Asturie de Santillane, au milieu de cette province, dans les terres, au Midi occidental de Santillana. * Jaillot, Atlas. VILLA-VIEIA, bourgade d'Espagne, dans la vieille Castille, à la source de l'Arlançon, environ à huit licues au-dessus de Burgos. Il y a quelques Géographes, qui veulent que ce soit l'ancienne SegiSama. Cette opinion n'est pas fort certaine. ce VILLAC, ville d'Allemagne, dans la Carinthie, (Remarques Historiq. & Critiq. d un ve yage d'Italie, en 1704, p. 38.) sur la rive droite de la Drave, un peu au-dessus de l'embouchure du Geyl. Cette petite ville, qui peut passer pour jolie, eit glorieute d'avoir été la retraite de l'empereur Charles V, lorsqu'en 1552, Maurice de Saxe pensa le furprendre à Inspruck. On sçait que ce prince, quoiqu'investi par même empereur des dépouilles de fon coufin, se rangea du parti de ses ennemis, & fit fes efforts, pour ravir la liberté à son bienfaiteur. La chose ne lui réusfit pas; & Villac eut la gloire de préter un afile assuré à son souverain, qui y eut le tems de relever ses affaires, & de se mettre en état de faire fentir à ses persecuteurs les effets de fon courage & de sa bonne for tune. Avant que d'entrer dans Villac , on trouve des bains d'eau minérale, qui font ouverts à tout le monde. Ce font de tous côtés montagnes épouvantables, qui se suivent l'une l'autre, & qui ne donnent point d'autre répi aux voyageurs, que celui de se laisser rouler en bas, quand on a fini de grimper jusqu'au haut. L'empereur Charles V, étoit bien sûr que ses ennemis ne le suivroient point dans un pays impraticable, à un certain nombre de personnes à la fois: aussi y arriva-t-il lui-même, accompagné de très-peu de monde; car s'il en avoit eu davantage, les vivres & les commodités lui auroient manqués infailliblement, parmi des bois & des rochers continuels, où il y a très-peu d'habitations. • Près de Villac, on voit quelques bains naturels, qui ne font pas bien éloignés du chemin, au pied d'une montagne, à un mille d'Angleterre de la villes Edouard Brouwn, Voyage de Vienne, p. 200, dont Ces bains ont de la réputation. Il y en a deux, dit les eaux à demi-chaudes ont un goût un peu aigre, fans être défagréable. Le fond des bains n'est point un pavé: tout y est naturel. Il y a aussi dans un de ces bains une source qui est chaude. Ils font fort grands, & on y trouve des degrés pour y descendre; & tout autour on a pratiqué plusieurs petites maisons de bois, pour la commodité de ceux qui veulent s'y baigner. Ils font couverts, & on s'y baigne avec sa chemife & ses caleçons, comme en Autriche. VILLACERF, marquisat de France, dans la Champagne, élection de Troyes. Il fut érigé en 1670, en faveur d'Edouard Colbert, premier maître d'hôtel de la reine, & depuis, fur-intendant des bâti de Champagne, t. 2, p. 329. mens, & parent du grand Colbert. * Baugier, Mém. VILLACOURT, Villacuria, paroisse du duché de Lorraine, au département Chatté. Son église est dédiée à faint Martin. La cure du Barrois, office de est réguliere. Elle fut unie à l'abbaye de Belle-champ en 1203. 1. VILLAGE, assemblage d'un certain nombre de maisons champêtres, habitées par des payfans, & qui ordinairement ne sont fermées par aucune clôtu re. Il y a des villages plus ou moins grands les uns que les autres ; & souvent ce qu'on appelle village dans une province, est appellé bourg dans un autre. On ne doute point que le mot Village ne vienne du latin VILLA. Voyez ce mot. 2. VILLAGE, (Le) lieu de France, dans la Normandie, élection de Mortain. VILLAGE - DES-BAINS, village de France, dans le Roussillon, & dans la dépendance de l'abbaye d'Arles. Ce village est renommé par des bains d'eau chaude, très-salutaires pour diverses infirmités. Le bassinest fortgrand, & les degrés, pour y descendre, sont d'une composition que l'eau ne peut altérer. Le percée par le milieu, pour donner du jour. Cela patout eft couvert par une voûte des plus anciennes, roit un ouvrage des Romains, ou du moins des an ciens Maures. La source de ces eaux est au penchant d'une montagne, à vingt pas du bassin. L'eau en est fi chaude, qu'en un moment un cochon, qu'on y trempe, est tout pelé; & cependant on ne peut pas y faire cuire un œuf, l'y laissa-t-on vingt-quatre heu res. Ces eaux font vitrioliques, & les habitans s'en fervent tous les jours, pour mettre leur pot au feu. * Figaniol, Descrip. de la France, t.7, P. 574. VILLAGE, (Le petit) village de l'Amérique feptentrionale, à la côte de la Basse-Terre de la Guadelouppe. C'est une petite habitation, qui est sur le chemin de l'Ance, à la barque à l'Ifle, à Goyaves, à quinze cens pas au-delà du lieu nommé le Bucher. VILLAGES-D'AMBERT, lieu de France, dans l'Auvergne, élection d'Issoire. Ce lieu est trèspeuplé. VILLAGES, (Les quatre) communauté du pays des Grifons, dans la Ligue de la Caddée, où elle a le rang de seconde communauté. Elle est au Midi de Coire, & tire fon nom des quatre villages paroisfiaux, qui la composent. Trois de ces villages font à la droite du Rhin; sçavoir, Zigers, Igis, & Trim mis; le quatriémé, qui est sur la gauche du Rhin, se nomme Underfatz. Les trois premiers sont sujets aux goîtres, ce qu'on attribue aux mauvaises eaux qu'on y boit; mais les habitans y font tellement accoutumés, qu'ils les regardent comme une beauté. Chacun de ces quatre villages a sa justice inférieure pour le civil; mais les appels & les causes criminelles se portent devant le Ministral de la communauté, qui réfide à Zizers, & qui a une chambre de douze juges, choisis des quatre villages. * Etat & Délices de la Suisse, t. 4, p. 47. VILLAGES DE S. EUTROPE, (Les) bourg de France, dans la Saintonge, élection de Saintes. VILLAGES-DE-VIVONE, (Les) bourg de ۱ France, dans le Poitou, élection de Poitiers. Ce bourg est confidérable. 1. VILLAINES, bourg de France, dans l'Anjou, élection de la Fléche. 2. VILLAINES, châtellenie de France, dans la Touraine, élection de Chinon. VILLAINES-SOUS-LUCÉ, bourg de France, dans le Maine, élection de Château du Loir. VILLALPANDO, ville d'Espagne, au royaume de Léon, à quelques lieues, au Nord, de Toro, à moitié chemin de Benavente à Zamora, tirant un peu à l'Orient. Elle est située au milieu d'une longue plaine, également agréable & fertile. On y recueille du vin & du bled, & la campagne y nourrit divers animaux domestiques, & toutes fortes de gibier. Les connétables de Castille y ont un superbe palais, & un arcenal bien fourni d'armes & d'artillerie. * Délices d'Espagne, p. 157. VILLAMBLARD, bourg de France, dans le Périgord, élection de Périgueux. Ce bourg est assez confidérable. VILLAMEDO, bourgade d'Espagne, dans l'Estremadoure, sur le bord méridional, au Sud-eft, du Tage, au couchant de Puente del Arçobispo, & à deux lieues d'Almaraz. * Délices d'Espagne, p.362. VILLANDRADE, bourgade de France, dans la Guienne propre, sur la petite riviére de Siron, à deux lieues de Basas, vers le couchant. Ce lieu n'est remarquable, que parce qu'il est le lieu de la naisfance du pape Clément V, qui s'appelloit Bertrand de Gouft, ou d'Agouft, & étoit fils de Beraut, feigneur de Gouft, de Rouillac & de Villandrade. Bertrand, après avoir été successivement évêque de Comminges, & archevêque de Bordeaux, fut élevé au souverain pontificat, le 5 de Juin 1305. Il mourut à Roque-Maure, fur le Rhône, le 18 ou 20 d'Avril 1314, & il fut enterré à Uzest, bourg du diocèse de Basas, dans une église dédiée à Notre-Dame; église, qu'il avoit fondée, près de Villandrade, lieu de sa naissance. VILLANDRY, bourg de France, dans la Touraine, élection de Tours, fur le bord du Cher, avec titre de marquisat. Ce marquisat fut érigé en 1659. avec union des châtellenies de Savonnieres & de Colombiers. Sa justice s'étend fur trois paroisses. VILLANOUF, village de la grande Pologne, dans le duché de Mazovie, à une grande lieue de Pologne, au-dessus de Varsovie, au bord de la prairie, où coule la Vistule. Ce lieu, très-peu considérable par lui-même, devint fameux dans le pays, par la maison que le roi Jean Sobieski y fit bâtir. Cette maison, bâtie de briques, est d'un ordre assez commun. Elle a peu d'élevation, & une assez petite étendue, n'ayant qu'un petit corps de logis, terminé par deux espéces de pavillons, avec deux aîles détachées, qui forment le quarré de la cour. Ses ornemens intérieurs font quelques peintures à fresque, quelques bas-reliefs, des cheminées de marbre, des parquetages de menuiserie, des lambris peints & dorés; mais à tout prendre, Villanouf étoit moins la maison d'un roi, que la demeure d'un particulier de moyenne élévation, & n'approchoit point de celle que les financiers & les gens de robe, un peu riches, ont fait bâtir aux environs de Paris. Le jardin, le parterre, les vergers, qui entourent le château, n'ont rien que de fort commun: point d'eau, & point de couvert. * Mémoires du chevalier de Beaujeu, 1. 2, c. 1. VILLARD & VILLARDS. Voyez VIL LARS. 1. VILLARS, lieu de France, dans la Provence, viguerie & recette d'Apt. Villars étoit un marquisat, qu'on a uni à la baronnie d'Oife ou Champtercier. Louis XIII, l'érigea en duché, pour la maison de Brancas, par des lettres du mois de Septembre 1627. Elles furent vérifiées au Parlement de Provence, le 24 de Juillet 1628, & à la Chambre des Comptes d'Aix, le 15 Octobre de la même année. Au mois de Juillet 1652, ce duché fut érigé en pairie; & le 17 de Février 1657, les lettres en furent vérifiées au Parle ment d'Aix, & le 24 d'Octobre 1662, à la Chambre des Comptes de la même ville. Mais ces lettres ne furent que présentées au Parlement de Paris, le 7 de Février 1657. Elles n'y furent enregistrées que le 5 de Septembre 1716, en vertu des lettres de furannation, données à Paris le... du même mois de Septem bre. * Piganiol, Description de la France, t. 4, P. 125. 2. VILLARS Ou VILLARDS, bourg de France, dans le Périgord, élection du Périgueux. Cebourg eft fort peuplé. 3. VİLLARS, bourg de France, dans la Marche, élection de Gueret. C'est une paroisse située en plaines. Ses terres font bonnes pour le seigle, le bled noir, l'orge, l'avoine & les raves. Les pacages & les foins font bons & fuffifans pour la nourriture des bestiaux qu'on y élevé, & dont on fait commerce. Il y a un bois de chêne de haute-futaye, & quelques taillis. Les habitans sont commodes & laborieux. 4. VILLARS, lieu de France, dans la Bresse, fur la Chalarone, le chef-lieu d'un mandement, avec droit de députer aux assemblées de la Bresse. Ce lieu, qui a titre de marquisat, est la feconde feigneurie de Bresse. Il étoit confidérable avant que les guerres l'eussent ruiné. Il a eu ses seigneurs absolus, dès le onziéme fiécle. Le premier, qu'on trouve, s'appelloit Etienne. Ses descendans måles, après avoir joui, durant cent cinquante ans, de la seigneu rie de Villars, finirent en la personne d'un autre Etienne, qui mourut l'an 1180, ne laissant qu'une fille, nommée Agnès, qui apporta Villars en mariage à Etienne, seigneur de Thoire en Bugey, fur la riviére d'Ain. Les descendans d'Etienne, seigneurs de Thoire, ont joui de Villars durant plus de deux cens ans. Le dernier, nommé Humbert, mourut l'an 1424, après avoir vendu tout fon bien à Amé, quifut créé premier duc de Savoie, par l'empereur Sigismond. Humbert avoit un héritier, qui étoit Philippe de Levis, vicomte de Lautrec, fils de Philippe de Levis, & d'Eléonor de Villars. Le vicomte de Lautrec se pourvut devant l'empereur Sigismond, qui lui adjugea la terre de Villars, qu'il qualifia de baronnie & de fief de l'empire; mais, par un traité, que ce seigneur fit avec le duc, à Chamberry, l'an 1432, le vicomte céda au duc tout ce qui lui appartenoit en Bresse & en Bugey, sans se rien réserver, que ce qu'il avoit en Dombes, & le duc de Savoie investit le même vicomte, Philippe de Levis, de la seigneurie de Villars; le duc s'en réserva la souveraineté, & en même tems que cette seigneurie seroit tenue par tous les males descendans de Philippe. No-nobstant cette clause formelle de l'inféodation, fai te par le duc Amé, Jean de Levis rendit la terre à Amé VII, duc de Savoie, au mois de Février 1469, ou 1470; ce qui excita de grands procès entre le seigneur de Ventadour, de la maison de Levis, & René Bâtard de Savoie, à qui le duc avoit donné Villars. Philibert Emmanuel, duc de Savoie, érigea en marquisat Villars, l'an 1565. Ceux de la maison de la Baume de Suze, hériterent des droits du Bâtard de Savoie, & eurent un jugement définitif en leur faveur, l'an 1605. Pour lors le pays étoit uni à la France, par la cession que Charles-Emmanuel en avoit faite à cette couronne, & il y avoit déja longtems que l'ancienne souveraineté de Villars avoit été jointe à la Bresse. VILLARS-D'ARESNES, village de France, dans le Dauphiné, entre Grenoble & Briançon. Baudrand, qui cite Nicolas Chorier, dit que Villars d'Aresne est le Durotinum de l'Itinéraire d'Antonin. VILLARS-LE-MOINE, village de Suisse, au canton de Berne, dans le bailliage de Morat, à demi-lieue au-dessus de la ville de ce nom, sur le chemin de Fribourg. Il y avoit autrefois dans ce lieu un Prieuré, dont les terres ont été fécularisées, & font possédées en fief par la famille des de Graffenriedt de Berne. On y a trouvé un très-grand nombre d'antiquailles & d'inscriptions Romaines, qui font voir que du tems du Paganisme, il y avoit dans ce lieu un temple, temple, dédié à la Déesse Aventia. * Etat & Délices 1. VILLE, bourg de France, dans la haute Alface, 2. VILLE, lieu de France, dans la Picardie, élection de Noyon. VILLE-AUX-CLERCS, (la) bourg de France, dans le Vendomois, élection de Vendôme. Cette paroisse suit la coutume de Chartres. VILLE-AUX-DAMES, (la) bourg de France, dans la Touraine, élection de Tours, dont il est à une lieue. VILLE-BARON, bourg de France, dans le Blaifois, élection de Blois. Ce bourg est bien peuplé. 1. VILLE-BOIS, bourg de France, dans la Bourgogne, bailliage & recette de Bugey, fur le bord du Rhône. Ce bourg est membre du marquisat de Saint-Sorlin, & il a un prieuré de l'ordre de S. Benoît. 2. VILLE-BOIS, bourg de France, dans le Dauphiné, élection de Gap. 3. VILLE-BOIS, ancien duché-pairie. Voyez LA VALETTE, No. 2. VILLE-BON, bourg de l'isle de France, élec tion de Paris. VILLE - BOURGS, ou VILLE-BOUREAU, Villa-Burellum, ou Villa-Burgum, bourg de France, à fix lieues de Tours, fur la route de Vendôme, dans un pays agréable & fertile : il est de l'élection de Tours. VILLE-BUSSIERE, seigneurie de France, aux frontieres du Berri & du Poitou. Elle est mouvante en partie de la châtellenie d'Argenton. VILLE-CHASSON, ROSOY, ou ROSELLES, Rofetum, abbaye de France, au diocèse de Sens, à trois lieues de cette ville, entre le nord & le couchant, à une lieue de Pont-fur-Yone. C'est une abbaye de filles de l'ordre de saint Benoît, & qui fut richement dotée par Pierre de Courtenay. Elle jouit de quatre mille livres de revenu. 1. VILLE-COMTAL, ville de France, dans le Rouergue, élection de Rhodés: il y a de méchans villages plus peuplés que cette ville, qui n'a pas deux cent habitans. 2. VILLE-COMTAL, bourg de France, dans le bas Armagnac, élection d'Astarac, avec justice royale. VILLE-CROZE, bourgade de France, dans la Provence, viguerie & recette de Draguignan. On trouve dans le territoire de Ville-Croze de belles grottes, où il se fait d'admirables congellations, qui représentent diverses figures d'animaux. 1. VİLLE-DAGNE, bourg de France, dans le basLanguedoc, recette de Narbonne. VILLE-D'AUNAY, bourg de France, dans le Poitou élection de Niort. VILLE-DE-MANGE, bourg de France, dans la Champagne, élection de Rheims. 1.VILLE-DIEU, Theopolis, ou Villa-Dei, bourg de France, dans la Normandie, au diocèse de Coutances, élection de Vire, à trois lieues de Gavrey; & à sept de Coutances. Son grand commerce confiste en poëleries: voici ce qu'en écrit Cenalis; Habet Constantia Civitas fub fua Hierachica Ditione Theopolim, Gollicè Ville-Dieu, Municipium in fabricandis æneis vafis, fabrili arte omni ex parte addictum. Caldarios artifices vocant. Aussi Charles de Bourgueville, dans ses antiquités & recherches de la Neustrie, a-t-il remarqué que les habitans de ce bourg se fâchent, quand on leur demande quelle heure il est, parce qu'il s'y fait un fi grand bruit de marteaux, que la plupart des habitans sont sourds; ce qui fait dire communément les Sourdins de VilleDieu: le bruit de ces marteaux s'entend de fort loin dans la campagne. Il y a un usage affez particulier dans ce lieu-là: les originaires & fils de maîtres, qu'ils appellent du Sang, travaillent assis; & tous les étrangers font obligés de se tenir debout en travaillant. Ce bourg eft grand & riche, & apporte au roi plus de dix mille écus de rente pour Tom. VI. les droits de la marchandise qui en fort. Il y a aus bon que dans les autres endroits du diocèse: il est si des fondeurs de cloches: le terroir n'est pas fi & trois foires dans l'année: l'une, le 3 de Mai; plus maigre. On tient marché à Ville-Dieu le mardi, fainte Catherine. * Corn. Diction. Vaudome. Mal'autre, leg de Septembre, & la troifiéme, le jour de nuscrit Géogr. Malthe; ce qui le rend presque indépendant de Ce lieu est remarquable par une commanderie de l'évêché de Coutances. On y dépend de l'évêque pour l'ordination & pour les approbations; mais ce prélat n'a point droit de visite non plus que l'archidiacre. Cette commanderie fut fondée par Richard III, roi d'Angleterre : le commandeur a haute justice, présente à cinq Cures, & jouit de deux mille écus de rente. Entre Ville-Dieu & Gavrey, on trouValogne: le lieu de la lande le Rou est tout prove une forêt du roi; elle dépend de la maîtrise de che de ce bourg; & à deux traits d'arcs plus loin, on voit une chappelle fort antique, desservie autrefois par des religieux nommés de S. Léonard des Bois. Sigebert parle d'un prodige qu'on prétend être s'éleva un tourbillon qui enleva tout ce qui se trouarrivé dans ce quartier-là vers l'an 1158: il dit qu'il voit sur son passage, & que s'étant hausle en l'air, bleu, contre laquelle étoient lancées des fleches de on y apperçut une colonne colorée de rouge & de plusieurs endroits: il y avoit à l'entour quantité d'oiseaux de diverses sortes. Ce prodige, ajoute dépeupla des villes entieres. * André du Chêne, AnSigebert, fut suivi d'une peste fi furieuse, qu'elle tiquités des villes de France. beauce, élection de Vendôme. Sa justice est du res2. VILLE-DIEU, bourg de France, dans la fort de Bauge. 3. VILLE-DIEU, bourg de France, dans le haut Languedoc, recette de Montauban. Languedoc, recette de Viviers. 4. VILLE-DIEU, bourg de France, dans le bas 5. vergne, élection de S. Flour. 7. VILLE-DIEU, bourg de France, dans le BerTouraine. Il y a dans ce bourg un prieuré dédié à la ry, élection de Châteauroux, aux frontiérés de la gneur de Deols, en 952. Če lieu se nommoit aupafainte Trinité, & fondé par Raoul le Large, Seiprieuré, il a pris le nom de Ville-Dieu. C'est une ravant PONTICUL; mais depuis la fondation de ce châtellenie située sur l'Indre. Elle fait partie du domaine des princes de Deols & de la maison de Chauvigy. Maine. Il y a dans ce lieu des carrieres de pierre 8. VILLE-DIEU, bourg de France, dans le blanche. 9. VILLE-DIEU, abbaye de France, dans la C'est un monastere d'hommes de l'ordre des PréGafcogne, au diocèse d'Acqs, en latin Dei-Villa. montrés. Marche, élection de Gueret. C'est une paroiffe fituée Touraine, élection de Loches. raine, élection d'Amboife. VILLE-DOSME, bourg de France, dans la Tou , Champagne, élection de Joinville. L'abbé de Moutier lieu de France, dans la de la cure. L'église est dédiée à Saint Maurice. en Der est seigneur de cette Paroisse, & collateur C'est un prieuré régulier de l'ordre de Saint Benoît, & qui est présentement en commande. Il vaut fix cens livres, toutes charges acquitées. VILLE-FAGNAN, bourg de France, dans l'An Z 1 1 goumois, élection d'Angoulême. Ce bourg est fort Peuple. VILLE-FARGEAU, OULA VILLOTTE, paroisse de France, dans la Bourgogne, recette d'Auxerre, à une lieue de la Ville de ce nom. Il y paffe une petite riviére, fur laqu elle il y a un pont de bois. Les hameaux de Bruyere & Monnery dépendent de cette Paroiffe. VILLE-FOLLES, bourgade de France, dans la Champagne, élection de Sens. Il y a dans ce lieu un chapitre compofé d'un doyen, d'un trésorier & de huit canonicats seulement de quarante livres chacun. VILLE-FORT, bourg de France, dans le Languedoc, au diocèse d'Ufez, recette de cette même ville, avec un château. C'est un grand passage & la clef des Sévennes & du Langnedoc. 1. VILLE-FRANCHE, ville de France, la capitale du Beaujolois, à cinq lieues de Lion, & à fix de Mâcon, entre ces deux villes sur le Morgon, qui se perd dans la Sône à une lieue au-deffous. Cette ville, qui est le chef-lieu d'une élection & d'un grenier à fel, a une très-belle rue, & d'une telle largeur, qu'elle semble n'être qu'une grande place dans toute fon étendue, qui prend d'un bout de la ville à l'autre. Cette rue est un peu plus enfoncée dans le milieu. Ville-franche fut fondée par Humbert, quatrieme du nom, Sire de Beaujeu, vers le commencement du douzieme fiécle. Ce seigneur donna le terrein fur lequel elle est bâtie, sous la redevance de trois deniers par toise; & afin d'y attirer des habitans, il y permettoit aux maris de battreleurs femmes jusqu'à effufion de sang, fans être repris, pourvu que la mort ne s'enfuivit point. Il y a encore dans la banlieue de Ville-franche un usage fort fingulier. Lorsque le petit peuple croît que les grains font mûrs, il va les couper fans la permiffion du propriétaire: il les lie, & fe paye de fa peine en emportant la dixieme gerbe. Cette maniere de moissonner s'appellela Cherpille, & ce n'est que depuis très-peu d'années que cette espece de privilége a été retranché par de très-féveres défenses. Ville-franche étoit place frontiere, quand la Breffe appartenoit aux ducs de Savoie. Elle estencore fortifiée de bonnes murailles & de larges foffés. Il y a dans cette ville une collégiale érigée en 1681, dans une des Parroisses, nommée Notre-Dame. Son chapitre eft compose d'un doyen curé, d'un chantre & de fix chanoines, qui jouiffent de deux mille huit cens livres. Peu de tems après cette érection, les moines de l'Abbaye du JougDieu, Jugum-Dei, prenant occafion de la mauvaise fituation de leur maison, obtinrent de l'archevêque de Lion d'être transférés à Ville-franche, & d'y faire le service dans la collégiale conjointement avec les chanoines. Ils y font au nombre de fix, dont quatre ont des offices clauftraux & deux mille trois cens cinquante livres de revenu. Depuis les moines de Joug-Dieu ont obtenu leur fécularisation, & le revenu de l'abbaye a été réuni à celui de la collégiale pour augmenter le nombre deschanoines. Ville-franche a une académie de beaux esprits, & elle fut la Patrie de Jean-Baptiste Morin, médecin & professeur royal en mathématique à Paris. * Piganiol. Descr. de la France, t. 6, p. 263. 2. VILLE-FRANCHE, ville de France dans le Bourbonnois, élection de Mont-luçon, à 4 lieues de la ville de ce nom, sur les petites riviéres de Hauterive & de Beffe-moulin. Il y a dans cette petite ville un chapitre. Les terres produisent du feigle & de l'avoine, & fourniffent des pacages pour la nourriture des beftiaux, dont on fait un bon com merce. 3. VILLE-FRANCHE, ville ou plutôt bourgade de France, dans la Champagne, au pays d'Argonne, fur la Meuse, aux confins du Barrois, une lieue audessus de Stenay, & à cinq de Verdun. Cette petite ville étoit frontière de France du tems de François I, ce qui obligea ce Prince à la faire fortifier. Ses ouvrages ont été démolis depuis comme inutiles. Elle n'a pas aujourd'hui trois cens habitans. 4. VILLE-FRANCHE, ville de France, dans le haut Languedoc, recette d'Alby. Cette petite ville qui n'a que cinq à fix cens habitans, eft renommée pour ses foires. 5. VILLE-FRANCHE, ville de France, dans le Roufillon, fur la Tet, à huit grandes lieues de Perpi. gnan. Cefont deux rangs de maisons, qui font une rue de trois cens pas de long. A droite & à gauche, il y a deux montagnes fi près l'une de l'autre, qu'il n'yaque la riviére de la Tet qui passe comme un torrent au pied de la muraille d'un côté; & de l'autre, il n'y a qu'un chemin à paffer une petite charette, entre la montagne & un foffé fort étroit. Ces deux montagnes ne font que deux fosfés escarpés; & elles sont si hautes, qu'on ne peut voir du bas les hommes qui font au-dessus. Il y a encore une longue rue, du côté de la montagne, & qui conduit à la Paroisse. Cette église est grande; & composée de deux nefs. Les cordeliers avoient un beau couvent dans le fauxbourg, & c'est-là où se logea le comte de Bussi Rabutin, lorsqu'en 1654, il alla investir Ville-franche. Ce couvent fut détruit quelques années après, parce qu'on auroit pû battre la ville de cet endroit. On y a fait une place d'armes. Les cordeliers n'ont conservé que leur ancien jardin, & fe font retirés dans la ville. Les fortifications de Ville-franche sont des murs de pierres de taille, qui forment aux quatre angles de très-beaux bastions. La riviere fert de fossé d'un côté, & de l'autre il y a un foffé sec & peu profond, entre la ville & la montagne. Les françois s'étant rendus maîtres de Ville-franche le 5 de Juillet 1654, & cette place ayant été cédée au roi, avec tout le Rouflillon , par la paix des pyrenées, en 1659. Louis le Grand fit élever un château de l'autre côté de la ville à gauche de la riviére. Ce château domine le chemin de France, celui d'Espagne, & la gorge qui mene à la montagne de Canigou, & il a un commandant particulier & un état-major complet. Pour aller de la ville au château, on passe la riviére sur un pont de pierre. Il y a à Ville-franche une curiofité, qui même peut-être utile en cas de fiége. C'est une caverne, qui est au centre d'une des deux montagnes qui environnent la ville. On y monte par un efcalier de pierre de taille, pratiqué tout droit en s'enfonçant dans la montagne, & qui a près de cent marches. La porte qui en defend l'entrée est forte, & dans le fossé la caverne est très-profonde, & a des détours & des défilés dans lesquels on n'ofes engager. On y trouve de tems en tems des piliers, & des morceaux de glace qui pendent du plancher. En cas de fiége, on pourroit enfermer dans cette montagne quatre ou cinq cens bouches inutiles qui y seroient commodément, & n'auroient rien à craindre de la bombe, ni du canon. Piganiol, Defcr. de la France, t. 7, p. 628. * Cette ville, qui est la capitale du Conflant, en prend quelquefois le nom de VILLE-FRANCHE DE CONFLANT. Elle fut fondée en 1092, par Guillaume Raymond, comte de Cerdaigne. 6. VILLE-FRANCHE, ville de France, dans le Rouergue, au diocèse de Rhodès, le chef-lieu d'une élection, & la deuxieme ville du Rouergue. Cette ville, la capitale de la baffe-Marche du Rouergue, sur l'Aveirou, à huit lieues à l'occident de Rhodes, & à cinq de Figeac, n'est pas ancienne. Elle fut bâtie dans le douzieme fiecle, à peu-près dans le même tems que Montauban. Les peuples qui y allérent demeurer s'y bâtirent des maisons , avec la permiffion d'Alfonse, comte de Toulouse; & cette ville s'acrut par le commerce du cuivre, dont on découvrit plusieurs mines aux environs. On y compte aujourd'hui près de fix mille ames. Il y a un chapitre compofé d'un prevôt, d'un sacriftain & de douze chanoines, qui ont deux cens livres chacun. Les peres de la doctrine chrétienne y ont un beau collége. Les dominicains, les cordeliers & les capucins y ont des couvens. La chartreuse est hors la ville, & dans une une belle situation; elle est très-bien bâtie, mais pauvre, aussi l'appelle-t-on la belle gueufe. Il fe débite tous les ans, dans l'élection de Ville-franche pour plus de cent cinquante mille livres de toiles de chanvre, qu'on porte à Toulouse & à Narbonne. , ( 9. VILLE-FRANCHE, ou VILLE-FRANCHE DE LO NCHAPT, bourg de France, dans le Périgord élection de Périgueux. , 10. VILLE-FRANCHE Ou VILLE-FRANCHE DE PANAT, ville de France, dans le Rouergue, sur le ruisseau de Dordon. Cette petite ville qui n'est pas éloignée du Tarn, se trouve à quatre lieues au midi de Rhodes, & au nordouest de Milhau. 11. VILLE-FRANCHE, ville du duché de Savoye, dans le comté de Nice, sur la côte de la Méditerranée, au pied d'une montagne, & au fond d'une baye qui a environ deux milles de profondeur, & un petit quart de lieue de largeur. Cette petite ville, dit Michelot, Portul. de la Médit. p. 83, est fort ruinée; mais proche de la Baye en entrant, on trouve à la gauche un bon château. La reconnoissance de cette ville est facile de côté & d'autre. Les vaisseaux qui viennent de l'Ouest la reconnoiffent par un petit fort caré, qui est au-defsus de la ville, & qu'on appelle Montauban. Il est situé furune haute pointe, entre Nice & Ville-franche, & fur l'xtrêmité de cette pointe il y a un moulin à vent: lorsqu'on vient du côté de l'Est, on voit le fort de faint Sospir, & la pointe de Malalangue fort avancée en mer, & fort haute par le milieu. On va ordinairement mouiller devant la ville mouillant le premier fer de la gauche à 15 ou 18 brasses d'eau, à 'Est-fud-est de la ville; ensuite on tourne la galére, & on la prolonge le long de la ville, avec des amares à terre de poupe & de proue, principalement la commandante, & un fer que l'on prolonge de poupe vers le Nord-eft; quelques autres galéres font de même, & le reste mouille aux environs de la ville & de la fortereffe avec des amarres à terre. Au dehors du château il y a un Lazaret, ou une infirmerie; & entre les deux on trouve un petit mole, auquelonadonnéla figure d'une L. C'est ce qu'on appelle la Darce. On y peut mettre deux ou trois galéres. Mais lorsqu'on y veut aller, il faut ranger à difcrétion le château, pour éviter une jetée de pierres qui font à fleur d'eau à la pointe du mole; & après l'avoir doublée, il faut s'approcher du mole, qui est l'endroit le plus profond; car dans le fond de la Darce, du côté du château, il n'y a point d'eau. On peut mouiller aussi devant le Lazaret, & porter une amarre à terre du même côté. En allant au mouillage, il ne faut pas approcher de la pointe qui est vis-àvis le château, à cause d'une roche qui est à fleur d'eau. On fait de l'eau à la ville, & au couvent des capucins, qui font au-dessus de la ville. Le traversier est le vent de sfud, & lorsque les vents font frais; il y a du côté du Sud-ouest un grand ressac de la mer. La latitude est de 43, d. 40', & la variation de 6, d. Nord-ouest. 12. VILLE-FRANCHE, petite ville de France, dans l'Armagnac, au comté d'Aftarac. VILLE-FRANQUE, bourg de France, dans la Gascogne, élection de Bayonne. Ce bourg est bien peuplé. VILLE-GAUDIN, paroisse de France, dans la Bourgogne, au bailliage de Châlon, recette de faint Laurent. Cette paroiffe, qui est située dans les bois, est un passage sur le grand chemin de Verdun à Loubans. - VILLE-GENOM, châtellenie de France dans le Berry, élection & au nord de Bourges. VILLE-GONGIS, lieu de France dansle Berry, élection de Châteauroux, avec titre de châtellenie. Ce n'étoit ci-devant qu'un simple fief, que Pierre d'Aumont, baron de Châteauroux, érigea en Châtellenic, en faveur de Jacques de Brizet, l'an 1539. La fille du maréchal de Chabannes y a fait bâtir un beau château. VILLE-GOUGE, bourg de France, dans la Guienne, élection de Bourdeaux. VILLE-JESUS, bourg de France, dans l'Angoumois, élection de Cognac. VILLE-ISSEY SUR MAS, Villa Issiaca fupra Madiam, bourgade de France, au diocèse de Toul. VILLE-JUIF, bourg de l'ifle de France, élection de Paris, à une lieue & demie de cette capitale, fur le grand chemin de Lyon. Il a été ainsi nommé, parce qu'il appartenoit aux juifs, qui étoient établis à Paris, avant qu'ils en fussent chaffés par Philippe-Auguste, à cause de leurs blasshémes & de leurs usures, vers l'an 1200. Il y a dans le district de ce bourg le prieuré des filles de la Saussaye, & quelques ha meaux. VILLE-LAURE, bourg de France, dans la Provence, viguerie & recette d'Apt. Il y a bien de petites villes qui ne font pas aussi peuplées que cé bourg. VILLE-LOIN, Ou VILLE-LOUP, Villa-lupenfis, bourg de France, dans la Touraine, élection de Loches sur l'Indrois, à dix liceues à l'Orient de la ville de Tours. Il y a dans ce lieu une abbaye de l'ordre de saint Benoît, de la congrégation de faint Maur. Elle fut fondée en 850, par Andacher, abbé de Cormery, à la priére de Ménard, feigneur de Ville-loin, qui lui donna ce lieu & fes dépendances pour fonder & bâtir une maison. L'abbé, quâ est commandataire, retire trois mille livres par an. Les religieux qui font au nombre de neuf, ont quatre mille livres pour leur manse, avec les offices claustraux. 1. VILLE-LONGUE, Villa-Longa, abbaye de France, dans le Languedoc, au diocèse de Carcassonne, à deux lieues de la ville de ce nom. C'est une abbaye d'hommes, de l'ordre de Citeaux, fondée en 1151, & qui rapporte quinze cens livres de revenu. 2. VILLE-LONGUE, bourg de France, dans le Bas-Languedoc, recette de Limoux. 3. VILLE-LONGUE, bourg de France, dans le Rouergue, élection de Ville-Franche. VILLE-LOUP, Ou VILLE-LOING. Voyez VIL LE-LOIN. VILLE-MADE, bourg de France, dans le Quercy, élection de Montauban. 1. VILLE-MAGNE, ou SAINT AMANS DE VIL- 2. VILLE-MAGNE, Ou VILLE-VEIRAC, recette 3. VILLE-MAGNE, lieu de France, dans le Bas-Languedoc, au diocèse de Beziers, à cinq lieues de la ville de ce nom, vers le Nord, sur la riviére de Mare, & près de celle d'Orbe. Il y a dans ce lieu une abbaye, de l'ordre de saint Benoît, fondée dès l'an 817. VILLE-MANDEUR, lieu de France, dans le VILLE-MARECHAL, bourg de France, dans le VILLE-MARIE, ville de l'Amérique septentrio 1. VILLE-MAUR, comté de France, dans la Champagne, élection de Chaumont. Il vaut fept mille livres de rente aux héritiets de M. Seguier. Le chef-lieu de ce comté porte le même nom. * Baugier, Mém. de Champagne, t. 2, p. 340. Ville-Maur fut érigé en duché, en 1650; mais les lettres ne furent point enregistrées. 2. VILLE-MAUR, ville de France, dans la Champagne, élection de Chaumont, & le chef-lieu d'un comté de même nom. Le Chapitre de cette ville a été fondé, avec un Prieuré, en 1154, par les feigneurs du lieu. Il y avoit d'abord douze chanoines. Mais les titres sont péris par les guerres, & par l'embrasement, arrivé le 10 de Juin 1574, qui réduifit en cendresla ville & fon petit fauxbourg. Il ne reste que Zij : 1 |