Mémoires présentés à l'Institut d'Égypte, Volumes 8 à 9

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L'Institut, 1925
 

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Fréquemment cités

Page 5 - ... flot qui s'étale sur les vergers que Râ crée — pour donner la vie à tous ceux qui ont soif, — et qui se refuse à abreuver le désert — du débordement des eaux du ciel'; dès que tu descends, — Sibou, le dieu terre, s'énamoure des pains, — Napri, le dieu grain, présente son offrande, — Phtah fait prospérer tout atelier*.
Page 63 - I a nommée Nigris. Là, séparant l'Afrique de l'Ethiopie, les rives en sont peuplées, sinon d'hommes, du moins de bêtes et de monstres : créant des forêts dans son cours, il traverse par le milieu l'Ethiopie, sous le nom d'Astapus, mot qui , dans la langue de ces peuples, signifie une eau sortant des ténèbres.
Page 21 - Dieu s'adresse à la mère de Moïse). Dans ces mots il a appelé le Nil Yemm, ce qui veut dire la même chose que bahr (mer). On lit dans la tradition véridique que le Prophète de Dieu arriva, lors de son voyage nocturne, au Lotus placé à l'extrême limite du Paradis, et qu'il vit sortir de ses racines quatre fleuves, dont deux jaillissaient à l'extérieur et deux restaient à l'intérieur.
Page 26 - Les alluvions l'ont comblé, à l'exception d'un creux plus profond que le reste et qu'on appelle Birket-Nou, mais il devait être encore assez vaste, pendant les siècles qui précédèrent notre ère, pour donner aux soldats et aux bateliers égyptiens l'idée d'une véritable mer ouverte sur l'Océan Indien. Les montagnes dont la ligne se dessinait vaguement sur l'autre rive, bien loin vers le sud, recelaient sans doute la source mystérieuse, r Hérodote (liv.
Page 25 - XVHC siècle, pour y voir dessiné nettement ce que les Égyptiens imaginaient, le centre de l'Afrique occupé par un grand lac d'où sortent le Congo, le Zambèze et le Nil1. Les marchands arabes du moyen âge croyaient qu'un homme déterminé pouvait s'élever de rivière en rivière depuis Alexandrie et depuis le Caire jusqu'au pays des Zindjes et à l'océan Indien*. Beaucoup des légendes qu'on racontait à ce sujet ont disparu : d'autres furent recueillies par les théologiens juifs et chrétiens...
Page 88 - ... celui-là ne permet pas d'ensemencer un sol desséché. L'Egypte redoute l'un et l'autre: à douze coudées il ya famine, à treize il ya encore disette; quatorze amènent la joie, quinze la sécurité, et seize l'abondance et les délices. Le plus grand débordement jusqu'à ce temps a été de 18 coudées, sous l'empereur Claude; le moindre a été de cinq coudées, pendant la guerre de Pharsale, comme si le fleuve, par un prodige, témoignait son horreur de l'assassinat de Pompée. Lorsque...
Page 425 - Memnon, sur la rive opposée, avait été inférieur de i m. 92 au terrain adjacent. Il ya trop peu de différence entre ces deux quantités d'encombrement, pour ne pas admettre que le sol de la ville de Thèbes était à peu près au même niveau sur les deux rives du fleuve, ou, ce qui est la même chose, que ses différents quartiers étaient à peu près contemporains.
Page 68 - Il va se décharger dans un lac qui s'étend le long du rivage de la mer , vers l'occident , jusqu'à 6 milles environ d'Alexandrie , en sorte que les marchandises apportées par les navires (du lac) sont transportées par terre à Alexandrie. Sur ces divers canaux , on voit de toutes parts des villes très peuplées et des villages florissants. Nous en décrirons la majeure partie, s'il plaît à Dieu.
Page 91 - Postât (Vieux-Caire) étaient éclairés par deux mille torches, sans compter les illuminations particulières. Musulmans et chrétiens, au nombre de plusieurs centaines de mille, encombraient le Nil, les uns sur des barques, les autres dans les kiosques voisins du fleuve, d'autres sur le rivage. Toute...

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