Précis historique de la Révolution française: Convention nationale, Volume 1Treuttel et Würtz, 1806 |
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Précis historique de la révolution franc̜aise: Convention nationale, Volume 1 Charles Lacretelle Affichage du livre entier - 1806 |
Précis historique de la Révolution française: Convention nationale, Volume 1 Lacretelle Affichage du livre entier - 1821 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 129 - ... j'ai été appelé deux fois au conseil de celui qui fut mon maître dans le temps que cette fonction était ambitionnée par tout le monde : je lui dois le même service lorsque c'est une fonction que bien des gens trouvent dangereuse.
Page 236 - Convention , si par ces insurrections toujours renaissantes il arrivait qu'on portât atteinte à la représentation nationale, je vous le déclare, au nom de la France entière, Paris serait anéanti. Bientôt on chercherait sur les rives de la Seine si Paris a existé.
Page 161 - A sept heures il en sortit, m'appela, et, me tirant dans l'embrasure de la croisée, il me dit : ' Vous remettrez ce cachet à mon fils, * * * cet anneau à la reine ; dites-lui bien que je la quitte avec peine. Ce petit paquet renferme des cheveux de toute ma famille : vous le lui remettrez aussi * * * Dites à la reine, à mes chers enfants, à ma sœur, que je leur avais promis de les voir ce matin, mais que j'ai voulu leur épargner la douleur d'une séparation si cruelle.
Page 60 - Pleurez cent mille patriotes immolés par la tyrannie; pleurez nos citoyen<s expirans sous leurs toits embrasés ; et les fils des citoyens massacrés au berceau ou dans les bras de leurs mères. N'avez-vous pas aussi des frères, des enfans, des épouses à venger?
Page 90 - Autrichiens était formidable : leur droite, appuyée au village de Jemmapes, formait une équerre avec leur front et leur gauche, qui était appuyée à la chaussée de Valenciennes. Ils étaient placés, dans toute cette longueur, sur une montagne boisée où s'élevaient en amphithéâtre trois étages de redoutes, garnies de...
Page 46 - en effet : il ne s'agissait de rien moins que d'une correspon» dance entretenue par madame Roland avec le ministère » britannique. Elle fut mandée à la barre pour être confrontée » avec son accusateur. Elle parut avec l'air le plus serein; » Elle confondit le calomniateur par des questions imprévues; » elle le fit se contredire, se troubler, et presque se rétracter. » Les Jacobins s'efforçaient en vain de soutenir la contenance » de leur stupide agent : tout ce qu'ils faisaient pour...
Page 283 - Un tel attentat ne permet nulle défense; c'est pour la forme. Adieu, mon cher papa, je vous prie de m'oublier, ou plutôt de vous réjouir de mon sort; la cause en est belle. J'embrasse ma sœur, que j'aime de tout mon cœur, ainsi que tous mes parents; n'oubliez pas ce vers de Corneille : Le crime fait la honte et non pas l'échafaud.
Page lviii - Lien ! puisque notre vertu, notre modération, nos idées philosophiques, ne nous ont servi de rien , soyons brigands pour le bonheur du peuple; soyons brigands...
Page 122 - Le président. Louis, la nation française vous accuse. La Convention nationale a décrété le 3 décembre que vous seriez jugé par elle. Le 6 décembre elle a décrété que vous seriez entendu aujourd'hui à sa barre.
Page 21 - Oui , je le déclare , doulour « reusement affecté des crises violentes « dont ma patrie était agitée , la voyant « prête à s'engloutir sous ses ruines , je « n'ai vu qu'un seul moyen de la sauver, « la dictature, et je l'ai proposée; mais « je voulais qu'elle fût déposée dans les « mains d'un homme probe et fort de « caractère , qui pût , avec tranquillité « et justice, faire tomber la tête des « coupables. Déjà cent mille patriotes « sont morts victimes de la scélératesse,...