Essai sur la vie du grand-CondéL. Collin, 1806 - 326 pages |
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Essai sur la vie du Grand-Condé Louis Joseph de Bourbon prince de Condé,Louis Joseph de Condé Affichage du livre entier - 1806 |
Essai sur la vie du Grand-Condé Louis Joseph de Bourbon (prince de Condé) Affichage du livre entier - 1807 |
Essai sur la vie du grand-Condé Louis Joseph de Bourbon prince de Condé Affichage du livre entier - 1806 |
Expressions et termes fréquents
Altesse le très-humble Amis Armée attaque Bataille bientôt camp Cardinal Cardinal de Retz Cavalerie Chantilly charge coeur combat commandement Comte conseils Conti Cour courage décide déclare desirs devoir Dieu DOMINE MI PATER Don Juan Duc d'Enghien Duc d'Orléans Duc de Bourbon Duc de Longueville Duc de Lorraine Duchesse de Longueville Dunkerque Ennemis envoïa Espagnols eût Fils et Serviteur force Fronde Fuensaldagne Gassion Général génie gloire Grand-Condé Grand-Homme guerre Guïenne Héros hommes Infanterie jamais jeune Prince jour l'Archiduc l'Armée l'Europe l'Infanterie laisse long-temps LOUIS DE BOURBON Louis XIV Maison Majesté malheur mandait marche Maréchal Mazarin mée ment Mercy Ministre momens Monsieur mon Père Montrond n'avait ordres Païs Païs-Bas par-tout Parlement passer Peuple porte Prince de Condé Prince du Sang Princesse projet Reine rend rendre retirer retraite Roïale Roïaume Rois s'emparer s'était secours sentit seul siége succès talens tion très-obéissant Fils Troupes trouve le moïen Turenne victoire voïant
Fréquemment cités
Page 352 - Jouissez, prince, de cette victoire, jouissez-en éternellement par l'immortelle vertu de ce sacrifice; agréez ces derniers efforts d'une voix qui vous fut connue : vous mettrez fin à tous ces discours.
Page 329 - L'un, dès qu'il parut dans les armées, donne une haute idée de sa valeur, et fait attendre quelque chose d'extraordinaire, mais toutefois s'avance par ordre, et vient comme par degrés aux prodiges qui ont fini le cours de sa vie : l'autre, comme un homme inspiré, dès sa première bataille s'égale aux maîtres les plus consommés. L'un, par de vifs et continuels efforts, emporte l'admiration du genre humain, et fait taire l'envie : l'autre jette d'abord une si vive lumière, qu'elle n'osait...
Page 306 - ... toujours en garde, craignent la surprise de quelque nouvelle attaque; leur effroyable décharge met les nôtres en furie; on ne voit plus que carnage; le sang enivre le soldat, jusqu'à ce que le grand prince, qui ne put voir égorger ces lions comme de timides brebis, calma les courages émus, et joignit au plaisir de vaincre celui de pardonner.
Page 296 - leurs seules actions les peuvent louer ' : » toute autre louange languit auprès des grands noms ; et la seule simplicité d'un récit fidèle pourrait soutenir la gloire du prince de Condé. Mais en attendant que l'histoire, qui doit ce récit...
Page 350 - ... images d'une douleur que le temps emporte avec tout le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu'au ciel le magnifique témoignage de notre néant ; et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend.
Page 306 - Rocroi, en devait achever les restes dans les plaines de Lens. Ainsi la première victoire fut le gage de beaucoup d'autres. Le Prince fléchit le genou, et dans le champ de bataille il rend au Dieu des armées la gloire qu'il lui envoyait.
Page 317 - Ils pourront bien forcer les respects et ravir l'admiration, comme font tous les objets extraordinaires; mais ils n'auront pas les cœurs. Lorsque Dieu forma le cœur et les entrailles de l'homme , il y mit premièrement la bonté comme le propre caractère de la nature divine , et pour être comme la marque de cette main bienfaisante dont nous sortons.
Page 321 - ... comme une aigle qu'on voit toujours, soit qu'elle vole au milieu des airs, soit qu'elle se pose sur le haut de quelque rocher, porter de tous côtés des regards perçants, et tomber si sûrement sur sa proie, qu'on ne peut éviter ses ongles non plus que ses yeux.
Page 305 - Restait cette redoutable infanterie de l'armée d'Espagne, dont les gros bataillons serrés, semblables à autant de tours , mais à des tours qui sauraient réparer leurs brèches , demeuraient inébranlables au milieu de tout le reste en déroute, et lançaient des feux de toutes parts.
Page 329 - L'un paraît agir par des réflexions profondes, et l'autre par de soudaines illuminations : celui-ci par conséquent plus vif, mais sans que son feu eût rien de précipité; celui-là d'un air plus froid, sans jamais rien avoir de lent, plus hardi à faire qu'à parler, résolu et déterminé au dedans, lors même qu'il paraissait embarrassé au dehors.