Idées et doctrines littéraires du XVIIe [-XIXe] siècle (extraits des préfaces, traités et autres éorits theóriques)C. Delagrave, 1906 |
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Idées et doctrines littéraires du XVIIe siècle: (extraits de préfaces ... Francisque Vial,Louis Denise Affichage du livre entier - 1922 |
Idées et doctrines littéraires du XVIIe siècle: (extraits des préfaces ... Francisque Vial Affichage du livre entier - 1906 |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 153 - Qu'on ne dise pas que je n'ai rien dit de nouveau ; la disposition des matières est nouvelle.
Page 203 - Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n'y en a qu'une qui soit la bonne. On ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant; il est vrai néanmoins qu'elle existe...
Page 158 - C'est en vain qu'au Parnasse un téméraire auteur Pense de l'art des vers atteindre la hauteur : S'il ne sent point du ciel l'influence secrète, Si son astre en naissant ne l'a formé poète, Dans son génie étroit il est toujours captif; Pour lui Phébus est sourd , et Pégase est rétif.
Page 229 - Chaque vertu devient une divinité. Minerve est la prudence, et Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre ; C'est Jupiter armé pour effrayer la terre.
Page 168 - Surtout qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un -son mélodieux Si le terme est impropre, ou le tour vicieux. Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme...
Page 200 - Quand une lecture vous élève l'esprit, et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l'ouvrage; il est bon, et fait de main d'ouvrier.
Page 155 - Quand on voit le style naturel , on est tout étonné et ravi ; car on s'attendait de voir un auteur, et on trouve un homme.
Page 160 - Je les conjure d'avoir assez bonne opinion d'eux-mêmes pour ne pas croire qu'une pièce qui les touche et qui leur donne du plaisir puisse être absolument contre les règles. La principale règle est de plaire et de toucher : toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première.
Page 184 - Ce serait peut-être un moyen de réconcilier la tragédie avec quantité de personnes célèbres par leur piété et par leur doctrine, qui l'ont condamnée dans ces derniers temps , et qui en jugeraient sans doute plus favorablement, si les auteurs songeaient autant à instruire leurs spectateurs qu'à les divertir, et s'ils suivaient en cela la véritable intention de la tragédie.
Page 148 - De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement 1 : d'où l'on voit avec combien d'injustice nous respectons l'antiquité...