L'histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu'en 1789, Volume 4Hachette & cie, 1887 |
Autres éditions - Tout afficher
L'histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu'en ..., Volume 4 François Guizot,Guizot Affichage du livre entier - 1875 |
L'histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu'en 1789, Volume 4 Guizot (M., François) Affichage du livre entier - 1875 |
L'histoire de France depuis les temps les plus reculès jusqu'en 1789, Volume 4 François Guizot Affichage du livre entier - 1875 |
Expressions et termes fréquents
affaires amis Anglais armée avaient bientôt Boileau Bossuet C'était cardinal de Richelieu cardinal Mazarin catholique choses cœur Colbert commandement comte conseil Corneille cour d'Autriche dauphin demander devant Dieu disait disait-il dit-il donner duc d'Orléans écrivait ennemis envoyé Espagnols esprit États faisait Fénelon fille Fouquet française frère gloire gouvernement guerre Guillaume Gustave-Adolphe Hollande homme huguenots j'ai jamais Jean de Witt jour l'Académie l'Angleterre l'armée l'avait l'Église l'Empereur l'Espagne laisser Louis XIV Louvois Luynes madame de Maintenon madame de Montespan madame de Sévigné madame Guyon mademoiselle main maison Majesté maréchal Marie de Médicis ment ministre Molière monde Monseigneur Monsieur Montmorency mort mourir n'avait n'était naguère négociations paix parlement passer pensée père personne peuple Port-Royal porte pouvait prince d'Orange prince de Condé princesse protestants Provinces-Unies Racine réformés reine mère religion reste Retz rien Rochelle Rohan royale royaume s'était sentiment seul soldats sortir troupes trouver Turenne venait Versailles Villars voulait Witt
Fréquemment cités
Page 487 - Racine fait des comédies pour la Champmeslé: ce n'est pas pour les siècles à venir. Si jamais il n'est plus jeune, et qu'il cesse d'être amoureux, ce ne sera plus la même chose. Vive donc notre vieil ami Corneille! Pardonnons-lui de méchants vers en faveur des divines et sublimes beautés qui nous transportent: ce sont des traits de maître qui sont inimitables.
Page 328 - Confonds dans ses conseils une reine cruelle. Daigne, daigne, mon Dieu, sur Mathan et sur elle Répandre cet esprit d'imprudence et d'erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur!
Page 166 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention, et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 196 - ... que le combat Pendant qu'avec un air assuré il s'avance pour recevoir la parole de ces braves gens, ceux-ci, toujours en garde, craignent la surprise de quelque nouvelle attaque ; leur effroyable décharge met les nôtres en furie; on ne voit plus que carnage; le sang enivre le soldat, jusqu'à ce que le grand prince, qui ne put voir égorger ces lions comme de timides brebis, calma les courages émus et joignit au plaisir de vaincre celui de pardonner.
Page 163 - Le parler que j'ayme, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche ; un parler succulent et nerveux, court et serré, non tant délicat et peigné comme véhément et brusque : Haec demum sapiet dictio, quœ feriet, plustost difficile qu'ennuieux, esloingné d'affectation, desreglé, descousu et hardy ; chaque lopin y face son corps ; non pedantesque, non fratesque, non pleideresque, mais plustost soldatesque...
Page 433 - Touchés de tant de merveilles, épanchons nos cœurs sur la piété de Louis. Poussons jusqu'au ciel nos acclamations ; et disons à ce nouveau Constantin, à ce nouveau Théodose, à ce nouveau Marcien, à ce nouveau Charlemagne, ce que les six cent trente pères dirent autrefois dans le concile de Chalcédoine. « Vous avez affermi la foi ; vous avez exterminé les hérétiques : c'est le digne ouvrage de votre règne ; c'en est le propre caractère. Par vous l'hérésie n'est plus : Dieu seul...
Page 465 - Rien n'est si fou que de mettre son salut dans l'incertitude, mais rien n'est si naturel, et la sotte vie que je mène est la chose du monde la plus aisée à comprendre.
Page 431 - Ce prélat était un grand homme maigre, bien fait, pâle, avec un grand nez, des yeux dont le feu et l'esprit sortaient comme un torrent, et une physionomie telle que je n'en ai point vu qui y ressemblât, et qui ne se pouvait oublier quand on ne l'aurait vue qu'une fois. Elle rassemblait tout, et les contraires ne s'y combattaient point. Elle avait de la gravité et de la galanterie, du sérieux et de la gaieté ; elle sentait également le docteur, l'évêque et le grand seigneur...
Page 499 - J'entends innocemment : sur son propre désir Quelque rigueur que l'on exerce, Encore y prend-on du plaisir. Volupté, Volupté, qui fus jadis maîtresse Du plus bel esprit de la Grèce, Ne me dédaigne pas, viens-t'en loger chez moi; Tu n'y seras pas sans emploi : J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique.
Page 185 - Je sais ce que je vaux et crois ce qu'on m'en dit. Pour me faire admirer je ne fais point de ligue, J'ai peu de voix pour moi, mais je les ai sans brigue, Et mon ambition, pour faire plus de bruit...