ment au cuir chevelu, et qui donne lieu à des écailles ou à des croûtes plus ou moins épaisses et de formes variées. Espèce de gale qui vient à l'écorce des arbres. Espèce d'insecte qui ronge les étoffes, les livres, etc. (Të-ne [n m.].) TEIGNE. s. f. (Tinea.) Maladie qui consiste dans la pourriture de la fourchette du pied du cheval. TEIGNEUX, EUSE. adj. et s. Qui a la teigne. Balles teigneuses, Balles dont le cuir est trop gras, et sur lesquelles l'encre ne peut pas prendre. (Të-neù; ze [n m.].) TEILLE. s. f. I. TILLE. TEILLER. v. a. V. TILLER. TEINDRE. v. a. (Tingere.) (Je teins, it' teint; nous teignons, ils teignent. Je teignais. Je teignis. J'ai teint. Je teindrai. Je teindrais. Teins', teignez. Que je teigne. Que je teignisse. Teignant.) Faire prendre à une étoffe ou à qq. autre chose une couleur différente de celle qu'elle avait, en la plongeant dans une liqueur préparée et chargée d'une substance colorante qui la pénètre et qui s'y arrête. Se dit Des choses qui colorent l'eau et les autres liqueurs où on les jette. Se dit De plusieurs autres choses qui impriment ordin. une couleur qu'il est difficile de faire disparaître. (Tin-dre.) TEINT. s. m. (Tinctus.) Manière de teindre. Le petit teint, ou Le faux teint, ou Le mauvais teint, Celui qui se fait avec des drogues de moindre prix, dont la couleur tient peu. (Tin.) TEINT. s. m. (Tinctus.) Le coloris du visage. TEINTE. s. f. (Tingere.) Se dit Des nuances qui résultent du mélange de deux ou de plusieurs couleurs. | Le degré de force que le peintre donne aux couleurs. Teinte plate, Teinte uniforme. Demi - teinte, Teinte extrêmement faible; et plus ordin. Ombre légère, ton moyen entre la lumière et l'ombre. Apparence légère. (Tin-te.) TEINTER. v. a. (Tingere.) Colorier d'une manière plate, plus ou moins foncée. (Tin-té.) TEINTURE. s. f. Liqueur préparée pour teindre. | L'impression de couleur que cette liqueur laisse sur les étoffes et sur les autres choses que l'on teint. | Dissolution d'une substance colorée dans l'esprit-de-vin ou dans qq. autre liqueur. | Connaissance superficielle dans qq. science, dans qq. art. L'impression que la bonne ou mauvaise éducation laisse dans l'âme. (Tin-tu-re.) TEINTURIER, IÈRE. s. Celui, celle qui exerce l'art de teindre. (Tin-tu-rié.) mérite, de son rang, etc. S'emploie poét., au lieu de la conj. Ainsi, pour indiquer une comparaison. Se dit Des personnes, des lieux, des choses qu'on ne veut ou qu'on ne peut désigner qu'indéterminément. Quelqu'un indéterminément. | TEL QUEL. Aussi mauvais que bon, et même Plus mauvais que bon, de peu de valeur, de peu de considération. | DE TELLE SORTE, QUE; EN TELLE SORTE, QUE. loc. conj. À un tel point, que. (Tël; ë-le.) TÉLAMONS. s. m. pl. (Telamones.) Statues employées dans l'architecture pour porter les corniches et les entablements. (Té-lamon.) TELEGRAPHE. s. m. (Téle, graphó, gr.) Machine placée sur un lieu élevé, laquelle exécute certains mouvements convenus que répètent, l'une après l'autre, des machines pareilles placées de distance en distance, de manière à transmettre au loin et en très-peu de temps un avis, une nouvelle. (Té-légra-fe.) TÉLÉGRAPHIQUE. adj. des 2 g. Qui a rapport au télégraphe. | Nouvelle, dépéche télégraphique, Nouvelle qui est arrivée par le télégraphe. (Té-lé-gra-fic-e.) TÉLESCOPE. s. m. (Telescopium. Nom générique de tous les instruments d'astronomie, soit à réflexion, soit à réfraction, qui servent à observer les objets éloignés, tant sur la terre que dans le ciel. Se dit surtout Des télescopes à réflexion. (Té-lesco-pe.) TÉLESCOPIQUE. adj. des 2 g. Qui se fait avec le télescope, ou Qu'on ne voit qu'à l'aide du télescope. (Té-les-co-pic-o.) TELLEMENT. adv. De telle sorte. | De sorte. | TELLEMENT QUELLEMENT. loc. adv. et fam. D'une manière telle quelle, ni fort bien, ni fort mal, mais plutôt mal que bien. (Te-le-man.) TELLIÈRE. s. f. Nom d'une sorte de beau papier qu'on emploie surtout pour les impressions de bureau et pour les pétitions. (Të-liè-re.) TELLURE. s. m. Métal solide, d'un blanc bleuâtre, très-brillant, lamelleux et fragile. (Tel-lu-re.) TÉMÉKAIRE. adj. des 2 g. (Temerarius.) Hardi avec imprudence. | Jugement téméraire, Jugement qu'on fait en mauvaise part d'une personne ou d'une action, sans être fondé sur des preuves suffisantes. | Subst., Un jeune téméraire. (Té-mé-rè-re.) TÉMÉRAIREMENT. adv. Avec une hardiesse imprudente, inconsidérément. | Contre droit et sans raison. (Té-mé-rè-re-man.) TÉMÉRITÉ. s. f. (Temeritas.) Hardiesse imprudente et présomptueuse. TÉMOIGNAGE. s. m. Action de témoi gner, rapport d'un ou de plusieurs témoins sur un fait, soit de vive voix, soit par écrit. | Le témoignage des sens, Ce que les sens nous apprennent, nous font connaître sur l'existence et les qualités des objets extérieurs. Preuve, marque de qq. ch. (Témoua-na-je [n m.].) la vertu de tempérer, de calmer. (Tan-péran.) TEMPÉRATURE, s. f. (Temperatura.) L'état sensible de l'air qui affecte nos orga TÉMOIGNER. v. a. (Testimonium.) Por-nes. selon qu'il est froid ou chaud, sec ou ter témoignage, servir de témoin. | Marquer, huniide. ¦ Le degré de chateur qui se mafaire connaitre ce qu'on sait, ce qu'on sent, nifeste dans un lieu ou dans un corps. (Tance qu'on a dans la pensée. (Té-moua-né | pé-ra-tu-re.) [n m.J.) TEMPÉRER. v. a. (Temperare.) ModéTÉMOIN. s. m. (Testimonium.) Celui qui rer, diminuer l'excès d'une qualité, de 49. manière que ce soit. | Temperer sa bile, Ré a vu ou entendu qq. fait, et qui en peut faire rapport. Il s'emploie en parlant D'une primer sa colère. | TEMPÉRÉ, Éɛ. adj. Air femme, sans changer de genre. | Se dit Destempéré, L'air qui n'est ni trop froid ni trop chaud. | Subst, m. Se dit en parlant Du bapersonnes dont on se fait assister pour cer romètre et du thermomètre. | Adj. Modéré, tains actes. Se dit De ceux qui accompaguent un homme qui doit se battre en duel.posé, sage. (Vi.)] Et s m. adj. Se dit, en t. de ↑ Celui qui voit qq. ch., qui en est specta-rhétorique, D'un genre mitoyen entre le teur, ou qui l'entend. | Adv., Prendre qqn. genre simple et le genre sublime, et qui admet à témoin, Invoquer son témoignage. | Mar-plus d'ornements que le premier, moins de que, monument, ce qui sert à faire connai-mouvements que le second. (Tan-pé-té.) TEMPÊTE. s. f. (Tempesta.) Orage, viotre. Adv. et au commencement d'une phrase, lente agitation de l'air, souvent accompagnée se dit D'une chose qui sert à prouver ce qu'on vient d'avancer. Au plur., Petits mor- de pluie, de grèle, d'éclairs, de tonnerre, etc. | Grande persécution qui s'éleve contre ceaux de tuile, d'ardoise, etc., qu'on enterre sous les bornes d'un champ, d'un hé-qqn. pour le perdre, pour l'accabl‹ r. [Trouritage, afin de connaitre dans la suite si ces ble violent dans un État, ou dans l'âme de bornes n'ont point été déplacées. | Au plur.,qqn. (Tan-pè te.) Certaines buties ou élévations de terre qu'on laisse pour faire voir de quelle hauteur étaient les terres qu'on a élevées tout autour. | Au plur., Feuillets d'un livre, que le relieur a laissés exprès sans les rogner, pour TEMPLE. s. m. (Templum.) Edifice pufaire voir qu'il a épargné la marge autant qu'il lui a été possible. EN TÉMOIN DE QUo.lic consacré à Dieu, ou à ce qu'on révere loc. adv. En temoignage de quoi, en foi de comme Dieu. | Absol., Le temple que Salomon batit à Jérusalem par ordre de Dieu. quoi. (Té-mouin.) TEMPE. s. f. (Tempus.) La partie de la|| Se dit, absol., Des liens où demeuraient, en certaines villes, les chevaliers nommés tête qui est depuis l'oreille jusqu'au front.Chevaliers du Temple, ou Templiers. | Se (Tan-pe.) TEMPERAMENT. s. m. (Temperamentum.) Complexion, constitution du corps, qui résulte de la proportion des principes tant solides que liquides dont il est composé. Se dit Du caractere, en y joignant une epithete. Absol., Avoir du temperament, Etre fort porté et fort propre au plaisir physique de l'amour. | Se dit Des expédients et des adoucissements qu'on propose pour concilier les esprits, et pour accommoder les affaires. Altération légère qu'on fait subir à de très-petits intervalles, pour que même corde puisse exprimer, sans dissonance choquante, l'un ou l'autre des deux sons voisins entre lesquels ces deux intervalles se trouvent compris. (Tan-pé-raman.) la TEMPÉRANCE. s. f. (Temperantia.) Vertu morale qui règle, qui modere les passions et les plaisirs particulierement les désirs sensuels. Sobriété, usage modéré du boire et du manger. (Tan-pé-ran-se.) TEMPERANT, ANTE. adj. et subst. Qui a la vertu de tempérance. | Remède qui a TEMPÊTER. v. n. Faire bien du bruit par mécontentement, Fam, (Tan-pê-tė.) TEMPÊTEUX, EU SE adj. Qui est sujet aux tempètes, ou qui cause une tempête. (Tan-pè-teù; se.) dit Des lieux où les protestants s'assemblent pour l'exercice de leur religion. | Poćt., se dit Des églises catholiques. (Tan-ple.) TEMPLIER. s. m. (Templum.) Nom des chevaliers d'un ordre militaire et religieux, institué au commencement du xa* siecle pour défendre contre les infidèles les pelerins qui allaient visiter la terre sainte. (Fan-plié.) TEMPORAIRE. adj. des 2 g. (Tempora rius.) Qui est pour un temps. (Tan-porè-re.) TEMPORAIREMENT. adv. Pour un temps. (Tan-po-rè-re-man.) TEMPORAL, ALE. adj. (Temporalis.) Qui a rapport aux tempes. (Tan-po-ral.) TEMPORALITÉ. s. f. (Temporalitas, b. L.) Nom qu'on donnait à la juridiction du domaine temporel d'un évèché, d'un chapitre, d'une abbaye. (Tan-po-ra-li-té.) TEMPOREL, ELLE. adj. (Temporalis.) Qui passe avec le temps, périssable. ↑ Séculier. | Subst. m. Le revenu qu'un ecclésiastique tire de son bénéfice. La puissance temporelle des rois. (Tan-po-rel; e-le.) TEMPORELLEMENT, adv. Se dit par opposition à Éternellement. (Tan-po-re-leman.) TEMPORISATION. s. f. Action de temporiser. (Tan-po-ri-sa-sion.) TEMPORISEMENT. s. m. Retardement, dans l'attente d'un moment plus favorable. (Tan-po-ri-ze-man.) LE TEMPS, SUIVANT OU SELON LES TEMPS. loc. adv. Conformément à la circonstance. (Tan.) TENABLE. adj. des 2 g. (Tenere.) Se dit D'un lieu, d'un poste, d'une place où l'on peut se défendre, où l'on peut demeurer sans un trop grand péril. | Se dit D'un lieu, TEMPORISER. v. n. (Tempus.) Retar-d'un endroit où l'on peut demeurer comder, différer, dans l'attente d'une occasion modément. favorable, d'un temps plus favorable. (Tanpo-ri-zé.) TEMPORISEUR. s. m. Celui qui temporise, qui est dans l'habitude de temporiser. (Tan-po-ri zeur.) TEMPS. s. m. (Tempus.) La durée des choses, marquée par certaines périodes ou mesures, et principalement par le mouve ment la soleil. TENACE. adj. des 2 g. (Tenax.) Visqueux, adhérent, qui résiste à la séparation. | Fam., Avare, qui ne donne qu'avec peine. Qui est attaché opiniâtrément à ses idées, à ses projets, à ses prétentions. | Se dit Des plantes et des parties de plantes qui s'attachent, s'accrochent à ce qui les touche, telles que les tiges et les semences du grateron. (Tena-se.) De temps, evolution apparente du songs. TENACITE. s. f. (Tenacitas.) Qualité de Cela n'a qu'un temps, se dit D'une chose ce qui est tenace. | La propriété en vertu de qui ne dure que fort peu. La succession laquelle certains corps soutiennent une presdes jours, des heures, des moments, considé-sion, une force, un tiraillement considérée par rapport aux différents travaux, aux rable sans se rompre. Avarice, attachement diverses occupations des personnes. | Absol., invariable à une idée, à un projet, etc. (TéPasser le temps, Se distraire en attendant na-si-té.) l'heure marquée pour qq ch. Fam., Tuer le temps, Faire des riens, des inutilités pour se désennuyer. Un temp, préfix, ou Une durée limitée. Délai. [Loisir. Conjoncture, occasion propre. | La saison propre à chaque chose. Quatre-Temps, Les trois jours de jeune ordonnés par l'Église en chacune des quatre saisons de l'année. | Se dit Des siècles, des différents âges, des differentes époques, et par rapport à la chronologie.nel avec des tenailles ardentes. (Te-na-llé Se dit par rapport à L'état où sont les choses [1 m. m.].) TENÁILLE. s. f. (Tenaculum.) Instrument de fer composé de deux pieces attachées l'une à l'autre par une goupille, autour de laquelle elles s'ouvrent et se resserrent pour tenir ou pour arracher quelque chose. Ouvrage composé de deux faces qui présentent un angle rentrant vers la campagne, et qui sert à couvrir une courtine. (Te-na-lle [ll m.].) TENAILLER. v. a. Tourmenter un crimi TENANCIER, IÈRE. s. (Tenere.) Celui, celle qui tenait des terres en roture, dépendantes d'un fief auquel il était dû des cens ou autres droits. | Le fermier d'une petite métairie dépendante d'une plus grosse ferme. (Te-nan-sié.) TENANT, ANTE. adj. Qui tient. Séance tenante, Dans le cours de la séance, avant la clôture de la séance. pour le gouvernement d'un pays, pour les TEVAILLON. s. m. Petite tenaille, oumanieres de vivre, pour les moles, etc. ||vrage construit vis-à-vis l'une des faces de La disposition de l'air; L'état de l'atmo la demi-lune. (Te-na-llon [II m.].) sphère. | À la mer, Gros temps, Temps d'o-" rage. Se dit, en t. de danse, d'escrime, etc., Des moments précis pendant lesquels il faut faire certains mouvements, qui sont distingués et séparés par des pauses. | Un temps de galop, Une galopade qui ne dure pas très-longtemps. | Se dit, en t. de mus., Des principales divisions de la mesure, dont les unes sont plus marquées que les autres dans l'exécution, quoique d'ailleurs elles TENANT. s. m. (Tenere.) Celui qui, dans soient égales en durée. | Se dit Des pruss, un tournoi, entreprenait de tenir contre des silences qu'ou observe ou qu'il faut toutes sortes d'assaillants. Fam., Celui qui, observer entre certaines phrases, entre dans une discussion, sontient une opinion certains mots. Se dit Des différentes in- contre ceux qui la combattent. † Celui qui déflexions qui marquent dans les verbes lefend une personne dans une conversation. ] temps auquel se rapporte l'action ou l'état Les tenants et aboutissants d'une pièce de dont on parle. | À TEM S. loc. adv. Assez terre, Les héritages ou pieces de terre etc., tot. | À TEMPS. Pour un temps fixe. | Au qui y sont adjacents, qui le bornent de diMEME TEMPS, EN MÊME TEMPS. loc. adv.vers côtés. Tout EN UN TENANT, TOUT D'UN Dans le même instant, à la même heure, TENANT. loc. adv. Sans interruption, d'une ensemble. i DE TOUT TEMPS. loc. adv. Tou-même continuité. jours. DE TEMPS EN TEMPS, DE TEMPS À TÉVARE. s. m. (Tænarus.) Poét., L'enfer AUTRE. loc. adv. De fois à autre, quelquefois. |des païens. EN TEMPS ET LIEU. loc. adv. Dans le temps TENDANCE. s. f. (Tendere.) L'action, la et le lieu convenables. | Suivant ou SELON ¡ force par laquelle un corps tend à se mou voir vers un côté, ou à pousser un autre corps qui l'en empêche. La simple direction du mouvement. Une direction sensible, apparente, vers un but, vers une fin. (Tandan-se.) TENDANT, ANTE. adj. Qui tend à qq. fin, qui va à qq. fin. (Tan-dan.) TENDEUR. s. m. Celui qui tend qq. ch. (Tan-deur.) TENDINEUX, EUSE. adj. Qui a du rapport au tendon, qui approche de la nature des tendons. (Tan-di-neû; ze.) TENDON. s. m. (Tendo.) Partie fibreuse, blanchâtre, ronde ou aplatie, qui forme l'extrémité des muscles, et qui sert à les attacher aux os ou à d'autres parties. [La partie postérieure des jambes des chevaux, qu'on appelait autrefois Le nerf. (Tan-don.) TENDRE. adj. des 2 g. (Tener.) Qui peut être aisément coupé, divisé. | Se dit De la viande, lorsqu'elle est aisée à couper, à inciser, à broyer avec les dents. | Se dit Du pain nouvellement cuit. | Sensible, délicat, qui est aisément pénétré par les impressions de l'air. Avoir la conscience tendre, Être délicat sur les choses qui intéressent la conscience. Qui a de la tendresse, qui est sensible à l'amitié, à la compassion, et plus particulièrement à l'amour. Se dit Des choses propres à exprimer, à inspirer l'amitié, la compassion, et principalement l'amour. || Un air tendre, Un air touchant et passionné. Se dit De certains coups de pinceau extrèmement délicats. | Couleur tendre, Couleur délicate, qui ne fatigue point la vue. | Subst. m. et fam. Tendresse. (Tan-dre.) TÉNÈBRES. s. f. pl. (Tenebræ.) Privation de lumière, obscurité. Se dit Des matines qui se chantent l'après-dínée du mercredi, du jeudi et du vendredi de la semaine sainte. (Té-nè-bre.) TÉNÉBREUX, EUSE. adj. (Tenebrosus.) Sombre, obscur. (Té-né-breû; ze.) TÉNEMENT. s. m. (Tenere.) Métairie dépendante d'une seigneurie. (Té-ne-man.) TÉNESME. s. m. (Fenesmus.) Épreintes fort douloureuses qu'on sent au fondement, avec des envies continuelles et presque inutiles d'aller à la selle. (Té-nës-me.) TÉNETTES. s. f. pl. (Tenere.) Instrument de chirurgie, qui sert à saisir et à tirer la pierre de la vessie dans l'opération de la taille. (Té-në-te.) TENEUR. s. f. (Tenor.) Ce qui est con tenu mot à mot dans un écrit, son texte littéral. TENEUR. s. m. Teneur de livres, Celui qui, chez un négociant, écrit régulièrement sur les livres ou registres ce qui entre dans la caisse et ce qui en sort, ce qui est acheté et ce qui est vendu, ce qui est payé et ce qui est dû. TÉNIA. s. m. Mot lat. Le ver solitaire. V. Ver. TENIR. v. a. (Tenere.) (Je tiens, il tient; nous tenons, ils tiennent. Je tenais. Je tins. J'ai tenu. Je tiendrai. Je tiendrais. Tiens, tenez. Que je tienne. Que je tinsse. Tenant. Tenu.) Avoir à la main, avoir entre les mains. | Absol., Tenez, Prenez ce que je vous présente. Se dit fam., uniquement Pour s'attirer l'attention. | Il en tient, se dit D'un TENDRE. v. a. (Tendere.) (Je tends, il homme à qui il arrive qq, ch. de fâcheux. | tend; nous tendons, ils tendent. Je tendais. Posséder, occuper. | Tenir qq. ch. de gqn., J'ai tendu. Je tendis. Je tendrai. Je tendrais. Lui en avoir l'obligation. Ne tenir rien de Tends. Que je tende. Que je tendisse. Ten- qqn., Ne lui avoir aucune obligation; ne dant.) Tirer et bander qq. ch., comme une point dépendre de lui. | Tenir qq. ch. de corde, un arc, etc. | Tendre un pavillon, qgn., L'avoir appris de qqn. | Se dit Des une tente, Les dresser et les mettre en état maladies tant du corps que de l'esprit, et de servir. | Tendre une chambre, etc., La Des différentes passions de l'âme dont on est tapisser, la parer de tapisserie. | Absol., Ta- comme possédé ou saisi. | Occuper, remplir. pisser, orner de tapisserie. | Présenter en|| Tenir prison, Demeurer en prison. ¡Se dit avançant. V. n. Aller à un certain terme, aboutir. TENDREMENT. adv. Avec tendresse. (Tan-dre-man.) TENDRESSE. s. f. Qualité de ce qui est tendre. La sensibilité à l'amitié, à l'amour, aux affections de la nature. La passion même de l'amour. | Au plur., Caresses, témoignages d'affection. (Tan-drë-se.) TENDRETE. s. f. (Teneritas.) Qualité de ce qui est tendre. Se dit Des viandes, des fruits, des légumes. Peu usité. (Tan-dre-té.) TENDRON. s. m. (Tener.) Bourgeon, rejeton tendre de qqs. arbres, de qqs. plantes. Fam., Un jeune tendron, Une jeune fille. Se dit Des cartilages qui sont à l'extrémité des os de la poitrine de quelques animaux. (Tan-drou.) en parlant De certains lieux que l'on occupe, de certaines choses dont on fait métier ou profession. Se dit en parlant De l'ordre dans lequel les personnes ou les choses sont placées, du rang qu'elles occupent. | Tenir sa partie, Chanter ou jouer sa partie. | Se dit en parlant Des assemblées, des fonctions publiques, qui regardent le gouvernement et la politique d'un Etat. Mettre et garder en qq. lieu. Tenir qqn. chez soi, L'avoir chez soi. | Maintenir, entretenir. Contenir, renfermer, ou Etre susceptible de contenir, de renfermer. | Arrêter, fixer. | Réprimer, empêcher de faire, de dire. Faire qu'une personne ou qu'une chose demeure dans un certain état, dans une certaine situation. | Occuper durant qq. temps. | Réputer, estimer, croire. | Professer. Réputer.] V. a. Tenir un chemia, une tente. | Absol., Le tentateur, Le démon.—Adj., L'esprit tentateur. (Tan-ta-teur; tri-se.) TENTATION. s. f. (Tentatio.) Mouvement intérieur par lequel on est porté, sollicité à des choses qui sont d'elles-mêmes indifférentes, et qqfs. même à des choses qui ont qq. sorte d'inconvénient. Se dit Du mouvement intérieur qui excite l'homme au mal, et qui vient ou de quelque objet extérieur, ou de la suggestion du diable, ou de la concupiscence. ( Tan-ta-sion. ) TENTATIVE. s. f. (Tentatus.) Action par laquelle on tente, on essaye de faire réussir qq. ch. Le premier acte que fait, la première thèse que soutient celui qui veut être reçu licencié en théologie. (Tan-tati-ve.) route, Suivre un chemin, une route. | Tenir | une bonne conduite, Se conduire bien. | Tenir sa parole, sa promesse, Exécuter ce qu'on a promis. Ne tenir compte de qqn., de qq. ch., N'en faire point de cas, ne s'en pas soucier. Absol., au trictrac, N'être pas forcé par le dé de rompre son plein, ou Continuer à jouer sans lever les dames. | V. n. Être attaché à qq. ch., être difficile à ôter, à arracher ou à déplacer. | Tenir à qqn., Lui être attaché par qq. lien d'intérêt, d'amitié, de reconnaissance, etc. | Dépendre, résulter, provenir de. Se dit, impersonn., Des obstacles, des considérations qui empêchent de faire qq. ch. Être contigu. Tenir pour qqn., Être dans les intérêts, dans le parti de qqn.; être de l'opinion, du sentiment de qqn. Résister. Tenir bon, tenir ferme, Ré- TENTE. s. f. (Tentum.) Espèce de pavilsister, se défendre. | Ne se point relâcher, lon fait ordin. de toile, de coutil, etc., ne se point laisser aller aux persuasions d'au- on se sert à la guerre, à la campagne, pour trui. En parlant D'un traité, d'un marché, se mettre à couvert. | Petit rouleau de charpie Subsister sans aucun changement, sans au- qu'on met dans les plaies, pour empêcher cune altération. Demeurer en un certain qu'elles ne se referment trop tôt, pour diétat. Être compris dans un certain espace, later une ouverture ou un canal. (Tan-te.) dans une certaine mesure. Tenir ses séances, TENTER. v. a. (Tentare.) Essayer, éprouêtre assemblé. Durer, avoir lieu. | SE TENIR, ver, mettre qq. moyen en usage pour faire pron., Se prendre, s'attacher à qq. ch. pour réussir qq. ch. | Tenter fortune, Hasarder s'empêcher de tomber. | Se tenir, s'en tenir à qq. ch. dans l'espérance du succès. | Éprouver qq. ch., S'y arrêter, s'y fixer de telle sorte, la fidélité. | Tenter Dieu, Lui demander des qu'on ne veuille rien de plus. | Être, demen- miracles, des effets de sa toute-puissance, rer dans un certain lieu. | Etre, demeurer sans nécessité. | Donner envie, inspirer le dans une certaine situation, dans un certain désir, l'envie de faire qq. ch. Fam., Etre état. Se tenir bien, se tenir mal, Avoir un bien tenté de faire qq. ch., En avoir une exbon, un mauvais maintien. | Avoir lieu.trême envie. Solliciter au péché, an mal. TENU, UE. part. Un jardin bien tenu, Bien (Tan-té. ) cultivé. Qui est obligé à faire qq. ch. TENON. s. m. (Tenere.) L'extrémité d'une pièce de bois ou de métal diminuée d'une partie de son épaisseur, qu'on fait entrer dans une mortaise. Petite cheville de fer qui sert à assujettir le canon d'une arme sur son bois. La partie postérieure de la grande capucine d'un fusil de munition, qui est percée de manière à laisser passer la baguette. TENOR. s. m. T. ital. Voix de taille, ou simplement taille, c'est-à-dire, Une voix moyenne entre la haute-contre et la bassetaille. | Un chanteur qui a ce genre de voix. TENSION. s. f. (Tensio.) État de ce qui est tendu. Tension d'esprit, Grande application. (Tan-sion.) TENSON. s. m. Dispute sur une question de galanterie entre deux ou plusieurs poëtes. (Tan-son.) TENTACULE. s. m. (Tentare.) Sorte de filaments dont plusieurs animaux sont pour vus, et qu'ils tendent en avant, soit pour tâter le terrain ou les objets environnants, soit pour saisir leur proie. (Tan-ta-cu-le [c m.].) TENTANT, ANTE. adj. Qui tente, qui cause une envie, un désir. (Tan-tan.) TENTATEUR, TRICE. s. Celui, celle qui dont TENTURE. s. f. Certain nombre de pièces de tapisserie, ordin. de même dessin, de même facture, se servant l'une à l'autre de pendants, ou représentant des sujets qui font suite l'un à l'autre. | Se dit Des étoffes, du cuir, du papier peint, etc., qui servent à tapisser une chambre. (Tan-tu-re.) TÉNU, UE. adj. (Tenuis. Qui est fort délié, qui est peu compacte. TENUE. s. f. (Tenere.) Le temps pendant lequel certaines assemblées se tiennent. | Assiette ferme d'un homme à cheval. | Le temps n'a point de tenue, Il est fort variable. nière de se tenir, manquer de maintien dans Manquer de tenue, Avoir une mauvaise male monde. | N'avoir pas de tenue, Être léger, changer souvent d'avis. Avoir une bonne tenue, Être dans ses habits. | Tenue noble, Fief qui repropre et soigné sans recherche lève d'un autre fief:] T. de trictrac, L'action du joueur qui, ayant gagné un ou plusieurs trous, pourrait s'en aller, et ne s'en va pas. | Tenue de livres, tenue d'un registre, L'action de tenir les livres, de tenir un registre. | La continuation d'une même note pendant quelques mesures. | TOUT D'UNE TENUE. loc. adv. Tout d'un tenant. TÉNUITÉ. s. f. (Tenuitas.) Qualité d'une chose ténue. |