Theatre, Volume 11882 |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 35 - ... tout le drame, se passe dans la coulisse. Nous ne voyons en quelque sorte sur le théâtre que les coudes de l'action ; ses mains sont ailleurs. Au lieu de scènes, nous avons des récits; au lieu de tableaux, des descriptions. De graves personnages, placés, comme le chœur antique, entre le drame et nous, viennent nous raconter ce qui se fait dans le temple, dans le palais, dans la place publique, de façon que souventes fois nous sommes tentés de leur crier: «Vraiment! mais conduiseznous...
Page 32 - Dans le drame, tel qu'on peut, sinon l'exécuter, du moins le concevoir, tout s'enchaîne et se déduit ainsi que dans la réalité. Le corps y joue son rôle comme l'âme ; et les hommes et les événements mis en jeu par ce double agent passent tour à tour bouffons et terribles, quelquefois terribles et bouffons tout ensemble. Ainsi le juge 'dira : A la mort, et allons dîner...
Page 55 - ... (L'idée , trempée dans le vers, prend soudain quelque chose de plus incisif et de plus . éclatant. C'est le fer qui devient acier]?
Page 43 - Cela ressemble à tout!» Et, par une logique faite exprès, chacune de ces deux formules est une critique. Disons-le donc hardiment. Le temps en est venu, et il serait étrange qu'à cette époque, la liberté, comme la lumière, pénétrât partout, excepté dans ce qu'il ya de plus nativement libre au monde, les choses de la pensée.
Page 14 - ... inconnu des anciens et singulièrement développé chez les modernes, un sentiment qui est plus que la gravité et moins que la tristesse : la Mélancolie.
Page 20 - C'est lui. toujours lui, qui tantôt jette dans l'enfer chrétien ces hideuses figures qu'évoquera l'âpre génie de Dante et de Milton, tantôt le peuple de ces formes ridicules au milieu desquelles se jouera Callot, le MichelAnge burlesque. Si du monde idéal il passe au monde réel, il y déroule d'intarissables parodies de l'humanité. Ce sont des créations • de sa fantaisie que ces Scaramouches, ces Crispins, ces Arlequins, grimaçantes silhouettes de l'homme, types tout à fait inconnus...
Page 46 - ... qui, à notre avis, sépare la réalité selon l'art de la réalité selon la nature. Il ya étourderie à les confondre, comme le font quelques partisans peu avancés du romantisme.
Page 26 - L'ode chante l'éternité, l'épopée solennise l'Histoire, le drame peint la vie. Le caractère de la première poésie est la naïveté, le caractère de la seconde est la simplicité, le caractère de la troisième, la vérité.
Page 50 - Delille qui, dit-on, vers sa fin, se vantait, à la manière des dénombrements d'Homère, d'avoir fait douze chameaux, quatre chiens, trois chevaux, y compris celui de Job, six tigres, deux chats, un jeu d'échecs, un trictrac, un damier, un billard, plusieurs hivers, beaucoup d'étés, force printemps, cinquante couchers de soleil, et tant d'aurores qu'il se perdait à les compter.
Page 48 - ... sur un ensemble du reste-' parfaitement faux et conventionnel. Ce n'est point à la surface du drame que doit être la couleur locale, mais au fond, dans le cœur même de l'œuvre, d'où elle se répand au dehors, d'elle-même, naturellement, également, et, pour ainsi parler, dans tous les coins du drame, comme la sève qui monte de la racine à la dernière feuille de l'arbre. Le drame doit être radicalement imprégné de cette couleur des temps: elle doit, en quelque sorte, y être dans...