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t. 2, p. 341.

VILLE-MESNARD, lieu de France, au Berry, dans la paroisfe de faint Germain-du-Puits, à une lieue de Maubranche, & à autant de Bourges. C'est une des vicomtés de la Septaine de Bourges. Les plus anciens vicomtes de Ville-Mesnard, qu'on connoisfe, étoient de la maifon de Pelourde, & vivoient en 1312.

VILLE-MEUSE, bourg de France, dans la Beauce, élection de Dreux.

VILLE-MONTEIX, bourg de France, dans l'Auvergne, élection de Clermont.

VILLE-MORT, ou VILLE-MAUR. Voyez VIL

LE-MAUR.

1. VILLE-MUR, ville de France, dans le HautLanguedoc, recette de Montauban, fur le Tarn, aux confins de l'Albigeois, à cinq lieues de Touloufe, & à quatre de Montauban.

L'an 1592, il fe livra un grand combat près de cette ville, entre les royalistes & le parti de la ligue. Antoine Scipion, duc de Joyeuse, y fut défait royalistes, & fe noya dans le Tarn.

par les 2. VILLE-MUR, Villamurum ou Villa-Vetus, abbaye de France, dans le Haut-Languedoc, au diocèfe & à deux lieues, au couchant, de Castres, fur la riviére de l'Agout. C'eft une abbaye de filles, de l'ordre de faint Benoît.

VILLE-MUS, Castrum de Villamuris, bourg de France, dans la Provence, viguerie & recette de Forcalquier.

VILLE-NAVETTE, bourg de France, au comté & dans l'élection de Cominges.

VILLE-NAUX, ville de France, dans la Champagne, élection de Troyes. Cette petite ville peut avoir deux ou trois mille habitans.

VILLE-NAUZE, baronnie de France, dans la Provence. Elle fut érigée l'an 1535, en faveur d'Antoinette de la Tour, dame de Janfon.

1. VILLE-NEUVE, abbaye de France, dans la Bretagne, évêché de Nantes, dans la forêt de Voisfo, à deux lieues, au Midi, de la ville de Nantes. C'eft une abbaye d'hommes, de l'ordre de Citeaux, filiation de Buzay. Elle fut fondée en 1202, par Constance, duchesfe de Bretagne, qui y a fon tombeau. Tous les évêques de Bretagne fe trouverent à fa dédicace, l'an 1231. On peut voir l'acte de fondation, dans l'histoire de Bretagne de Bertrand d'Argentré, l. 5, c. 16. Cette abbaye vaut à l'abbé environ dix mille livres de revenu. * Bauger, Mém. de Champagne, 1.5, p. 146.

2. VILLE-NEUVE, petite ville de France, dans le Bas-Languedoc, à une lieue de Beziers, fur le canal royal. On la nomme Ville-Neuve-la-Cremade pour la distinguer des autres villes du même nom. Il y a un asfez beau château, qui appartient à la maifon de Castries; le feigneur a féance aux Etats de la province.

3. VILLE-NEUVE, châtellenie de France, dans le comté de Cominges.

4. VILLE-NEUVE, prieuré de France, dans le Rouergue, au couchant, & élection de Rhodès. Il vaut mille livres de revenu.

5. VILLE-NEUVE, bourg de France, dans le Bourbonnois, aux confins du Nivernois, élection de Moulins. On trouve fur la porte d'une maifon de ce bourg, les armes de France, avec cette inscription, gravée fur une pierre. Elle eft en vicilles rimailles :

Vivent les Lys, vive Bourbon:

Vive Henry Quatre de ce nom:
Vive celui

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le canton de Berne, au pays Romand, dans le bailliage de Vevay, anciennement Penne-Locus, ou Penni-Lucus. Elle eft fituée à la tête du lac de Genève, & près de l'endroit où le Rhône fe jette dans ce Lac. On y fait une très-belle pêche de truites, dont la feigneurie tire une grosfe rente. Hors de la ville, dans une promenade, du côté du lac, on voyoit il n'y a pas longtems, un marbre, avec ce morceau d'inscription, à demi-effacée:

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Il y a à Ville-neuve, un riche Hôpital, qui fut fondé par Amé V, comte de Savoie, en 1246. Les Bernois y entretiennent un hospitalier. * Etat & Délices de la Suisfe, t. 2, p. 244.

VILLE-NEUVE-D'AGENOIS, ville de France, dans l'Agenois, fur le Lot. Elle eft bâtie dans une plaine fertile, & dans une des plus belles fituations du comté. Elle a une justice royale. Il y avoit un ancien monastére, de l'ordre de faint Benoît: il futrui. né par les Réformés. Parmi les ruines de l'ancienne églife, il reste encore un tombeau de marbre blanc avec cette inscription: Hic requiescit beatisfimus Aduinus Episcopus Urbis Roma. Le P. Martenne croit que cet Adouin étoit un évêque envoyé de Ro me. Quoique le terroir des environs de cette ville foit fort abondant, elle a peu de marchands. * Piganiol, Descr. de la France, t. 4, p. 549.

VILLE-NEUVE-L'ARCHEVESQUE,

ville de France, dans la Champagne, élection de Sens, fur la Vanne, à cinq lieues de Sens, du côté de

l'Orient.

VILLE-NEUVE-D'AVIGNON, ville de France, dans le Bas-Languedoc, recette d'Ufez, au bord du Rhône, fur le penchant, au pied du Mont-SaintAndré, & à l'oppofite de la ville d'Avignon. On a voulu marquer, par le nom de cette ville, que c'étoit une nouvelle ville d'Avignon. On voit fur la montagne, l'abbaye de Saint-André-les-Ville-neuve, & auprès de-là, on trouve une fort belle Chartreufe. Il y a eu, ci-devant, un hôtel des monnoies à VilleNeuve d'Avignon.

VILLE-NEUVE-DE-BERG, ville de France, dans le Languedoc, recette de Viviers, fur le tor rent d'Ibie. Cette petite ville eft le fiége d'un des bailliages & de la maîtrife particuliere du Vivarais. C'eft ausfi un gouvernement de place, de la lieute nance générale de Sevennes, dans le gouvernement militaire de la province de Languedoc. Cette ville eft en pareage, entre le roi & l'abbé de Mazan; & le marquis de Trans, du nom de Ville-Neuve, eft la premiere perfonne des états, pour la noblesfe.

VILLE-NEUVE-LA-GUIART, ville de Fran ce, dans la Champagne, élection de Sens, aux frontiéres du Gastinois. Cette petite ville eft fituée fur l'Yonne, où elle a un pont. VILLE-NEUVE-LES-MAGUELONNE,

ville

de France, dans le Bas-Languedoc, recette de Montpellier. C'eft fort peu de chofe, que cette petite ville.

VILLE-NEUVE-DE-MARSAN, bourgade de France, dans la Gascogne, recette de

Marfan.

1. VILLE-NEUVE-LE-ROI, ville de France, dans la Champagne, élection de Sens, à trois lieues au-desfus de cette ville, & à quatre, au Nord-ouest, de Joigny. Cette petite ville a un pont fur l'Yonne. 2. VILLE-NEUVE-LE-ROI, village de l'Ifle de France, dans l'élection de Paris, à trois lieues audesfus de cette capitale, fur la rive gauche de la Seine. Ce village eft remarquable, par la belle maifon de campagne de feu M. Pelletier, contrôleur général des finances, & ministre d'état. Une large avenue d'ormes, accompagnée de quatre allées, & longue de cinq cens toifes, fe termine à une grande esplanade, qui conduit, par une porte grillée, à deux avantcours. D'un côté, s'éleve un mur, contre lequel on a planté une allée d'arbres, pour cacher la difformité de quelques maifons du village de l'autre, regne une terrasfe, bien revêtue, de laquelle on voit une vaste plaine, & plus de quinze gros villages, ce qui fait un payfage des plus agréables. Une grande grille, de la largeur des avant-cours, les fépare de la cour du château. Ce bâtiment frappe les connoisfeurs, par la régularité & la noblesfe de l'architecture. Il eft compofé d'un corps de logis en face, & de deux ailes en retour. Par un perron de cinq degrés, de pierre de taille, on monte dans un fallon, orné de peintures, qui repréfentent différentes fortes de chasfes. Il partage les deux grands appartemens bas, qui font agréablement & commodément distribués. Au bout de celui qui eft à main-gauche, on trouve une galerie, ornée de livres, & des portraits d'un grand nombre de fçavans perfonnages. La chapelle eft de plein-pied à ces appartemens bas, desquels elle fe trouve néanmoins féparée. Elle eft grande, & richement ornée. Le tableau de S. Louis, pasfe pour un des plus achevés que le Brun ait faits. La tribune, en faillie, qui regne au-desfus de la porte, en dedans de la chappelle, communique aux appartemens du premier étage. L'escalier répond à la propreté & à la magnificence du bâtiment, & conduit aux appartemens hauts. Un grand & beau falon, qui répond à celui du rez-de-chaussée, partage ces appartemens, qui font au nombre de fix. La galerie occupe toute l'aile droite du château. On y voit l'histoire de Moyfe, peinte par Bourdon. Les vues en font fort étendues. Du falon d'en bas, on descend dans un parterre, orné de fleurs & d'arbustes. Une belle terrasfe regne à main-droite, & un grand basfin d'eaux jaillisfantes, orne le milieu de ce parterre. On passe enfuite fur une autre terrasfe, qui a deux cens toifes de long, & qui étale les plus grandes beautés de Ville-Neuve-leRoi. De-là, on descend dans un autre parterre, dont le desfein & les ornemens plaifent infiniment, & au bout duquel est une autre fontaine jaillisfante. Ici commence un parc de cent vingt arpens. A maingauche, fe préfente d'abord un espalier de fix cens toifes de long, expofé au Midi, & tapisfé d'excellens muscars, & de pêches exquifes. Un vaste boulingrin 'offre enfuite du même côté, & au bout eft un grand potager, fourni de tout ce qu'on peut fouhaiter fait de légumes & de fruits. De l'autre côté, est un bois, percé de plufieurs allées, qui font voir en détail tous les objets, qui s'étoient d'abord offerts à la vue tout à-la-fois. Au bout de ce bois, s'éleve une autre fontaine, qui coule enfuite dans une rigole, qui conduit jusqu'au bout du parc, où regne une vaste & magnifique terrasfe, ornée de plufieurs rangées de gros arbres, qui n'ôrent rien à la beauté de la vue. On fort du parc, par une grande porte grillée, & on entre dans une large avenue, accompagnée d'une contre-allée, quia huit cens toifes de long, & conduit jusques fur le bord de la riviére de Seine. * Piganiol, Desc, de la France, t. 2, p. 645.

,

en

VILLE-NOCE, petite ville de France, dans la Brie, diocèfe de Troyes, aux confins de la Champ: gne, au Nord, & à trois lieues de Nogent-fur-Sei ne, au levant de Provins, fur un ruisfeau, auquel elle donne fon nom. Il y a dans cette petite ville, une mairie royale, & un grenier à fel.

VILLE-SAVIN, château de France, dans l'Ors léanois, fur le bord de la riviere de Beuvron, à qua tre lieues de Blois. Ce fut le fieur de Villandri, fe crétaire des finances, fous François Premier, qui fit bâtir ce château, en 1637. Toutes les vitres font de crystal; & au bord de ces vitres, font dépeintes les métamorphofes d'Ovide, & les armoiries des feigneurs de la cour de François I. * Piganiol, Descr. de la France, t. 6, p. 136. Bernier, Hist. de Blois, P. 88.

VILLE-SUR-ILLON, Villa Supra Illiam, bourgade du duché de Lorraine au diocèfe de Toul, dans la prevôté de Dompaire. C'est un mar quifat, qui a donné le nom à une maifon, d'où font fortis deux évêques de Toul, Philippe & Henri de Ville deux freres dont l'un a fuccédé à l'autre. L'églife paroisfiale eft fous l'invocation de faint Sulpice. Le chapitre d'Espinal, eft patron de la Cure pour laquelle il y a concours. Ce chapitre a la moitié de la grosfe dîme, & le curé a l'autre moitié, & toute la menue dîme. Il y a deux chapelles, l'une, fous le titre de Notre-Dame & de faint Jean-Baptiste, & l'autre, fous celui de faint Sébastien. L'hérmitage de Thialcan dépend de cette paroisfe, & Pierrefitte en dépend ausfi.

VILLE-SUR-SAUX, Villa fupra Saltum, paroisfe de France, au duché de Bar, dans le bailliage de ce nom. L'abbé de Jendure eft patron de la cure qui eft desfervie par un Prémontré. Le curé perçoit un tiers des grosfes & menues dîmes, & le feigneur du lieu a les deux autres tiers. L'abbé de faint Michel prend un neuviéme fur le tiers; & le curé a les novales. Il y novales. Il y a une chapelle de deux cens livres de revenu, & le chapitre de faint Maxe de Bar en eft patron.

VILLE-EN-TARDENOIS, bourg de France, dans la Champagne, élection d'Epernay. Il y a dans ce bourg plufieurs métiers occupés à faire des bas.

VILLE-EN-VOCCANCE, bourg de France, dans le Haut - Vivarrais, au diocèse de Viviers.

VILLE-SUR-TOURBE, baronnie de France, dans la Champagne, élection de fainte Manehould.

VILLEBOURG, Villaburgum, bourg de France, dans la Tourraine, à cinq ou fix lieues de Tours, en allant vers le Vendômois. Ce bourg, qui eft confidérable, eft dans un des plus beaux & des plus fertiles cantons de toute la Touraine. Il y avoit anciennement un château, qui fut détruit par les Anglois, après qu'ils eurent asfiégé & forcé ceux qui le gardoient. On dit qu'il y eut de part & d'autre tant de morts, qu'on ne peut creufer la terre dans le bourg, ni aux environs, fans trouver des osfemens d'hommes. Ce bourg, qui fe trouve fur le chemin de Tours à Vendôme, eft dans un pays très-abondant & très-gracieux. La paroisfe eft dédiée à faint Martin de Tours. On y voit un grand concours de peuples, aux deux fêtes de ce grand Saint; & on conferve dans l'églife quantité de précieufes reliques. Près de Villebourg, qu'on nomme ausfi quelquefois Villeboureau, eft l'abbaye de la Clarté-Dieu, monastére de Bernardins. * Piganiol, Descrip, de la France, t. 7, p. 44.

& on entre Franchick VETC

VILLE-NEUVE-SAINT-GEORGE, ville de l'Ile de France, fur la Seine, dans la Brie françoife, ¿ quatre lieues au-desfus de Paris, & à trois de Corbeil, entre l'une & l'autre ville. Cette petite ville, qui eft dans une asfez belle fituation, n'est pas ancienne.

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VILLEKAVETCHE, petite ville de la HauteHongrie, au comté d'Arwa, ou Arava, à deux lieues de la ville de ce nom. Elle eft fituée au pied des mon tagnes, & la riviere d'Arwa, & non de Drave; comme dit Corneille, lui apporte beaucoup de com modités, * Le Laboureur, Retour de la Marech. de Guébriant.

VILLEMUR. Voyez ci-devant VILLE-MUR. VILLENA, ville d'Espagne, dans la nouvelle Castille, anciennement Bigerra. Voyez ce mos.

Villena eft le chef-lieu d'un marquifat de même nom, & qui comprend les villes d'Albacete, de Chinchilla, de Rueda, de Saint Clément & de Villar. *Davity, Castille.

VILLENCOURT, ou, VILLANCOURT, ou BOULANCOURT, Vallencuria, abbaye de France, dans la Picardie, au pays de Ponthieu, fur la riviere d'Authie, près d'Auzy ou d'Auxi-le-château. C'eft une abbaye de filles, de l'ordre de Citeaux. Elle a été transférée dans la ville d'Abbeville.

VILLENOUVETTE-LA-REQUI, paroiffe de France, dans le bas-Languedoc fur la riviére d'Orb, une lieue au-deffus de Beziers, dont elle eft la onzieme communauté avec titre de baronnie. C'étoit autrefois un bourg muré & confidérable, compofé de trois paroisfes, d'un monaftére'de religieufes, d'un hôpital, de plus de fix cens maifons, & d'un fauxbourg, avec un château fort, & un marché public tous les mardis. Il foutint fiége pendant vingtdeux jours contre les maures Sarrafins, qui le pri. rent d'affaut & le faccagérent l'an 718. Cebourg ayant été rétabli fut encore ruiné en 1355, par l'armée du prince de Galles, comme on le voit par d'anciennes chartres, auffi-bien que dans l'hiftoire & dans la tradition du pays. Aujourd'hui les trois anciennes paroilles font réduites à une feule.

VILLEPAIL, bourg de France, dans le Maine élection du Mans.

VILLEPASSANS, lieu de France, dans le basLanguedoc, diocèfe & recette de faint Pons. C'eft une feigneurie royale.

Ce lieu s'appelle Ville-paffans: c'eft une baronnie. VILLEPERDUE, bourg de France, dans la Touraine, élection de Tours.

,

VILLEPEYS, Villa Pifcis, bourg de France, dans la Provence Viguerie & recette de Draguignan, au bord de la mer, entre Frejus & Maxime. Son églife eft fous l'invocation de faint Michel. VILLEPINTE, ville de France, dans le hautLanguedoe, Diocèfe & recette de S. Papoul. Cette petite ville n'a que fept à huit cens habitans.

VILLE-PORCHER, bourg de France, dans la Touraine, élection d'Amboife.

VILLEPREUX, ville de l'ifle de France, élection de Paris, dans le Hurepoix, à fix lieues à l'Occident de Paris, & à deux lieues de Verfailles. Cette ville eft fort petite.

VILLEQUIER, bourg de France, dans la Normandie, au pays de Caux fur la riviére de Seine, au-deffous de Caudebec, avec château & feigneurie. Les feigneurs de Villequier ont été confidérables, il y a plus de fix cens ans.

VILLEQUIERS, petite ville de France, dans le Berri, élection de Bourges, au couchant de Nevers, la Loire entre deux, avec titre de baronnie. Cette baronnie fe nommoit autrefois Mont-faucon. C'eft une des plus anciennes de la Province, & l'une des plus étendues, puifque fa juftice s'étend fur dix-fept paroiffes. Elle a donné d'abord le nom à la maifon de Les premiers feigneurs, d'où elle paffa en 1264, dans la maifon de Bourés, enfuite dans celle de Rouffi, puis dans celle des Dauphins d'Auvergne. Henri II, prince de Condé, l'acquit en 1626. Le prince de Conti, fon fils, la vendit en 1666, à Marie d'Aumont faveur de qui elle fut érigée en marquifat. Il y a à Villequiersune prevôté royale, reffortiffante au bailliage de Sancerre.

Ja

,

VLLER, château de France, au pays Meffin. Il dépend de la paroiffe de Noffoncourt, annexe de fainte Barbe.

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le Forés élection de Roanne.
VILLERBON, bourg de France, dans le Blaifois,
élection de Blois.

VILLERES, bourgade de France, dans le bas-
Armagnac, élection de Riviére-Verdun.

VILLEREVERSURE, lieu de France, dans la Breffe, fur la rive droite du Saran. C'eft le chef-lieu d'un mandement, & une communauté qui députe aux affemblées de la Province. Il y a dans ce lieu un prieuré de l'ordre de S. Benoit.

VILLEROY, château de l'ifle de France, à huit lieues de Paris, dans la paroiffe de Menefy, proche la riviere d'Effone. C'est une grande maifon, qui n'a rien d'extraordinaire pour l'architecture, mais dont les dedans font beaux & magnifiquement meublés: elle eft accompagnée d'un beau jardin, d'un grand parc, & des autres embelliffemens qui font ordinai res aux maisons des grands. Louis XIV s'y arrêtoit fouvent en allant ou en revenant de Fontainebleau; près du château de Villeroi eft le village appellé Me nefy, où fe tient tous les ans le jour de S. Denis qui eft le patron du lieu, une foire auffi fameufe l'étoit, il y a quelque tems, celle de Bezons. * Piganiol, Deicr. de la France, t. 2, p. 652.

que

Villeroy fut érigé en duché-pairie, en 1651, en faveur de la maifon de Neufville.

1. VILLERS, abbaye des pays-bas, dans le Brabant, à deux lieues de Gremblours en allant vers Nivelle. Cette abbaye, de l'ordre de Citeaux, eft fituée dans un bois, dont elle porte le nom. Elle fut commencée en 1137, par quelques religieux que Saint Bernard y envoya de Clairvaux, & elle s'eft tellement aggrandie depuis, que les abbayes de grandPré, au comté de Namur, & de Saint Bernard, fur l'Efcaut, en ont tiré leur origne.

*

2. VILLERS, paroiffe de France, dans la Normandie, au pays de Caux, à quatre lieues de Rouen, avec château & titre de châtellenie. Cette paroiffe eft fituée fur la riviére d'Enne, entre Barentin le vieux & Epinay. Le château eft très-bien bâti fur une éminence, & flanqué de belles & hautes tours. On y entre par un pont-levis, & il y a une chapelle fort propre. Corn. Dict. fur des mémoires manufcrits. 3. VILLERS, bourg de France, dans la Normandie, au diocèfe de Bayeux, élection de Caen. Ce bourg, qu'on appelle auffi VILLERS EN BOCAGE, eft fitué vers les fources de la petite riviére de Seule. On y tient un gros marché le mercredi pour le beurre, & une foire à la fête de Saint Pierre. * Corn. Dict. fur des mémoires dreffés fur les lieux en 1701.

4. VILLERS, paroiffe du duché de Loraine; prevôté de Nancy. L'églife paroiffiale de Villers eft dédiée à Saint Fiacre. Le chapitre de Saint George a la collation de la cure, & perçoit toutes les dixmes de la paroiffe, à caufe du prieuré de Vandeuvre. Villers étoit autrefois une annéxe de la paroiffe de Vandeuvre, dont elle fut féparée en 1600, à la requifition des habitans, qui donnent une penfion congrue au curé. Le château de Remicourt, le hameau de l'Auné, & l'oratoire de Notre-Dame, font des dépendances de Villers, de même que l'abbaye de CLAIRLIEU.

5. VILLERS, voyez VILLIERS. 6. VILRERS ALLERAND, bourg de France, dans la Champagne, élection de Rheims.

VILLERS-CANIVET,bourgade de France, dans la Normandie, élection de Falaife. Il y a dans ce lieu une abbaye de filles, de l'ordre de Citeaux, fondée en 1140, par Roger de Mombrais.

VILLERS COTERETS ou VILLIERS COTERETS, Villarium correfti, petite ville de l'ifle de France, dans le Vallois, à fix lieues de Soiffons & de Compiegne, & à trois de Crespy. Le nom dẻ Côteret, corrompu de Côte de Rets, lui eft venu de fa fituation dans la forêt de Retz. La paroiffe eft défervie par des religieux de l'ordre de Prémontré qui y ont une abbaye en régle. Ce lieu eft parricu lierement remarquable par le magnifique château que les ducs de Valois de la maifon royale y ont bâti, & dans lequel, entr'autres la reine Margueritte, duchef fe de Valois, demeuroit fouvent. Cette ville appare

1;

tient préfentement à M. le duc d'Orléans, duc de Valois. Il y a une prevôté qui reffortit au bailliage de Crefpy; & c'eft un gouvernement particulier au gouvernement de l'ifle de France. L'abbaye de Villers Coterêts n'a pas toujours été dans cette ville. Elle fut transférée de Claire-Fontaine fur les confins du diocèfe de Laon, le 23 Août 1761, & fur en même-tems unie à la cure. Hors de la ville on trouve une abbaye de filles appellée S. Remy aux Nonains, & à deux lieues de-là, au fortir de la forêt, l'abbaye de Valfery, de l'ordre de Frémontré, & en régle, comme celle de villers-Coterêts. * riganiol, Defcr. de la France; t. 3, p. 70.

La forêt de VILLERS-COTERETS comprend vingtquatre mille huit cens foixante arpens feize perches. VILLERS EN ARGONNE, bourgade de France dans la Champagne, élection de fainte Manehould.

VILLERS EN ARTHYE, bourg de France, dans la Normandie, élection de Chaumont.

VILLERS SUR AUTHIE, lieu de France, dans la Picardie élection d'Abbeville, avec titre de comté, érigé en 1685. Il y a dans ce lieu un perfonnat ou prieuré, qui rapporte huit cens livres de rente, & donne droit de nommer à la cure.

VILLERS-FRANQUEUX, bourg de France dans la Champagne, élection de Rheims.

VILLERS-LES. MOINES ou VILLERS S. GEORGES, lieu de l'ifle de France, au voifinage de villersCoterêts. C'étoit autrefois un prieuré conventuel d'hommes, de l'ordre de Saint Benoit, dépendant de l'abbaye de la Chaife-Dieu, en Auvergne. Depuis l'an 1635, ce lieu a été appellé S. GEORGE LES NONAINS, à caufe de l'abbaye des religieufes de Saint Remi, de Sanlis, à laquelle il a été cédé.

VILLERS LES NONAINS, village de France, dans la Bourgogne, au bailliage d'Avalon, près de la riviére de Pontruault, où il y a un pont de bois. C'est un pays de forêts, & un terrein ingrat, où l'on voit beaucoup de brouffailles.

VILLERS-MARMERY, bourg de France, dans la Champagne, élection de Rheims.

VILLERS SUR SAY, ou SUR SCEY, bourgade de France, dans la Franche-Comté, recette de Ve foul, fur la riviere d'Ougnon, à trois lieues au nord de Montbozon, & à quatre de Baume-les-Nonnes. Ce lieu eft fréquenté, à caufe des grands marchés qu'on y tient.

VILLERS-SEYSSEL, bourg de France, dans la Franche-comté, au diocèfe de Befançon. Il y a dans ce lieu, qui eft fort confidérable, un chapitre compofé d'un curé & de trois chanoines. Ce chapitre fut fondé en 1154, par Humbert de la Palu, feigneur de Villers-Seyffel. Le pape pourvoit à la cure pendant huit mois de l'année, & la chapitre métropolitain pendant les autres quatre mois. Les trois autres canonicats font affectez à des eccléfiaftiques du lieu, choifis par le feigneur.

VILLES-FORESTIERES, ville d'Allemagne au cercle de Suabe, fur le bord du Rhein, deux à la droite de ce fleuve, & deux à la gauche, entre le canton de chaffhoufe à l'Orient, le canton de Berne au midi, & le canton de Bâle au couchant; ces quatre villes font:

Wadshut, à la droite du Rhein
Lauffenburg, g.
Sckingen, d.
Rheinfeld, g.

Il y a des écrivains qui mettent ces quatre villes au rang des alliez des Suiffes, parce que ceux-ci les ont prifes fous leur protection dans quelques guerres, au moyen de quoi elles ont joui du bénéfice de la neutralité; mais comme cela n'a été fait que pour un tems, & que d'ailleurs ces villes font fujettes de la maifon d'Autriche, on ne peut point les regarder comme alliées des Suiffes, dans le fens que ce mot fe prend ordinairement. * Etat & Del. de la Suiffe,

t. 3, p. 233.

VILLES IMPERIALES D'ALLEMAGNE. Voyez l'article IMPERIALES.

VILLES IMPERIALES DU JAPON. Ce font

cinq villes maritimes qui appartiennent à la couron ne: favoir, Meaco l'ancienne, capitale de l'empire & la réfidence du Dairy; Jeao, réfidence de l'empereur; Cubo-Sama; Nangazaqui, le feul port qui foit ouvert aux étrangers; Ozaca & Sacai. Voyez ces noms.

VILLESERVE, bourg de France, dans la Picardie, élection de Neyon, entre Noyon & Ham. On croit que c'est le Silviacum dont parle l'auteur de la vie de Saint Vulmar & Saint Loup, dans les épi

tres.

Ville Serve ne fauroit être le Silviacum puifque les auteurs cités, le placent dans le territoire de Boulogne, qui eft bien éloigné du bourg dont nous parlons ici.

VILLE-VAIRAC ou VILLEMAGNE. Voyez cidevant l'article VILLE-MAGNE, N. 2.

VILLETTE-SAINT-LAZARE, (La) bourg de l'ifle de France, élection & près de Paris. On transféra dans ce lieu en 1646, l'abbaye de Sainte Périne ou Pétronille. Voyez ce mot.

VILLEVESQUE, bourg de France, dans l'Anjou, élection d'Angers. Ce bourg eft bien peuplé, VILLEVIEUX, bourg de France, dans la Franche-Comté, au bailliage de Lons le Saulnier. VILLEXAVIER, bourg de France, dans la Sain tonge, élection de Saintes.

VILLIA, petite ville de l'Amérique, fur la mer du Sud, à 30 lieues de Panama. Elle fut prife & pillée en 1686 , par des Alibuftiers de Saint Domingue.

VILLIER, bourg de France, dans le Beaujolois, élection de Ville-franche.

1. VILLIERS, bourg de France, dans la Touraine, élection de Tours.

2. VILLIERS, bourg de France, dans la Beauce, élection de Vendôme.

3. VILLIERS, feigneurie, dans l'Anjou, élection de Beaugé. Le bourg qui lui donne fon nom eft affez confidérable.

4. VILLIERS, bourg de France, dans le Gatinois, élection de Nemours. C'est le fiége d'un bailliage qui reffortit à celui de Montargis.

5. VILLIERS, Villare ou Villarium, abbaye de France, dans le Hurepoix, près de la Ferté-Alais, affez proche de la riviére de Juyne. C'est une abbaye de filles, de l'ordre de Citeaux. On la nomme quelquefois VILLIERS AUX NONAINS. Le pere Meneftrier, Jéfuite, a découvert que c'eft dans ce lieu qu'eft enterrée la reine Agnès de Ruffie, femme du roi Henri I.

6. VILLIERS ou VILLIERS BETNACH, ou BETNOCH, Villerium; abbaye de France au diocèse de Metz, à trois lieues & demie de la ville de ce nom. C'est une abbaye d'hommes de l'ordre de Cîteaux, fille de Morimont. Elle fut fondée en 1134. VILLIERS, (Etang de) étang de France, dans le Berry, près du bourg de Lignières, à dix lieues de la ville de Bourges. C'eft un des plus grands étangs qu'il y ait en France. On prétend qu'il a huit lieues de tour quand il eft dans fon plein.

7.

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8. VILLIERS abbaye d'hommes dre de Citeaux, dans les pays-bas, au Brabant Walon.

VILLIERS AUX CORNEILLES lieu de France, dans la Champagne, élection de Troyes. On foupçonne que ce pourroit être ce Villiers où l'archevêque & le comte de Sens battirent les Allemands, qui faifoient le fiége de Troyes. Ce villiers eft dit fitué au bord de la riviére de Vanne.

VILLIERS AUX NONAINS. Voyez VILLIERS, N. 5.

VILLIERS - CANIVET, Villare Caniveti, abbaye de France, dans la Normandie, au diocèfe de Seez, à deux lieues au nord de Falaife. C'est une abbaye de filles de l'ordre de Citeaux, filiation de Savigny. Elle fut fondée en 1140, par l'illuftre feigneur Roger de Monbray (ab illuftri Dynafta de M. Braio.

VILLIERS-CHARLEMAGNE, bourg de France, dans l'Anjou, élection de Château-Gontier. Il y a dans ce bourg, qui eft fort peuplé, un prieuré an

nexé à l'office clauftral de facriftain de l'abbaye de
Saint Martin de Tours.
VILLIERS COTTERETS. Voyez VILLERS-
COTERETS.

VILLIERS-LE-DUC, lieu de France, dans la Bourgogne, bailliage & recette de Châtillon. Ce lieu donne fon nom à un bois de neuf cens vingtquatre arpens, cinquante-neuf perches, qui dépend de la maîtrife des eaux & forêts de Châtillon.

VILLIERS-LES-HAUTS, bourg de France, dans la Bourgogne, bailliage de Semur en Auxois, ou de celui d'Avalon, au choix du demandeur. Cette paroiffe eft fituée en pays de montagnes & de plaines, à trois ou quatre lieues de la riviére d'Ar-menfon.

VILLIERS-SAINT-BARTHELEMY, bourg de France, dans la Picardie, élection de Beauvais.

VILLIERS-SAINT-BENOIT, bourg de France, dans la Champagne, élection de Joigny. VILLIERS-SAINT-PAUL, bourg de France, dans la Picardie, élection de Senlis. C'est une terre confidérable, qui appartient au duc de Sully. VILLIERS-SAINT-SEPULCLRE, prieuré de France, dans la Picardie, au diocèfe de Beauvais. Il rapporte deux mille livres de rente.

VILLINGIN, ville d'Allemagne dans la Forêt Noire, entre les fources du Danube & du Necker, à quelques lieues à l'occident méridional de Rotweil. Cette ville jouit d'un fort bon air. Toutes fes rues ont des ruiffeaux qui les lavent. On en voit quatre fort droites du milieu de fa place, avec quatre portes qui font à leurs extrêmités. Le vin y vient du Brifgow, & tous les vivres y font à un prix fort raifonnable. Il y a une eau qui part de quelque mine de fouffre & d'alun, & qui eft propre à fortifier les membres de ceux qui s'y baignent. Elle conforte l'eftomac & aide à la digeftion. La ville de Villengen fut bâtie par les comtes de Zeringen. Elle obéit enfuite à ceux de Furstenberg, & eut enfin pour seigneurs, les princes de la maifon d'Autriche. * De Pifle, Atlas.

VILLON, bourg de France, dans la Champagne, élection de Tonnerre. C'eft la patrie du fameux Villon, premier poete françois, & qui fut brûlé pour fon impiété.

VILLORADO

Belliforamen, bourg d'Efpagne, dans la vieille Caftille, au comté de Rioxa fur le torrent de Tiron, au pied des montagnes, à quatre lieues de Saint Domingue, de la Calçada. C'étoit autrefois une ville épifcopale. * Baud. Dict.

On croit que c'eft la Deobrigula de Ptolomée.

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VILLOTTE, Villula, paroiffe de France, au duché de Bar, & dans le bailliage de ce nom. C'est une paroiffe qui a été érigée depuis peu. Son église eft dédiée à Saint Brice & le chapitre de Saint Maxe qui eft patron de la cure, perçoit les deux tiers des groffes & menues dixmes. Le prieur de Dieu-en-Souvienne prend l'autre tiers. On voit dans le district de cette paroiffe l'abbaye de Sainte-Houx. Voyez ce mot.

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VILLOUXEL lieu de France, au Duché de Bar, dans le bailliage de Baffigny Barrifien, office de Boulemont & la Motte. C'eft une annexe de la paroiffe de Pargny fous Mureaux. On trouve dans fon diftrict l'abbaye de Mureaux, de l'ordre des prémontrés, fondée en 1150.

VILLUŽKA, ou VELIKA, lieu fameux dans la Pologne, au palatinat de Cracovie, à deux lieues de la ville de ce nom, & d'où l'on tire une quantité furprenante de fel. Cette faline fut découverte en 1252. C'eft un illuftre monument du travail des Polonois, qui femble avoir été creufé dans le plus profond des entrailles de la terre. Jean Choyfnin qui fit le voyage de Pologne avec le feigneur de Balagny, envoyé pour l'élection de Henri de France, dit qu'il alla voir cette Saline avec plufieurs autres perfonnes en 1572, & qu'ils furent demi-heure à defcendre par de gros cables, que cinquante perfonnes tenoient à la fois pour aller jufqu'au bas tous ensemble. Le fieur

le Laboureur, l'un des gentilshommes fervans du roi, & qui accompagna la reine de Pologne, lorf qu'elle alla trouver le roi fon époux, rapporte dans ce qu'il a écrit de fon voyage, qu'un Polonois de fes amis l'empêcha d'aller voir ces mines, à caufe du péril des cables; mais que deux gentilshommes de fa troupe, nommés d'Incarville & de Brifcoli, y ayant été, l'affurérent que tout ce qu'on en racontoit étoit. vrai, qu'il y a près de trois lieues à defcendre dans ces mines, à la réferve d'une échelle de deux ou trois cens marches ; qu'il y a plus de cinq cens ménages établis dans ce gouffre, qui ont creufé dans le fel une espece de ville: qu'il y a des rues & de toutes fortes de maifons avec les commodités des autres qui font fur la terre; & qu'il y a beaucoup d'enfans qui n'ont jamais monté jusqu'au haut, & qui ne peuvent s'imaginer qu'il y ait d'autre monde. Il y a une église & des prêtres, un juge, & enfin toutes fortes d'offices. On y fait des mariages & des enfans, & toute l'occupation de ces habitans des tenebres, eft de tailler cette roche de fel en grosfes colomnes, que les Polonois, les Siléfiens, les Moraves, les Hongrois, les Autrichiens, & divers autres peuples d'Allemagne viennent acheter, M. le Laboureur, dit M. Vigneul Marville, mélange d'histoire & de Littér. t. 2, p. 307, raconte ces chofes fur la foi d'autrui. Un voyageur françois qui a defcendu dans cet abîme de fel, m'a affuré qu'on y voyoit un grand nombre de miférables attachez à ces mines; mais qu'on n'y apperçoit aucune trace de cette prétendue république fi dévote & fi bien réglée. Le fabuleux entre d'ordinaire dans les relations des voyageurs, pour dédommager le lecteur de ce qu'il y trouve d'inutile & d'ennuyeux. * Le Laboureur, retour de la Maréch. de Guébriant, p. 45. VILNA. Voyez WILNA.

VILOBIA. Voyez OVILABIS.

VILS, riviére d'Allemagne, au duché de Bavière. Voyez WILS.

VILLENSIS, fiége épifcopal d'Afrique, dans la Province proconfulaire. Reftitutus, fon évêque, afsista l'an 525 au concile de Carthage, & la conférence fait mention de Felicianus,* Harduin. Collect. Conc. t. 2, p. 1082, t. 1, p. 1110.

VILUMBRI, peuples d'Italie, que Ptolomée ; 7. 3, c. 1, dit être plus orientaux que les Umbres, & plus occidentaux que les Sabins. Leur pays doit être aujourd'hui le duché de Spolete. Ptolomée leur donne pour place :

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VILVORDE, VILVORDIA, ville des pays-bas, dans le Brabant, au quartier de Bruxelles, fur le canal de cette ville, dont elle eft éloignée de deux lieues, & à la même distance de Malignes. Cette ville, que traverse la riviére de Senne, qui fait tourner plufieurs moulins, a été autrefois, à ce qu'on dit, très-forte; on veut même que ce foit pour cette raifon qu'elle ait été nommée VILLE FORTE, dont avec le tems on a fait VILVQRDE. Mais comme les anciens titres la nomment Filfortium, cette origine inventée par quelques modernes tombe néceffairement; car Fort ou Furt dans la langue teutonique, fignifie un Gué. Quoi qu'il en foit, Vilvorde étoit autrefois confidérable. En 1375, Wenceslas, duc de Brabant, y fit bâtir le château où l'on gardoit les prifonniers d'état, & le gouverneur ou châtelain y fait fa demeure. La grande églife, qui eft affez belle, eft dédiée à Notre-Dame. Il y a un couvent de Dominicains, qui y enfeignent les humanités. Le monaftére des Carmélites chauffées, dit Ten Trooft, fut fondé en 1468, par charles le Hardi, duc de Bourgogne, & les premiéres religieufes y furent amenées de Liége. On y conferve une image miraculeufe de la Sainte Vierge, qui fut donnée à cette église en 1260, par Sophie de Thuringe, femme de

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