Revue des deux mondes, Volume 35 ;Volume 56 ;Volume 163

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François Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, Francis Charmes, René Doumic, André Chaumeix
Au bureau de la Revue des deux mondes., 1865
 

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Fréquemment cités

Page 341 - Bien que mon intelligence ne considérât pas sans quelque orgueil son ouvrage, mon âme ne pouvait s'accoutumer à un état si peu fait pour la faiblesse humaine; par des retours violents elle cherchait à regagner les rivages qu'elle avait perdus ; elle retrouvait dans la cendre de ses croyances passées des étincelles qui semblaient par intervalles rallumer sa foi. Mais les convictions renversées par la raison ne peuvent se relever que par elle, et ces lueurs s'éteignaient bientôt. Si, en...
Page 477 - Les hommes ont mépris pour la religion, ils en Ont haine, et peur qu'elle soit vraie. Pour guérir cela , il faut commencer par montrer que la religion n'est point contraire à la raison; ensuite qu'elle est Vénérable, en donner respect; la rendre ensuite aimable , faire souhaiter aux bons qu'elle fût vraie ; et puis montrer qu'elle est vraie.
Page 340 - ... un naufragé aux débris de son navire; en vain, épouvanté du vide inconnu dans lequel j'allais flotter, je me rejetais pour la dernière fois avec elles vers mon enfance , ma famille, mon pays, tout ce qui m'était cher et sacré; l'inflexible courant de ma pensée était plus fort...
Page 474 - J'y ai bien trouvé un grand nombre de pierres assez bien taillées et capables d'orner un grand bâtiment, mais le reste ne m'a paru que des matériaux confus, sans que je visse assez l'usage qu'il en voulait faire.
Page 251 - Les impressions douloureuses prolongées, devenues incapables d'arrêter le cœur, le fatiguent et le lassent, retardent les battements, prolongent la diastole, et font éprouver dans la région précordiale un sentiment de plénitude ou de resserrement. Les impressions agréables répondent aussi à des états déterminés du cœur. Quand une femme est surprise par une douce émotion, les paroles qui ont pu la faire naître ont traversé l'esprit comme un éclair, sans s'y arrêter; le cœur a été...
Page 524 - C'est votre escalier que le roi aime : il est habitué à le monter et à le descendre. Mais s'il trouvait une autre femme à qui il parlerait de sa chasse et de ses affaires, cela lui serait égal au bout de trois jours.
Page 665 - J'ai donné également à la veuve et à la femme » mariée, et je n'ai pas préféré le grand au petit dans
Page 858 - J'espère, madame, que vous aurez vu votre oncle pour votre satisfaction et son profit. Votre bon sens et douceur le calmeront et le remettront, je me flatte, à la raison. Noubliez pas surtout le contrat. J'ai répondu au roi mon maître de votre honnêteté, je ne m'en repents pas ; mais je suis embarrassé du retardement, et si je ne l'ai pas bientôt, je ne saurais que dire. Il ya aussi certains écrits ou poésies qu'il me faut ; je compte sur votre bon esprit, et permettez- moi de vous représenter...
Page 364 - ... si l'on peut parvenir à résoudre cette question , la science des faits de conscience est la route ; mais il ne l'est pas moins que, dans l'état actuel de cette science, cette question est prématurée. Il faut donc laisser dormir encore quelque temps ce problème très-ultérieur de sa nature, qui a de l'importance relativement à notre immortalité , mais qui n'intéresse nullement l'étude des faits internes; la science n'est pas en mesure pour l'aborder.
Page 525 - Thémire, on quitterait tout pour elle; l'espérance de lui plaire ne paraît point une chimère. « Le respect qu'elle inspire tient plus à ses vertus qu'à sa dignité; il n'interdit ni ne refroidit point l'âme et les sens; on a toute la liberté de son esprit avec elle; on le doit à la pénétration et à la délicatesse du sien : elle entend si promptement et si finement qu'il est facile de lui communiquer toutes les idées qu'on veut, sans s'écarter de la circonspection que son rang exige....

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