Images de page
PDF
ePub

TENURE. s. f. Mouvance, dépendance et étendue d'un fief.

TÉORBE. s. m. Espèce de luth à long| manche dont les cordes sont simples, et dont on se sert soit pour jouer des pieces, soit pour accompagner la voix. Qqns. écrivent Théorbe, et d'autres Tuorbe.

TERCER ou TERSER. v. a. ( Tertiare. )| Donner un troisième labour, une troisieme façon à la vigne. (Tër-sé.)

TERCET. s. mi. (Tertius.) Couplet ou stance de trois vers. (Ter-së.)

TÉRÉBENTHINE. s. f. (Terebinthina.) Résine qui coule du térébinthe et d'autres arbres résineux. ( Té-ré-ban-ti-ne.)

TÉRÉBINTHÈ. s. m. ( Terebinthus.) Arbre résineux et toujours vert, dont le fruit vient par grappes, et est à peu près de la grosseur de la graine de genièvre. (Té-rébin-te),

TÉRÉBRATION. s. f. ( Terebratio.) Action de percer un arbre pour en tirer la gomme, la résine, etc. ( Té-ré-bra-sion.) TERGIVERSATION. s. f. (Tergiversatio.)| Action de tergiverser. (Ter-ji-ver-sa-sion.) TERGIVERSER. v. n. (Te giversari.) Prendre des détours, prendre des faux-fuyants pour éloigner ou pour éluder la conclusion d'une affaire, la décision d'une question, etc. (Ter ji-ver-sé.

TERMITE. s. m. V. TERMÈS. TERNAIRE. adj. des 2 g. (Ternarius.) Nombre ternaire, Nombre de trois. (Ternè-re. }

TERVE. adj. des 2 g (Terrenus.) Qui n'a point l'éclat qu'il doit avoir, ou qui en a pen en comparaison d'une autre chose. ( Ter-ne. )

TERNE. s. m. (Ternus.) Réunion de trois nombres pris à la loterie, et liés ensemble de manière qu'ils ne doivent produire un gain qu'à condition qu'ils sortiront tous Irois au même tirage. Se dit, au loto, de Trois numéros gagnant ensemble sur la mème ligne horizontale ou de la même couleur.

TERNÉ, ÉE. adj. (Ternus.) Se dit Des parties qui sont au nombre de trois sur un support commun. (Ter-né)

TERNES. s. m. (Ternus.) Se dit lorsque le coup de dés amène deux trois. On dit aussi Un torne. (Ter-ne.)

TER VIR. v. a. Rendre terne, obscur; ô!er on diminuer l'éclat de qq. ch. (Ter-nir.) TERNISSURE. s. f. État de ce qui est terni. (Ter-ui-su-re.)

TERRAGE. s. m. Droit qu'avaient plusieurs seigneurs de prendre en nature une certaine partie des fruits provenus sur les terres qui étaient dans leur censive. (Téra-je.)

TERRAGE. s. m. Action de terrer lè

sucre.

TERME. š. m. ( Terminus.) Fin, borne des actions et des choses qui ont qq. étendue de lien ou de temps. Trme d'un rapport, Chacune des quantités qui composent TERRAIN. s. m. (Terrenum.) Espace de le rapport. Temps préfix de payement. La terre, considéré, soit par rapport à qq. ousomme due au bout du terme. Le temps au vrage qu'on 'y fait ou qu'on pourrait y faire, bout duquel une femme doit accoucher, dans soit par rapport à qq. action qui s'y passe | Gale cours ordinaire de la nature. | Se dit Desgner du terrain, Avancer peu à peu dans femelles de qqs. animaux. Une borne que surmonte un simulacre de tête humaine. Un buste terminé en gaine. | Mot, diction. Se dit Des façons de parler qui sont particulieres à qq. art, à qq. science. Au plur., L'état où est une affaire, la position où est une personne à l'égard d'une autre, par rapport à une affaire. (Tër-me.)

TERMÈS. s. m. (Tarmes. ) Espèce d'insectes vulg. appelés Fourmis blanches, qui nais ent dans les pays très-chauds, et qui sont fort destructeurs. On les nomme au si Termites (Ter-mès.)

TERMINAISON. s. f. (Terminatio.) État d'une chose qui se termine, qui cesse, qui finit. Désinence d'un mot. (Ter-mi-në-zon.) TERMINAL, ALE. adj. (Terminalis. Se dit De ce qui termine une partie, de ce qui en occupe on en forme l'extrémité supérieure. (Tër-mi-nal. )

une affaire. | Être sur son terrain, Parler de choses que l'on connaît bien, agir dans une affaire du genre de celles dont on a l'habitude. La piste qu'on suit dans le manège en travaillant son cheval. | La terre, par rapport à certaines qualités. [Se dit Des différentes couches de terre par rapport à leur ancienneté et à leur position. (Te-rin.)

TERRAL. s. m. (Terra.) Vent de terre. (Té-ral.)

TERRAQUÉ, ÉE. adj. ( Terra, aqua.) Composé de terre et d'eau. Le globe terraqué, Le globe que nous habitons. (Te-rac-é [c m.].)

TERRASSE. s. f. (Terraceus.) Levée de terre faite de main d'homme, ordin. soutenue par de la maçonnerie, et procurant ou la commodité de la promenade ou le plaisir de la vue, dans un jardin, dans un pare, au devant d'un grand édifice, etc. | TERMÍNER. v. a. (Terminare.) Borner, Ouvrage de maçonnerie en forme de balcon, ☛ limiter, être à la fin, marquer la fin. Ache- de galerie découverte | La couverture d'un ver, finir. Pron., Se passer, s'achever. Se édifice, lorsqu'elle est en plate-forme. | Le dit De la désinence d'un mot, de la manière devant, le premier plan des paysages. (Tedont un mot s'écrit et se prononce à la der-ra-se.) nière syllabe. (Tër-mi-né.)

TERRASSEMENT. s. m. Action de trans

porter des terres en qq. endroit, et d'en former un amas, que l'on consolide par de la maçonnerie ou autrement. (Te-ra se-man.) TERRASSER. v. a. Mettre un amas de terre derrière une muraille, pour la fortifier, et pour divers autres usages. | Jeter de force par terre. Consterner, abattre, faire perdre courage. Terrusser qqn, à force de raisons, L'accabler de raisons si fortes, qu'il n'a rien à répondre. (Te-ra-sé.)

TERRASSIER. s. m. Entrepreneur de terrassements; ouvrier qui travaille a remuer, à transporter des terres. (Te-ra-sié.)

TERRER (SE). v. pron. Se dit De certains animaux. Se cacher sous terre. | So mettre à couvert du feu de l'ennemi par des travaux de terre. V. n. Désigne en général la manière dont se logent certains animaux en creusant la terre. (Té-ré.)

די

TERRER. v. a. Mettre de la nouvelle. terre au pied d'une plante. | Terrer une etoffe, La glaiser et l'enduire de terre à foulon. I Terrer du sucre, Le blanchir en couvrant. d'une terre grasse le fond des formes où on le fait purger.

TERRESTRE. adj. des 2 g. (Terrestris.) TERRE. s. f. (Terra.) Le sol sur lequel | Qui appartient à la terre, qui vient de la nous marckons, sur lequel nos maisons sont terre, qui tient de la nature de la terre. Se construites, qui produit et nourrit les végé-dit par opposition à Spirituel et à Éternel. taux. | À terre, par terre, se disent en (Te-res-tre.)

parlant Des choses qui tombent ou qu'on TERREÚR. s. f. (Terror.) Émotion projette, quoique ce soit dans une chambre, fonde causée dans l'âme par la présence, sur un parquet, sur un tapis. | Fam., Donner l'annonce ou la peinture d'un grand mal ou du nez en terre, Échouer dans une affaire.d'un grand péril; épouvante, crainte vioRaser la terre, Ramper, ne pas s'élever. lente. (Ter reur.) Se dit par rapport à l'action d'inhumer. TERREUX, EUSE. adj. (Terrosus.) Mêlé, Se di! Des diverses natures de terre, de sol, de terre. | Gout terreux, Goût de terre. par rapport à leur état ou à leurs qualités. Qui est sali de terre, qui est plein de crasse La terre considérée comme une matiere et de poussière. | Ce peintre a une couleur ou substance particulière. | Terre argileuse terreuse, Sa couleur est terne, n'a pas de dont les potiers se servent pour faire leurs transparence. Qui est couleur de terre. (TèOuvrages. Terre cuite, Cette même terrereû; ze.)

façonnée en statues, en vases, etc., et dar- TERRIBLE. adj. des 2 g. (Terribilis.) cie au feu. Tout le globe de terre et d'eau Qui cause de la terreur, qui est propre à que nous habitons. | Être sur terre, Vivre, donner de la terreur. | Fam., Élonnant, exister. Se dit Des diverses parties ou por-étrange, extraordinaire dans son genre. tions du globe de la terre. | L'étendue d'un | C'est un terrible homine, se dit D'un homme pays. Un domaine, un fonds rural. | Terre impor'an, fatigant. (Ter-ri-ble.) bien plantée. Terre où il y a beaucoup de plantations. La terre qui est sur le bord de la mer. | Se dit Des habitants de la terre. Un grand nombre de personnes, par rapport au TERRIEN, IENNE. s. Celui, celle qui lieu et aux circonstances où l'on se trouve.possede beaucoup de terres, qui est seigneur Se dit Des biens et des plaisirs de la vie pré-de plusieurs terres. Grand terrien, seigneur sente. (Tè-re.) qui possède plusieurs terres. (Tè-riin; ie-ne.)

TERREAU. s. m. Terre mêlée de fumier pourri, dont les jardi iers font des couches dans les jardins potagers. | Terre naturelle répandue partout à des profondeurs inégales, selon les différents terrains, et qu'on appelle autrement Terre franche, terre vegetale, (Te-rò.)

TERREIN, s. m. V. TERRAIN. TERRE-NEUVIER. s. m. Pécheur qui va à la pèche des morues sur les bancs de Terre-Neuve. Se dit Des navires qui servent à cette pèche. -Adj., Un navire terre-neuvier. (Tè-re-neu-vié.)

TERRE-NOIX. s. f. Plante ombellifère, qui croit dans les bois et les lieux humides, et qui produit une racine tuberculeuse dont le goût approche de celui de la châtaigne. (Tè-re-noua.)

TERRIBLEMENT. adv. De manière à inspirer de la terreur. Fam., Extrêmement, excessivement. (Tër-ri-ble-man.)

TERRIER. adj. m. Papier terrier, Re gistre contenant le dénombrement, les déclarations des particuliers qui relèvent d'une seigneurie, et le détail des droits, cens et rentes qui y sont dus. | Subst. m. Faire un nouveau terrier. (Te-rié.)

TERRIER. s. in. Trou, cavité dans la terre, où certains animaux se retirent.

TERRINE. s. f. {Terrenus.) Vaisseau de terre, de figure ronde, plat par en bas, et qui va toujours en s'élargissant par en haut. || Sorte de ragoût fait dans une espèce de terrine, et qu'on sert froid. (Té-ri-ne.)

TERRINÉE. s. f. Plein une terrine, autant qu'il en peut tenir dans une terrine. Fam. (Té-ri-née.)

TERRIR. v. n. (Terra.) Se dit Des tortues qui, sortant de la mer en certains TERRE-PLEIN. s. m. Surface plate et temps, viennent sur le rivage, et, après y unie d'un amas de terre élevé. | Un terrain avoir fait un trou dans le sable, y pondent élevé que soutiennent des murailles. (Fe-re-leurs œufs, puis les recouvrent. [Arriver à plin.) la vue d'une terre. (Té-rir.)

TERRITOIRE. s. mn. (Territorium.) Espace, étendue de terre qui dépend d'un empire, d'une principauté, d'une ville, d'une juridiction, etc. (Tè-ri-toua-re.) TERRITORIAL, ALE. adj. Qui concerne, qui comprend le territoire. (Tè-rito-rial.)

TERROIR. s. m. (Terra.) Terre consi'dérée par rapport à l'agriculture. | Ce vin sent le terroir, Il a une certaine odeur, goût qui vient de la qualité du terroir. (Tèrouar.)

[ocr errors]

TERSER. v. a. V. TERCER.

TERTRE. s. m. Monticule, colline, éminence de terre dans une plaine. (Ter-tre.) TES. pluriel de l'adj. possessif Ton, ta. V. ces mots. (TË.)

[ocr errors]

TESSON. s. m. Débris de bouteille cassée, de pot cassé. (Te-son.)

TEST. s. m. (Plusieurs disent Tét. ) Ecuelle ou vaisseau de terre dans lequel on fait l'opération de la coupelle en grand, et qu'on appelle aussi Scorificatoire, ou Tét à vitrifier, tét à rotir. (Test.)

TEST. s. m. Enveloppe dure des mollusques testacés et crustacés. L'enveloppe des tortues et Celle des tatous.

TEST. s. m. (Testis.) Mot angl. Épreuve. Le serment du Test, Acte par lequel on nie la transsubstantiation, et l'on renonce au culte de la Vierge et des saints.

TESTACÉ, ÉÉ. adj. (Testaceus.) Se dit Des animaux à coquille. Subst. m. Les huitres, les moules sont des testacés. (Tes-ta-sé.) TESTAMENT. s. m. (Testamentum.) Acte authentique par lequel on déclare ses dernières volontés. | L'Ancien Testament, Les livres saints qui ont précédé la naissance de JÉSUS-CHRIST; et, Le Nouveau Testament, Les livres saints postérieurs à la naissance de JÉSUS-CHRIST. (Tës-ta-man.)

TESTAMENTAIRE. adj. des 2 g. (Testamentarius.) Qui concerne le testament. ta-man-tè-re.)

[ocr errors]

cheveux, les friser, les accommoder avec soin. (Vi.) (Tës-to-né.)

TET. s. m. V. TESSON.

TÈT. s. m. T. de chimie et de métallur. gie. . Test. (Tê.)

TÈT. s. m. (Testa.) Le crâne, les os qui couvrent le cerveau. (Vi.) | La partie de l'os frontal d'où partent les pivots de la tête du cerf. | TÊT. T. d'histoire naturelle. V. Test. (Tė.),

TÉTANOS. s. m. (Tetanos, gr.) Con vulsion permanente d'un plus ou moins grand nombre de muscles.

TÉTARD. s. m. Nom qu'on donne au petit de la grenouille, lequel, peu de jours après qu'il est éclos, paraît sous la forme d'un poisson ayant la tête très-grossé et une queue mince. [ Se dit Des saules qu'on ététe et dont on émonde les branches inférieures, de manière qu'il se forme une touffe épaisse au sommet du tronc. (Tè-tar.)

TETASSES. s. f. pl. (Titthé, gr.) Mamelles flasques et pendantes. (Te-ta-se.)

TETE. s. f. (Testa.) Chef, la partie qui est le siége du cerveau et des principaux organes des sens, et qui, dans l'homme et dans la plupart des animaux, tient au reste du corps par le cou. | Téte de mort, Tète humaine dont il ne reste que la partie osseuse.

Le crâne, la partie de la tête qui comprend le cerveau et le cervelet. | Avoir des dettes par-dessus la tête, Être accablé de dettes. | Fam., Ne savoir où donner de la tête, Ne savoir que devenir. | Fam., La téte me fend, J'ai un très-grand mal de tête. | Téte couronnée, Empereur ou roi. | Se dit De l'esprit, de l'imagination, des différentes conformations et dispositions des organes qui servent aux opérations de l'esprit. | C'est un homme de tête, C'est un homme qui réunit la capacité à la fermeté. | Absol., "C'est une téte, se dit qqfs. De qqn. qui manque de ju(Tes-gement, de conduite. Avoir de la tête, Avoir du jugement et du calme. | Être opiniâtre, capricieux. | Agir de tête, payer de téte, Prendre son parti de sang-froid, avec résolution, dans une occasion difficile. Tenir téte à qqn., s'opposer à lui, et lui résister.] Avoir qqn. en tête, Avoir qqn. pour concurrent, pour adversaire. Individu, personne. TESTICULE. s. m. (Testiculus.) Corps | La représentation, l'imitation d'une tête glanduleux qui sert, dans le mâle, à préparer humaine par un peintre, par un sculpteur, la matière destinée à la génération. (Tës-ti- | etc. | En parlant Des monnaies et des mécu-le [cm..) TESTIF. s. m. Poil de chameau. (Tës-tif.) | velure. | Le bois des cerfs. | S'applique à DiTESTIMONIAL, ALE. adj. (Testimonialis.) Lellres testimoniales, Lettres qui rendent témoignage de la vie et des mœurs de qqu.; et, Preuves testimoniales, Preuves par témoins. (Tes-ti-ino-ni-al.)

TESTATEUR, TRICE. s. (Testator.) Celui, celle qui fait un testament. (Tës-ta-teur; tri-se.)

TESTER. v. n. (Testari.) Déclarer par un acte ce que l'on veut qui soit exécuté après sa mort. (Tes-té.)

TESTON. s. m. (Testa.) Ancienne monnaie d'argent, qui n'a plus de cours en France. (Tes-ton.)

TESTONNER. v. a. (Testa.) Peigner les

dailles, La téte, Le côté où est l'effigie. Che

verses choses qui ont avec la tète un certain rapport de position ou de forme. | Téte-deMore, Vaisseau de cuivre étamé en dedans, qui sert dans qqs. distillations. | Teie morte, Ce qui reste d'une substance après la distillation. On dit plus souvent Caput mortuum.| Le commencement d'un livre, d'une liste, d'une lettre, etc. | À la tête, À la première place, au premier rang. | Être à la tête des af

faires, Avoir la principale direction des affaires. Corps de troupes qui avance vers qq. endroit. Tétes de vin, Les premieres cuvées des meilleurs vins de Champagne et de Bourgogne. Tête du blé, Le blé de la meilleure qualité. TÊTE À TÊTE. loc. adv. Seul à seul. [TETE-A-TÊTE, subst., Une conversation, une entrevue de seul à seul. | TÊTE POUR TÊTE. loc. adv. et fam. L'un devant l'autre.

TETER. v. a. (Tittheuo, gr.) ( On écrit aussi Téter.) Sucer le lait de la mamelle d'une femme ou de la femelle de qq. animal. (Té-té.)

TETIERE. s. f. Petite coiffe de toile qu'on met aux enfants nouveau-nés. La partie supérieure de la bride, qui passe derrière le toupet du cheval, et qui soutient le mors. TETIN. s. m. (Titthion, gr.) Le bout de la mamelle, soit aux hommes, soit aux femmes. (Vi.) Toute la mamelle.

TETINE. s. f. Le pis de la vache ou de la truie, considéré comme bon à manger. | L'enfoncement qu'un coup de fusil, de pistolet, fait sur une cuirasse, lorsqu'il ne la perce pas d'outre en outre.

TETON. s. m. (Tittion, gr.) Mamelle. Se dit en parlant Des femmes.

TETONNIÈRE. s. f. Une femme qui a beaucoup de gorge. Pop. (Te-to-niè-re.) TÉTRACORDE. s. m. (Tetrachordus. )| Lyre à quatre cordes. Une suite de quatre sons dont les deux extrêmes sonnent la quarte.

TÉTRADRACHME. s. f. (Tetradrachma.)| Monnaie grecque, qui était d'argent, et qui valait quatre drachmes, ou environ trois francs soixante et dix centimes de notre monnaie. (Té-tra drac-me.)

TÉTRADYNAMIE. s. f. (Tettara, dunamis, gr.) Classe du système de Linné, qui renferme les plantes pourvues de six étamiues, dont quatre longues et deux courtes. (Té-tra-di-na-mie.)

TÉTRAÈDRE. s. m. (Tetraedron.) Corps régulier dont la surface est formée de quatre triangles égaux et équilatéraux.

TETRAGONE. adj. des 2 g. (Tetragonum.) Qui a quatre angles et quatre côtés.

TÉTRALOGIE. s. f. (Tetralogia.) Nom donné à un ensemble de quatre pièces de théâtre que les poëtes tragiques présentaient au concours. (Té-tra-lo-jie.)

TÉTRANDRIE. s. f. (Tettara, anér, gr.) Classe du système de Linné, qui renferme les plantes à quatre étamines égales.

TETRARCHIE. s. f. (Tetrarchia.) Quaième partie d'un État démembré.

ple à quatre colonnes de front. (Té-trasti-le.)

TETTE. s. f. (Titthé, gr.) Le bout de la mamelle. Se dit Des animaux. (Te-te.) TÊTU, UE. adj. (Testa.) Opiniâtre, obstiné, qui est fort attaché à son sens, à ses opinions, à sa volonté.

TEUTONIQUE. adj. des 2 g. (Teutonicus.) Qui a rapport, qui appartient au pays des anciens Teutons. (Teu-to-nic-c.)

TEXTE. s. m. (Textus.) Les propres paroles d'un auteur, considérées par rapport aux notes, aux commentaires, aux gloses qu'on a faites dessus. | Absol., Un passage de l'Écriture sainte, qu'un prédicateur prend pour sujet de son sermon.[ Fam., Revenir à son texte, Revenir au sujet principal dont il est question. | En impr., Gros texte. Caractere qui est entre le gros romain et le saintaugustin; et, Petit texte, Caractère qui est entre la gaillarde et la mignonne. (Tees-te.)

TEXTILE. adj. des 2 g. (Textilis.) Qui peut être tiré, divisé en filets propres à faire un tissu. (Tecs-ti-le.)

TEXTUAIRE. s. m. (Textus.) Livre où il n'y a que le texte sans commentaire. (Tecs-tu-è-re.)

TEXTUEL, ELLE. adj. (Textus.) Qui est dans le texte d'un livre, d'une loi, d'une ordonnance, etc.; qui est cité conformément au texte. (Tëcs-tu-el; ë-le. )

TEXTUELLEMENT. adv. D'une manière entièrement conforme au texte. (Tecs-tu-ele-man.)

TEXTURE. s. f. ( Textura.) L'état d'une chose tissue, l'action de tisser. | La disposition, l'entrelacement des parties qui composent un corps. (Tëcs-tu-re.)

THALER. s. m. (Thaler, all.) ( Qqns. écrivent Taler.) Monnaie d'Allemagne et de Pologne, qui vaut un peu moins de quatre francs. On dit qqfs. Daler. (Ta-lèr. )

THAUMATURGE. adj. et subst. ( Thauma, ergon, gr.) Qui fait des miracles. (Tôma-tur-je.)

THE. s. m. Arbrisseau qui croît à la Chine et au Japon, et dont les feuilles, auxquelles on donne ce même nom, servent à faire une infusion qui se prend chaude. L'infusion de thé. | Espèce de collation dans laquelle on sert du thé, et qui offre l'occasion de réuuir, le soir, une société nombreuse. ( Té.)

THEATIN. s. m. Sorte de religieux. (Téa-tin. ),

THÉÂTRAL, ALE. adj. (Theatralis.) Qui appartient au théâtre, qui est propre au théâtre; ou Qui ne convient guère qu'au théâtre. (Té-â-tral. )

TÉTRARQUE. s. m. (Tetrarchus.) Titre par lequel on désignait des princes du second THÉÂTRE. s. m. (Theatrum.) Lieu où ordre, subordonnés à une puissance supé- l'on représente des ouvrages dramatiques, où rieure, et ainsi nommés parce que leurs États l'on donne des spectacles. | La scène, la parétaient censés faire à peu près la quatrième tie élevée où les acteurs, vus de tous les portion d'un royaume démembré. (Te-trarc-e.) points de l'enceinte, exécutent les représenTÉTRASTYLE. s. m. (Tetrastylus.) Tem-tations dramatiques. | Fermer le théatre &

Cesser les représentatious pendant qq. temps. THÉOLOGIEN. s. m. (Theologus.) Celui S'applique Aux regles de la poésie drama-qui sait la théologie, qui écrit sur la théolotique, ou à La poésie dramatique même. ||gie.] Se dit Des étudiants en théologie.| Se Coup de theatre, Événement imprévu, quoi-dit, au fém., D'une femme ou d'une fille qui que préparé, qui arrive dans une piece. Le saurait ou qui prétendrait savoir la théologie. recueil de toutes les pièces d'un auteur qui (Té-o-lo-jiin.) a travaillé pour le theatre. | Lieu où se passent 'des actions remarquables, où des hommes figurent et sont, pour ainsi dire, en spectacle. Té-à-tre.)

THÉIÈRE. s. f. Vase pour faire infuser le the. (Té-ie-re.)

THEIFORME. adj. Infusion theiforme, Infusion que l'on prépare comme le thé. (Téi-for-nie.)

THEISME. s. m. (Theos, gr.) Croyance de l'existence de Dieu. (Té-is-me.)

THÉOLOGIQUE, adj. des 2 g. (Theologi cus.) Qui concerne la théologie. (Te-o-lo|jic-e.),

THÉOLOGIQUEMENT. adv. D'une manière théologique, selon les principes de la theologie, en théologien. (Té-o-lo-jic-eman. ),

THEORÈME. s. m. (Theorema.) Proposi tion d'une vérité spéculative qui se peut démontrer. (Té-o-re-me. )

THEORICIEN. s. m. ( Theoricus.) Celui

THEISTE. s. des 2 g. Celui, celle qui|qui connait les principes d'un art saus les pratiquer. (Té-o-ri-siin.)

croit à l'existence de Dieu. (Té-is-te.)

THÉORÌE. s. f. ( Theoria.) Spéculation, connaissance qui s'arrête à la simple s¡écu

THÈME. s. m. (Them.) Sujet, matière, proposition que l'on entreprend de prouver ou déclaircir. Ce qu'ou do ne aux écoliers | lation, sans passer à la pratique. | Eu t. d'art à traduire de la langue qu'ils savent dans militaire, se dit Des principes de la manœu celle qu'on veut leur apprendre. La compo-vre. Se dit Des leçons de theorie. Députasition de l'écolier. | Le radical primitif d'où un verbe a été tiré. | Air sur lequel on compose des variations. La position où se trouvent les astres, par rapport au moment de la naissance de qq., et au lieu où il est né. (Te-me.)

THEMIS. s. f. (Themis ) Nom de la déesse de la justice. Poét., La justice mème. (Témis.)

THEOCRATIE. s. f. (Theokratia, gr.) Gouvernement où les chefs de la nation sont regardés comme étant les ministres de Dieu. (Te-o-cra-sie.)

tion solennelle que les Athéniens envoyaient tous les ans à Delphies et à Délos. (Té-o-rie.)

THÉORIQUE. adj. des 2 g. (Theoricus.) Qui appartient à la théorie, qui concerne la theorie. (T(-o-ric-e. )

THÉORIQUEMENT. adv. D'une manière theorique. Té-o-ric-e-man, )

THERAPEUTES. s. m. pl. ( Therapeuta.) Moines du judaïsme, qui se livraient à la vie contemplative et mortifiée. (Té-ra-peù-te. )

THÉRAPEUTIQUE. adj. des 2 g. Qui a rapport aux thérapeutes. (Té-ra-peů-tic-e. ) THÉRAPEUTIQUE, s. f. (Therapeutice.)

THEOCRATIQUE. adj. des 2 g. Qui ap-Partie de la médecine qui a pour objet la partient à la théocratie, qui a le caractere de la theocratie. (Té-o-cra-tic-e.)

maniere de traiter, de soigner et de guérir les maladies.

THÉODICÉE. s. f. (Theos, diké, gr.) THÉRIACAL, ALE. adj. Qui contient de Justice de Dieu. ( Té-o-di-sée. ) la thériaque, ou Qui participe des propriétés THÉOGONIE. s. f. (Throgonia.) Généra-de la thériaque. (Té-ri-a-cal. ) tion des dieux. Tout systeme religieux imaginė dans le paganisme. | Poeme d'Hésiode. (Te-o-go-nie.)

THÉOLOGÁL. s. m. ( Theologus. ) Chanoine institué dans le chapitre d'une église cathédrale, pour enseigner la théologie, et pour précher en certaines occasions. ( Té-oJo-gal.)

THEOLOGALE. s. f. Qualité, dignité de théologai. (é-o-lo-ga-le. )

THEOLÒGALE. adj. f. Se dit Des vertus qui ont principalement Dieu pour objet. THÉOLOGIE. s. f. ( Theologia.) Science qui a pour objet les choses divines, les dogmes et les préceptes réligieux. Se dit Des dogmes admis dans les religions autres que la religion chrétienne. | Doctrine théologique. Se dit Des opinions particulières, plus ou moins reçues, parmi les écrivains ecclésiastiques. | Le recueil des ouvrages théologiques d'un auteur. (Té-o-lo-jie.)

|

[ocr errors][ocr errors]

THERIAQUE, s. f. ( Theriaca.) Médicament en forme d'opiat, dans la composition duquel il entre un grand nombre de substances, qui est stomachique, et qu'on a cru propre à guérir de la morsure des animaux venimeux. ( Té-ri-ac+.)

THERMAL, ALE. adj. (Thermæ.) Se dit Des eaux minérales chaudes. (Ter-mal.) THERMANTIQUE. adj. des 2 g. et s. m. (Thormantikos, gr.) Se dit Des remèdes excitants. (Ter-man-tic-e.)

THERMES. s. m. pl. (Thermæ.) Se dit De certain édifices originairement destinés à l'usage des bains, mais qui plus tard devinrent de vastes palais, (Tër me. )

THERMIDOR. s. m. (Thermæ.) Le onzième mois du calendrier républicain. (Termi-dor.)

THERMOMÈTRE. s. m. (Thermos, metron, gr.) Instrument fait pour indiquer les degrés de la chaleur ou du froid actuel, par

« PrécédentContinuer »