Histoire de la Révolution de 1848, Volume 3

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Fréquemment cités

Page 348 - L'Assemblée nationale invite la Commission exécu» tive à continuer de prendre pour règle de sa conduite » les vœux unanimes de l'Assemblée, résumés dans ces » mots : Pacte fraternel avec l'Allemagne, reconstitution » de la Pologne indépendante et libre, affranchissement » de l'Italie ! » L'Assemblée française avait adopté à l'unanimité une rédaction qui peignait si fidèlement et ses pensées et ses vœux.
Page 359 - En 1792, le peuple n'était que l'instrument de la révolution, il n'en était pas l'objet. Aujourd'hui, la révolution s'est faite par lui et pour lui. Il est la révolution elle-même. En y entrant, il y apporte ses besoins nouveaux de travail, d'industrie, d'instruction, d'agriculture, de commerce, de moralité, de bien-être, de propriété, de vie à bon marché, de navigation, de civilisation enfin, qui sont tous des besoins de paix ! Le peuple et la paix, c'est un même mot. En...
Page 361 - D'après ces principes, monsieur, qui sont les principes de la France de sang-froid, principes qu'elle peut présenter sans crainte comme sans défi à ses amis et à ses ennemis, vous voudrez bien vous pénétrer des déclarations suivantes : Les traités de...
Page 358 - ... au principe de 1792 ou au principe de conquête de l'empire, ce ne serait pas avancer, ce serait rétrograder dans le temps. La révolution d'hier est un pas en avant, non en arrière. Le monde et nous, nous voulons marcher à la fraternité et à la paix. Si la situation de la république française en 1792 expliquait la guerre, les différences qui existent entre cette époque de notre histoire et l'époque où nous sommes expliquent la paix. Ces différences, appliquez-vous à les comprendre...
Page 126 - Les membres du Conseil fédéral sont nommés pour trois ans, par les Conseils réunis, et choisis parmi tous les citoyens suisses éligibles au Conseil national. On ne pourra toutefois choisir plus d'un membre du Conseil fédéral dans le même canton. Le Conseil fédéral est...
Page 362 - Ier, était contrainte ou menacée dans le mouvement de croissance qu'elle opère chez elle pour prêter une force de plus au faisceau des gouvernements démocratiques ; si les États indépendants de l'Italie étaient envahis , si l'on imposait des limites ou des obstacles à leurs transformations intérieures , si on leur contestait à main armée le droit de s'allier entre eux pour consolider une patrie italienne , la République française se croirait en droit d'armer elle-même pour protéger...
Page 60 - Dès l'instant où les liens de fer qui enchaînaient les peuples malgré eux sont rompus, pourquoi chaque peuple ne chercherait-il pas à remonter à son origine, à se rallier à tous ceux qui ont le même sang et parlent la même langue? Qui oserait approuver les uns sans approuver les autres? Il est évident que c'est une désorganisation et une réorganisation générale de l'Europe, des royaumes, des empires, des dynasties. Il est évident que c'est un bouleversement immense de tout ce qui...
Page 374 - Dieu, nos desseins eurent été réalisés, notre peuple et les peuples voisins éclatèrent en transports de joie, de reconnaissance et d'amour pour nous, et ces manifestations furent telles, que nous dûmes, dans Rome même, rappeler aux limites du devoir les clameurs populaires, les applaudissements et les rassemblements, dont l'exaltation se répandait au delà des bornes. Tout le monde connaît, vénérables frères, les paroles de l'allocution que nous vous adressions dans le consistoire du...
Page 373 - Nos calomniateurs ne peuvent apporter aucune preuve des machinations qu'ils nous attribuent; c'est pourquoi ils s'efforcent d'appuyer leurs accusations sur ce que nous avons fait en commençant à nous acquitter de la charge temporelle de la souveraineté pontificale. Pour ôter ce prétexte à la calomnie, nous croyons devoir expliquer aujourd'hui dans votre assemblée, clairement et ouvertement, toute la suite des événements.
Page 358 - ... mesure qu'ils sont inspirés par plus de justice et d'amour pour le peuple. Question de temps. Un peuple se perd en devançant l'heure de cette maturité, comme il se déshonore en la laissant échapper sans la saisir. La monarchie et la république ne sont pas, aux yeux des véritables hommes d'État, des principes absolus qui se combattent à mort; ce sont des faits qui se contrastent et qui peuvent vivre face à facv, en se comprenant et en se respectant.

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