Oeuvres de P. Corneille: avec les notes de tous les commentateurs ...Chez Lèfevre, libraire, rue de L'Éperon, No.6., 1824 |
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Expressions et termes fréquents
abymes Adam Billaut adeò adorable aime amour arces ardeur ardor armis avoit Batavi beau beauté belle Bénissez le Seigneur bonté bras briller CALISTE charmes ciel cieux Cinna clade cœur Corneille courroux crime Daigne déja Deus Dieu dieux digne divin Dominum dompter donne doux éclat ennemis Épigramme Esprit saint étoit Exaltez sa grandeur faveur foiblesse fremens fureur gloire grace guerre hæc haut héros heureux hostis Ibid ille ipse Israël j'ai j'en jamais joie jour juste justice l'amour l'éclat l'envi laisse latin lieux Lodoïce lois Louis m'en MADRIGAL main maître maux merveilles mieux mihi mille monarque murs natantia Nunc omnes opes Oppida paix par-tout père peuple Philisbourg Phylis Pierre Corneille PSAUME qu'à qu'un quæ rien rois sainte sang Santeuil Scaldis secours Sercy seul sibi Sion soin soleil SONNET tamen terre tibi tonnerre trembler triomphe trône TYRCIS vainqueur vertus victoire Vierge vœux vois voit voix yeux
Fréquemment cités
Page 130 - Est-il vrai, grand monarque, et puis-je me vanter Que tu prennes plaisir à me ressusciter, Qu'au bout de quarante ans, Cinna, Pompée, Horace, Reviennent à la mode, et retrouvent leur place, Et que l'heureux brillant de mes jeunes rivaux N'ôte point leur vieux lustre à mes premiers travaux?
Page 32 - Là, content du succès que le mérite donne, Par d'illustres avis je n'éblouis personne ; Je satisfais ensemble et peuple et courtisans , Et mes vers en tous lieux sont mes seuls partisans : Par leur seule beauté ma plume est estimée : Je ne dois qu'à moi seul toute ma renommée; Et pense toutefois n'avoir point de rival A qui je fasse tort en le traitant d'égal.
Page 83 - Marquise, si mon visage A quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu'à mon âge Vous ne vaudrez guère mieux. Le temps aux plus belles choses Se plaît à faire un affront, Et saura faner vos rosés Comme il a ridé mon front. Le même cours des planètes Règle nos jours et nos nuits : On m'a vu ce que vous êtes; Vous serez ce que je suis. Cependant j'ai quelques charmes Qui sont assez éclatants Pour n'avoir pas trop d'alarmes De ces ravages du temps.
Page 32 - Je sais ce que je vaux et crois ce qu'on m'en dit. Pour me faire admirer je ne fais point de ligue. J'ai peu de voix pour moi, mais je les ai sans brigue; Et mon ambition, pour faire plus de bruit, Ne les va point quêter de réduit en réduit Mon travail sans appui monte sur le théâtre.
Page 64 - Qui partagiez naguère et la Cour et la Ville, Et dont la paix éteint les cuisantes ardeurs, Que vous avez de peine à demeurer oisive ! Puisqu'au même moment qu'on voit bas les Frondeurs, Pour deux méchants sonnets, on demande : Qui vive...
Page 31 - Ce n'est donc pas assez ; et de la part des muses , Ariste, c'est en vers qu'il vous faut des excuses; Et la mienne pour vous n'en plaint pas la façon : Cent vers lui coûtent moins que deux mots...
Page 130 - Le peuple, je l'avoue, et la cour, les dégradent; Je faiblis, ou du moins ils se le persuadent; Pour bien écrire encor j'ai trop longtemps écrit: Et les rides du front passent jusqu'à l'esprit...
Page 27 - Eprouver à ton dommage Que souvent la fiction Se change en affection. Tu dupes son innocence, Mais enfin ta liberté Se doit à cette beauté Pour réparer ton offense ; Car souvent la fiction Se change en affection. Bien que ton cœur désavoue Ce que ta langue lui dit, C'est en vain qu'il la dédit, L'amour ainsi ne se joue ; Et souvent la fiction Se change en affection.
Page 131 - ... ou du moins ils se le persuadent; Pour bien écrire encor j'ai trop longtemps écrit: Et les rides du front passent jusqu'à l'esprit; Mais contre cet abus que...
Page 35 - En haine des chansons sembloit m'avoir quitté; Tant ma veine se trouve aux airs mal assortie, Tant avec la musique elle a d'antipathie...