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le moyen de la dilatation on de la condensa- | Le clerc qui, dans les cérémonies de l'église, tion qu'éprouve la liqueur ou le mercure en- a la fonction de porter l'encensoir et la nafermé dans un tube de verre. (Ter-mo-me- vette où est l'encens. (Tu-ri-fé-rè-re.) tre.

THESAURISER. v. n. (Thesaurus.) Amasser de l'argent. (Té-zò-ri-zé.)

THESAURISEUR, EUSE, s. et adj. Celui, celle qui thesaurise. ( Té-zò ri-zeur; eû-ze.) THESE. s. f. (Thesis.) Toute proposition qu'on énonce, toute question qu'on met en avant dans le discours ordinaire, avec l'intention de la défendre si elle est attaquée. Toute proposition, soit de philosophie, soit de théologie, soit de droit, soit de médecine, qu'on soutient publiquement dans les écoles, dans les université. L'ensemble des propo sitions, des thèses qu'on soutient, qu'on se propose de soutenir. La dispute des thèses. Grande feuille ou cahier où les propositions de celui qui doit soutenir these sont imprimées. (Te-ze)

THESMOTHÈTE. s. m. (Thesmothetæ.) Titre qu'on donnait à Athenes aux magistrats gardiens des lois (Tes-mo-te-te.)

THEURGIE. s. f. ( Pheurgia.) Espèce de magie par laquelle on croyait entretenir commerce avec les divinités bienfaisantes. (Té-ur-jie.)

THUYA. s. m. V. THUIA.

THYM. s. m. (Thymum.) Plante odoriférante de la famille des Labiées, que l'on cultive dans les jardin, et dont les fleurs sout verticillées et en épi. (Tin. )

THYRSE s. m. (Thyrsus.) Javelot envi ronné de pampre et de lierre, et terminé par une pomme de pin, dont les Bacchantes étaient armées. (Tir-se.)

TIARE. s. f. (Tiara.) Ornement de tête qui était autrefois en usage chez les Perses, chez les Arméniens, etc., et qui servait aux princes et aux sacrificateurs. | Bonnet orné de trois couronnes, que le pape porte dans certaines cérémonies. Porter la tiare, Ere pape. | La dignité papale.

T.BIA. s. m. T. lat. L'os le plus gros de la jambe, situé à la partie antérieure de ce membre,

TIBIAL, ALE. adj. (Tibialis.) Qui appar- * tient, qui a rapport au tibia.

TIC. s. m. Habitude vicieuse que contractent les chevaux et les bêtes à cornes. Tic rongeur, Celui qui consiste dans l'action de mordre ou de ronger la terre, les murs, THÉURGIQUE. adj. des 2 g. (Theurgi-le fer, etc. Tic en l'air, Celui par lequel un

cus. Qui appartient, qui a rapport à la theurgie. (Te-ur-jic-e.)

THIBAUDE. s. f. Tissu grossier fait avec du poil de vache, et dont on se sert pour doubler les tapis de pied. (Ti-bo-de.)

THLASPI. s. m. (Thucspi, gr.) Plante de la famille des Cruciferes, qui croit dans les terres humides et sablonneuses. (Tlas-pi.)

THON. s. m. (Thunnus ) Gros poisson de mer, du geure des Scombres, dont la pèche est très-aboudante dans la Méditerranée. (Ton.)

cheval éleve la tète et rote. Sorte de mouvement convulsif auquel qqs. personnes sont sujettes | Se dit De certaines habitudes plus ou moins ridicules, que Ton a contractées sans s'en apercevoir

TIC TAC. Exprime un mouvement réglé, accompagné d'un petit bruit.

TIEDE. adj. des 2 g. ( Tepidus.) Qui est entre le chaud et le froid. Se dit Des choses liquides. | Nonchalant, qui manque d'activité, d'ardeur, de ferveur dans les choses où l'on a besoin d'en avoir.

TIEDEMENT. adv. Avec tiédeur, avec

THORACHIQUE ou THORACIQUE. adj. des 2 g. (Thorax.) Qui appartient, qui anonchalance. (Tie-de-man.) rapport à la poitrine | Canal thorachique, TIEDEUR. s. f. Qualité de ce qui est Vaisseau qui des intestins porte le chyle dans tiède. Į Nonchalance, manque d'activité et de la veine sous-clavière gauche. | Se dit Des mé-ferveur dans les choses où l'on a besoin d'en dicaments qui sont propres aux maladies de poitrine, et qu'on appelle aussi Pectoraux. (To-ra-chic-e, ou To-ra-sic-e.)

THORAX. s. m. La capacité de la poitrine où sont enfermés le poumon et le cœur. (To-racs.)

avoir.

TIÉDIR. v. n. (Tepere.) Devenir tiède. TIEN, TIENNE. (Tuum.) Adj. possesif, relatif à la 2 personne du sing. TIEN, subst. m. Le bien que t'appartient. | Le tien et le mien, La propriété en général.|TIENS. S. m. THROMBUS. s. m., (Thrombos, gr.) Pe-plur. Tes proches, tes alliés, ceux qui l'aptite partie grai seuse qui se détache du tissu cellulaire, et vient fermer l'orifice de la sai-tachés. ( Tiin. Tie-ne.) gnée et arrêter l'écoulement du sang, jusqu'à ce qu'elle ait été enlevée par la lancetie du chirurgien. (Tron-bus. )

partiennent en qq. façou, et qui te sont at

TIERCE. s. f. ( Tertius.) Intervalle composé de deux sons de la gamme, entre lesquels il n'y en a qu'un selon l'ordre des THUIA ou THUYA. s. m. (Thuïa, gr.) notes de la gamme. | Au jeu de piquet, Trois Arbre de la famille des Coniferes, qui se cartes d'une même couleur qui se suivent. [ rapproche beaucoup du cyprès, et dont le La position du poignet tourné en dedans, feuillage aplati et toujours vert s'éleve en py-dans une situation horizontale, et au-dessus ramide. (Tu-ia.) du bras de l'adversaire, en laissant son épée THURIFÉRAIRE. s. m. (Thuriserarius.} [à droite. | Une des heures canoniales,

la

quelle dans son institution se chantait à la troisième heure du jour, ce qui répond à neuf heures du matin. | Dernière épreuve que le prote confère avec la précédente, pour étre sûr que toutes les corrections sont exécutées. La soixantième partie d'une seconde, comme la seconde est la soixantième partie d'une minute. (Tier-se.)

TIERCELET. s. m. Le måle de qqs. oiseaux de proie, ainsi nommé parce qu'il est d'un tiers plus petit que la femelle. [ Vi. et par mépris, Un homme qu'on prétend être fort au-dessous de ce qu'il croit être. (Tiërse-le.)

TIERCEMENT. s. m. Surenchère du tiers

du prix principal pour lequel une adjudication avait été faite. | Dans les Fermes du roi, La surenchère par laquelle on triplait le prix de l'adjudication. L'augmentation d'un tiers dans le prix des places d'un spectacle. (Tier

se-man.)

TIERCE OPPOSITION. s. f. V. TIERS.

que la cadette. S'emploie par analogie dans plusieurs arts et métiers. La tige d'une botte, La partie de la botte qui enveloppe la jambe. (Ti-je.)

TIGETTE. s. f. Espèce de tige ornée de feuilles, d'où sortent les volutes, dans le chapiteau corinthien. (Ti-jë-te. )

TIGNASSE. s. f. Mauvaise perruque. Pop. (Ti-na-se [n m.].)

TIGNON. s. m. La partie des cheveux qui est derrière la tête. Se dit en parlant Des femmes. Pop.-Le mot propre est Chignon. (Ti-non [ʼn m.].)

TIGNONNER. v. a. Mettre en boucles les

cheveux du chignon. | Pron., Se prendre l'une l'autre par le tignon. Pop. (Ti-no-né [n m.].)

et

TIGRE, TIGRESSE. s. (Tigris.) Bête féqui ressemble à un chat quant à la forme, roce dont le poil est rayé ou moucheté, mais qui est beaucoup plus grand. | Adj., TIERCER. v. a. et n. Hausser d'un tiers Chevaux tigres, Chevaux qui sont tavelés et le prix d'une chose après que l'adjudica-mouchetés à peu près comme des tigres. | tion en a été faite. | Dans les fermes du roi, Espèce d'insectes mouchetés qui viennent Surencherir en triplant le prix de l'adjudi-au-dessous des feuilles des arbres, et princation. | V. n. Augmenter d'un tiers le prix cipalement des poiriers en espaliers. (Ti-gre. des places à un spectacle. Au jeu de la Ti-grë-se.) paume, Servir de tiers d'un côté, et tenir une place vers la corde. | V. a. Donner aux terres le troisième labour, la troisième façon. Dans ce sens, on dit également Tercer. (Tier-sé.)

TIERCERON. s. m. Arc qui naît des angles dans une voûte gothique. (Tier-se-ron.) TIERÇON. s. m. Ancienne mesure de liquides, contenant le tiers d'une mesure entière. (Tier-son.)

TIERS, ERCE: adj. (Tertius.) Troisième. Fièvre tierce, Fièvre périodique qui revient de deux jours l'un, et par conséquent le troisième jour. La partie de la nation française qui n'était comprise ni dans le clergé ni dans la noblesse. TIERS. subst. m. Se dit Des personnes. | Fam., Le tiers et le quart, Toutes sortes de personnes indifféreniment et sans choix. Une des parties d'un tout qui est ou que l'on conçoit divisé en trois parties égales. | Le tiers consolidé, Le capital des rentes sur l'État qui a été réduit au tiers. (Tier; er-se.)

TIGRÉ, ÉE. adj. Moucheté comme un tigre, imitant les couleurs du tigre.

TILBURY. s. m. Mot angl. Espèce de cabriolet ordin. non couvert et fort léger. (Til-bu-ri.)

TILLAC. s. m. Le pont d'un navire. | Se dit en parlant De certains grands bateaux et coches de rivière. [[ll m.]

TILLE. s. f. (Tilia.) La petite peau qui est entre l'écorce et le bois du tilleul. | L'écorce du brin de chanvre qu'on appelle aussi Teille. | Instrument qui sert à la fois de hache et de marteau. Portion de tillac formant une sorte de cabane à l'avant ou à l'arrière d'un petit bâtiment non ponté. Į [ m.]

TILLER ou TEILLER. v. a. (Tila. ) Détacher avec la main le filament du chanvre, en brisant la chènevotte. (Ti-llé, ou Të-lle [ll m.].)

TILLEUL. s. m. (Tilia,) Arbre fort commun dans nos climats, dont le bois est blane, tendre, léger, et propre à faire divers on

TIERS-POINT. s. m. Nom que les ouvrages. (Ti-lleul [1 m.].) vriers donnent au point de section qui est au sommet d'un triangle équilatéral. | La courbure des voûtes gothiques qui sont composées de deux arcs de cercle. (Tier-pouin.) | TIGE. s. f. La partie du végétal qui sort de la terre et qui pousse des branches, des feuilles, des fleurs, des fruits. | Hautes tiges, Certains arbres fruitiers dont on laisse la tige s'élever. Se dit en parlant Des plantes qui ne sont ni arbres ni arbrisseaux. | Le premier père duquel sont sorties toutes les branches d'une famille, tant la branche aînée I

TIMAR. s. m. Bénéfice d'un timariot. TIMARIOT. s. m. Soldat turc qui jouit d'un bénéfice militaire, au moyen duquel il est obligé de s'entretenir lui et quelques au tres miliciens qu'il fournit. (Ti-ma-ri-ò. )

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TIMBALE. s. f. (Tympanum.) Espèce de tambour à l'usage de la cavalerie: il consiste en une caisse de cuivre, faite en demi-globe, et couverte d'une peau corroyée et tendue. Gobelet de métal qui a la forme d'une timbale ou celle d'un verre sans pied. | Se dit De petites raquettes convertes de peau des deux

côtés, et dont on se sert quelquefois pour jouer au volant. (Tin-ba-le.)

TIMBALIER. s. m. Celui qui bat des timbales. (Tin-ba-lié.)

qu'on emploie, comme support ou garniture, pour maintenir une pièce de bois pendant qu'on la travaille.

TINCTORIAL, ALE. adj. Qui sert à tein

dre.

TINE. s. f. (Tina.) Espèce de tonneau qui sert à transporter l'eau.

TINETTE. s. f. (Tina.) Vaisseau de bois fait de douves, qui s'ouvre par le haut, et qui est ordin. plus large par en haut que par en bas. (Tï-në-te.)

TIMBRE. s. m. ( Tympanum. ) Sorte de cloche immmobile qui est frappée par un marteau placé ordin. en dehors. Le timbre d'un tambour, La corde à boyau mise en double au-dessous de la caisse d'un tambour, pour le faire mieux résonner. | Le son que rend le timbre. Le retentissement de la voix. Le premier vers d'un vaudeville connu, TINTAMARRE. s.m.Toute sorte de bruit qu'on écrit au-dessus d'un vaudeville paro-éclatant, accompagné de confusion et de désdié, pour indiquer sur quel air ce dernier ordre. (Tin-ta-ma-re.) doit être chanté. La marque imprimée sur le papier dont la loi oblige à se servir pour certaines écritures, et même pour certaines impressions. La marque particulière que chaque bureau des postes imprime sur les lettres qu'il fait partir, pour indiquer le lieu et le jour du départ; et sur celles qu'il reçoit, , pour constater le jour de leur arrivée. Le casque qui est au-dessus de l'écu. | Fam., Il a le timbre felé, se dit D'un homme un peu fou. (Tin-bre.)

TIMBRER. v. a. Imprimer sur du papier, sur du parchemin, la marque ordonnée par la loi, pour qu'il puisse servir aux usages qu'elle a déterminés. Imprimer sur une lettre une marque qui indique de quel bureau de poste elle part, ou qui fait connaitre soit le jour du départ, soit celui de l'arrivée. || Écrire en tête d'un acte la nature de cet acte, sa date, et le sommaire de ce qu'il contient. T. de blas. Mettre au-dessus d'un écu un timbre ou qq. autre marque d'honneur, de dignité. Une tête timbrée, Un écervelé, un fou. (Tin-bré.)

TIMBREUR. s. m. Celui qui timbre, qui marque avec le timbre. (Tin-breur.)

TIMIDE. adj. des 2 g. (Timidus.) Craintif, peureux, qui manque de hardiesse ou d'assurance. Marche timide, Conduite excessivement prudente.

TIMIDEMENT. adv. Avec timidité. (Timi-de-man.)

TIMIDITÉ. s. f. ( Timiditas.) Qualité de celui qui est timide. Se dit Des actions, des discours.

TINTAMARRER. v. n. Faire du tintamarre. Pop. et vi. (Tin-ta-ma-ré.)

TINTEMENT. s. m. (Tinnire.) Prolonge ment du son d'une cloche, lequel va toujours en diminuant dans l'air après que le coup a frappé. | L'action de tinter, et Le bruit, le son mème de la cloche qu'on tinte.

La sensation que l'on éprouve qqfs. dans les oreilles sans cause extérieure, comme si l'on entendait un son aigu et continu, tel que le tintement d'une cloche. (Tin-teman.)

TINTENAGUE. s. f. V. TOUTENague,

TINTER. v. a. (Tinnire.) Faire sonner lentement une cloche, en sorte que le battant ne touche que d'un côté. V. n. La cloche tinte, On tinte la cloche. | Faire tinter un verre, Lui faire rendre un son en le frappant comme une cloche. Fam., Le cerveau lui tinte, Il a la tête fêlée, la tète dérangée.

TINTER. v. a. Appuyer sur des tins, assujettir avec des tins.

TINTOUIN. s. m. (Tinnitus.) Bourdonnement, bruit dans les oreilles. | L'inquiétude qu'on a du succès de qq. ch., ou L'embarras que cause une affaire. Fam.

TIQUE. s. f. Insecte parasite à huit pattes et sans ailes, qui s'attache aux oreilles des chiens, des bœufs, etc. (Tic-e.)

TIQUER. v. u. Avoir un tic. Se dit Des chevaux. (Tic-e [c m.].)

TIQUETÉ, ÉË. adj. Tacheté, marqué de petites taches. (Tic-e-té [ll m.].)

TIQUEUR, EUSE. adj. Se dit D'un cheval, d'une jument qui tique. (Tic-cur; cû-ze m.].)

TIMON. s. m. (Temo.) Pièce de bois du train de devant d'un carrosse ou d'un cha-[c riot, qui est longue et droite, et aux deux côtés de laquelle on attèle les chevaux. || Longue pièce de bois attachée au gouvernail d'un navire, et qui sert à le mouvoir par la force du levier. Le gouvernail même.

TIMONIER. s. m. Celui qui gouverne le timon d'un navire sous les ordres du pilote. Se dit Des chevaux qu'on met au timon. (Ti-mo-nié.)

TIMORÉ, ÉE. adj. (Timor.) Qui est pénétré d'une crainte salutaire. Qui porte très-loin le scrupule.

TIN. s. m. Morceau de bois, sorte de billot

TIR. s. m. L'action ou l'art de tirer une

arme à feu dans une direction déterminée. | La ligne suivant laquelle on tire. | Lieu où l'on s'exerce à tirer des armes à feu.

TIRADE. s. f. Morceau d'une certaine étendue qui fait partie d'un ouvrage en prose ou en vers, et qui roule ordin. sur une mème idée, sur un même fait. | Dans les pièces de théâtre, suite de phrases, de vers, qu'un des personnages débite sans être interrompu. Se dit Des lieux communs qu'on emploie avec qq. développement, et qui n'ont qu'un rapport éloigné au sujet de

l'ouvrage. Passage que fait la voix ou l'instrument dans l'intervalle d'une note à une autre, par les notes diatoniques de cet in- | tervalle distinctement articulées. | TOUT D'UNE TIRADE. loc. adv. et fam. Tout de suite, sans s'arrêter.

TIRAGE. s. m. Action de tirer. L'action de mettre les feuilles sous la presse et d'y imprimer les caractères. | Se dit Des estampes et des dessins lithographiés. | Sur le nord des rivières, L'espace qu'on laisse libre | pour le passage des chevaux qui tirent les bateanx. (Ti-ra-je.)

|

restée dans une blessure faite par une arme à feu. | Instrument dont on se sert pour tirer d'un fusil ou d'une carabine la balle qui y est entrée de force. (—ba-le.)

TIRE-BOTTE. s. m. Petite planche élevée d'un côté, qui a une entaille où peut s'emboiter le pied d'une botte, et dont on se sert pour se débotter seul. Se dit Des crochets de fer qu'on passe dans les tirants d'une botte, lorsqu'on veut la chausser. Se dit Des tirants de la botte, (--bo-te.)

TIRE-BOUCHON. s. m. Sorte de vis de fer ou d'acier qui tient ordin à un petit manche ou à un anneau, et dont on se sert pour tirer les bouchons des bouteilles.

TIRAILLEMENT. s. m. Action de tirailler; L'effet de cette action. Sorte de malaise ou de sensation importune. qui est excitée TIRE-BOURRE. s. m. Instrument comdans certaines parties intérieures du corps, posé de deux meches de fer tordues en et qui les fait sentir comme tiraillées. (Ti-spirale, dont les extrémités forment deux ra-lle-man [1 m. J.) crochets pointus, et qui, étant mis an bout de la baguette d'une arme à feu, sert à en tirer la bourre. (—bou-re.)

TIRAILLER. v. a. Tirer une personne à diverses reprises, avec importunité ou avec | violence. Se dit, fam., pour indiquer seulement Des instances répétées. | V. n. fam. Tirer d'une arme à feu mal et souvent. Fam. Se dit De l action des soldats qui, dispersés en avant d'une colonne, commencent l'attaque par un feu irrégulier et à volonté. (Ti-ra-llé [1 m.).)

TIRAILLERIE. s. m. Action de tirailler. (Ti-ra-le-rie ( m.].)

TIRAILLEUR. s. m. Celui qui tiraille. Se dit Des chasseurs qui tirent mal; et Des soldats qui tiraillent en avant d'une colonne pour commencer l'attaque. (Ti-ra-lleur [11 m.].)

TIRE-BOUTON. s. m. Instrument en forme de crochet, dont on se sert pour faire entrer les boutons dans les boutonnières.

TIRE D'AILE. s. m. Battement d'aile prompt et vigoureux que fait un oiseau quand il vole vite. Adv., Voler à tire-d'aile, Voler aussi rapidement qu'il est possible. (-de-le.)

TIRE FOND. s. m. Anneau de fer qui se termine en vis, et qui sert aux touneliers pour élever la derniere douve du fond d'un tonneau, afin de la faire entrer dans la rainure. Instrument de chirurgie dont on se servait autrefois pour enlever les pieces d'os séparées par le trépan. (―fon.)

TIRE-LAISSE. s. m. Se dit Lorsqu'un

TIRANT. s. m. Cordon servant à ou vrir et à fermer une bourse. | Se dit Des morceaux de cuir placés des deux côtés du sou-homme vient à être frustré tout d'un coup lier, qui servent, à l'aide de boucles, d'agra- d'une chose qu'il croyait ne lui pouvoir fes ou de cordons, à l'attacher sur le cou-de- manquer. (--le-se.) pied. Se dit Des anses faites d'un tissu de fil ou de soie, qui sont cousues aux deux còtés de la partie supérieure et intérieure d'une botte. Sorte de cuir, qui sert à ten dre la peau d'un tambour, en bandant les ficelles qui y sont attachées. | Pièce de bois ou barre de fer, arrêtée aux deux extrémités par des ancres, pour empêcher l'écartement ou d'une charpente, ou de deux murs, ou d'une voûte, etc. | Se dit De certaines portions de nerfs de couleur jaunâtre, qui se trouvent dans la viande de boucherie. | La quantité d'eau que tire un navire, le nom bre de pieds dont un navire enfonce dans l'eau.

TIRE-LARIGOT. s. m. Boire à tire-larigot, Boire excessivement. Pop. (—la-ri-gò.) TIRE-LIGNE. s. m. Pelit instrument de métal, terminé par une pincette de fer en forme de lance, dont on se sert pour tirer des lignes plus ou moins grosses. (―li-ne |[n m.].)

TIRASSE. s. f. Sorte de filet ou de rets dont on se sert pour prendre des cailles, des alouettes, des perdrix, etc. (Ti-ra-se.) TIRASSER. v. a. et n. Chasser à la tirasse, prendre à la tirasse. (Ti-ra-sé.)

TIRE. s. f. Se dit adv. Tout d'une tire, Sans discontinuation, tout de suite. Fam. TIRE-BALLE. s. m. Instrument dont les chirurgiens se servent pour retirer la balle

TIRELIRE. s. f. Petit vaisseau de terre ou d'autre matiere, ayant une fente en haut, par laquelle on fait entrer des pieces de monnaie pour les mettre en réserve.

TIRE-MOELLE. s. m. Petit instrument d'argent de la forme d'un manche de cuiller ou de fourchette, mais creusé en gouttiere dans sa longueur, et dont on se sert à lable pour tirer la moelle d'un os. (—moua-le.)

TIRE-PIED. s. m. Courroie ou grande lanière de cuir, dont les cordonniers se servent pour tenir leur ouvrage plus ferme sur leurs genoux quand ils travaillent. |(—piċ.)

TIRER. v. a. (Trahere.) Mouvoir vers soi, amener vers soi, ou après soi. Fam., Tirer gqn. à quatre, Lui faire les plus grandes ins

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TIREUR. s. m. Celui qui tire. | Tireur d'or, Ouvrier dont le métier est de tirer l'or en fils déliés. | Tireuse de cartes, Pretendue devineresse qui prédit aux personnes ce qui doit leur arriver, d'après les diverses combinaisons des cartes à jouer. TIREUR, Chasseur qu'on entretient pour tuer du gibier. Į Tout homme qui chasse au fusil. Se dit Des soldats envoyés pour faire une ou plusieurs | décharges d'armes à feu.[Celui qui tire une lettre de change sur qqn.

tances pour le décider à qq. ch. | Ce navire | difficiles l'exigent, ou que la tête séparée du tre tani d'eau, Henfonce dans l'eau de tant de corps est restée dans la matrice. pieds. Oter, faire sortir une chose d'une autre, d'un lieu. | Tirer du sang, Saigner. | Tirer une vache, La traire. | Tirer la langue, Avancer la langue hors de la bouche. Tirer les bas, les bottes à qqn., Les lui oter des jambes. | Öter, faire sortir une personne de qq. endroit, l'éloigner de qq, ch. | Délivrer, dégager qqn. | Absol., S'en tirer, s'en bien tirer, Sortir heureusement d'une maladie, d'une difficulté, d'un procès, d'une affaire fåcheuse, etc. Se tirer du pair, se tirer de pair, S'élever au-dessus de ses égaux. | Étendre, TIROIR. s. m. Espèce de petite caisse ou allonger. Employer beaucoup d'économie | layette emboitée dans une armoire, dans une pour soutenir une dépense ju qu'à une cer- table, etc., et qui se tire par le moyen d'un taine époque. | Recueillir, percevoir, obte-bouton, d'un anneau, d'une clef. | Fam., nir, recevoir. | Tirer vanité d'une chose, Le second rang d'une troupe formée sur En faire vanité. | Tirer son origine, Des-trois rangs. (Ti-rouar.)

cendre, ètre issu. | Ex'raire par voie de TIRONIEN, IENNE. adj. Se dit Des cadistillation, ou autrement. | Fig., Extraire, |ractères d'abréviation dont Tiron, affranchi puiser, emprunter. Inférer, conclure. de Cicéron, fut l'inventeur. (Ti-ro-niin ; V. n. Cette chose ti e à conséquence, Onie-ne.)

réglisse, du chiendent, ou autre substance, [pour en composer un breuvage, une boisson médicamenteuse. | Tisane de Champagne, Espece de vin de Champagne plus léger et moins spiritueux que le vin ordinaire du mème terroir. (Ti-za-ne.)

pourrait s'en autoriser, s'en prévaloir à l'a- TISANE. s. f. (Tisana.) Eau dans laquelle venir pour qq. ch. de pareil. | Tracer. || on a fait bouillir ou infuser de Forge, de la Faire le portrait de qqn., soit en peinture, soit en sculpture. (Vi.) | Imprimer. | V. n. Faire des armes. V. n. Faire u age d'une arme de trait ou d'une arme à feu, la faire partir. | Tirer à l'oiseau, Chercher à abatire un oiseau de bois placé au haut d'une perche. Fam., Tirer sur qqn., Dire des choses offensantes de qqn. | Tirer un oiseau, Tirer dessus. | Tirer une lettre de change, Signer une sorte de lettre par laquelle on charge un correspondant de payer la somme énoncée à celui qui présentera cette lettre. V. n. Se dit Des armies à fen, lorsqu'elles détonent, lorsqu'elles partent et font explosion. V. n. Se dit Des choses qu'on remet à la décision du sort. | V. a. Prendre au sort, au hasard. V. n. Aller, s'acheminer. Fam.

|

TISON. s. m. (Titio.) Reste d'une bûche, d'un morceau de bois, dont une partie a été brûlée. (Ti-zon.)

TISONNÉ. adj. m. Gris tisonné ou charbonné, Le poil d'un cheval sur lequel on observe des taches irrégulierement éparses, comme si le poil eût été noirci dans ces endroits avec un tison. (Ti-zo-né.)

TISONNER. v. n. Remuer les tisons sans besoin. (Ti-zo-nė.)

TISONNEUR, EUSE. Celui, celle qui | Tirer de long, S'esquiver, s'enfttir. Ap-aime à tisonner. ('1i-zo-neur; eû-ze.) porter des délais dans une affaire. | Tirer TISONNIER. s. m. Instrument de fer, au large, S'enfuir. | Tirer à sa fin, Etre étroit et long, qui sert à attiser le feu de la bien pres de finir, d'être terminé. ĮV. n. S'em-forge et à en tirer le mâchefer. (Ti zo-nié.) ploie avec la prép. Sur. Avoir qq. rapport, qq. ressemblance. TIRE, EE. part. Un visage tire, Un visage abattu, maigri. | Subst. m. Une chasse au fusil.

TIRET. s. m. Petit morceau de parchemin coupé en long et tortillé, servant à enfiler et à attacher des papiers ensemble. | Petit trait horizontal qu'on fait au bout de la ligne quand un mot n'est pas fini, ou dont on se sert pour joindre certains mots, qui proprement sont censés n'en faire qu'un. (Ti-re.)

TIRETAINE, s. f. Sorte de droguet, drap tissu grossierement, moitié laine, moitié fil. (Ti-re-te-ne.)

TIRE-TETE. s. m. Instrument de chirurgie qui sert à tirer la tète d'un enfant mort dans la matrice, lorsque des accouchements

TISSAGE. s. m. Action de tisser, et L'ouvrage de celui qui tisse. (Ti-sa-je.)

TISSER. v. a. (Texere.) Faire de la toile ou d'autres étoffes en croisant ou entrelaçant les fils dont elles doivent être composées. (Ti-sé.)

TISSERAND. s. m. Ouvrier qui fait de la toile. Se dit Des ouvriers qui font des étoffes de laine ou de soie. (Ti-se-ran)

TISSERANDERIE. s. f. Profession de ceux qui tissent, ou qui vendent des ouvrages faits des tisserauds. (Ti-se-ran-de-rie.) TISSU. s. m. V. TiSTRE.

par

TISSURE. s. f. (Textura.) Liaison de ce qui est tissu. (Ti-su-re.)

TISSUTIER. s. m. Rubanier, ouvrier qui fait toutes sortes de tissus, de rubans, de ganses, etc. (Ti-su-tié.)

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