trić.) TISTRE. v. a., synonyme de Tisser. N'est | etc. Terre titrée, Terre qui a le titre de duplus en usage que dans les temps formés de ché, de marquisat, de comté, etc. Tissu, qui est son participe. | Tissu. subst. TITRIER. s. m. Le religieux chargé de m. Se dit De certains petits ouvrages tissus veiller à la conservation des titres d'un moau métier. Se dit Des étoffes tissues. | Tis-nastère. (Vi.) Un falsificateur de titres. (Tisure, texture. Se dit Des substances de nature diverse qui forment les différents organes de l'homme et des animaux, et qui résultent d'un entrelacement de fibres, d'une certaine liaison ou combinaison des parties élémentaires. En parlant D'ouvrages d'esprit, Ordre, suite, enchainement. TITAN. s. m. (Titanus.) Nom des géants qui, selon la Fable, voulurent escalader le ciel et détrôner Jupiter. TITHYMALE, s. m. (Tithymalus.) Nom que l'on donne aux euphorbes indigènes, telles que l'épurge, l'ésule, etc. (Ti-tima-le.) TITILLATION. s. f. (Titillatio.) Légère agitation qui se remarque dans certains corps. Chatouillement. (Ti-til-la-sion.) TITILLER. v. a. (Titillare.) Causer une légère agitation qui produit ce qu'on appelle Titillation, chatouiller. (Ti-til-lé.) TITRE. s. m. (Titulus.) Inscription qui fait connaitre la matière d'un livre, et ordin. le nom de l'auteur qui l'a composé, etc. Se dit Des inscriptions analogues placées au commencement des divisions d'un livre. Le faux titre d'un livre, Premier titre abrégé, imprimé sur le feuillet qui précède celui où est le titre entier. | Se dit De certaines subdivisions employées dans les codes de lois, dans les recueils de jurisprudence, etc. | Petit trait que l'on met au-dessus d'une ou de plusieurs lettres pour marquer abréviation. Se dit d'Une qualité honorable, d'un nom de dignité. Se dit De certaines qualifications que l'on donne par honneur. Se dit Des qualifications qu'on donne aux personnes pour exprimer certaines relations. La propriété d'une charge, d'un office. Se dit De certaines professions qui ne peuvent être exercées qu'en vertu d'un brevet, d'un diplome, etc. L'acte, l'écrit, la pièce authentique qui sert à établir un droit, une qualité. Le droit qu'on a de posséder, de demander, ou de faire qq. ch. juste titre, Justement, avec raison. La capacité, les services, les qualités qui donnent droit à une chose. Le degré de fin de l'or ou de l'argent monnayé. | S'étend aussi À la vaisselle et aux matières d'or et d'argent non fabriquées. | À TITRE DE. loc. prép. En qualité, sous prétexte de. | À titre de grace, Comme une grâce. | À TITRE D'OFFICE. loc. adv. En vertu de sa qualité, de sa charge. TITRER. v. a. Donner un titre d'honneur à une personne, à une terre; ou Donner à une personne les prérogatives attachées à certains titres. TITRE, ÉE. part. Un homme titré, Un duc, un pair, un grand d'Espagne, TITUBATION. s. f. (Titubatio.) Action de chanceler. Le mouvement de nutation de l'axe de la terre. (Ti-tu-ba-sion.) TITULAIRE. adj. des 2 g. (Titulus.) Qui a le titre et le droit d'une dignité sans en avoir la possession, sans en remplir la fonction. | Adj. et subst. Se dit De quiconque est revêtu d'un titre, soit qu'il en remplisse, soit qu'il n'en remplisse pas la fonction. Se disait de même en parlant De charges, d'offices, de bénéfices. (Ti-tu-lè-re.) TOAST. s. m. (Qqns. écrivent Toste.) Mot angl. Proposition de boire à la santé de quelqu'un, à l'accomplissement d'un vou, au souvenir d'un événement. (Tost.) TOASTER. v. a. et n. V. TOSTER. TOCANE. s. f. Vin nouveau fait de la mère goutte. TOCSIN. s. m. Bruit d'une cloche qu'on tinte à coups pressés et redoublés pour donner l'alarme, pour avertir du feu, etc. | Dans qqs. villes, La cloche destinée à sonuer le tocsin. TOGE. s. f. (Toga.) Robe de laine fort ample et longue, qui était le vêtement particulier des Romains, et qu'ils mettaient pardessus la tunique. (To-je.) TOI. (Te.) Pronom personnel. . Tu. (Toua.) TOILE. s. f. (Tela.) Tissu de fils de lin, de chanvre ou de coton. Se dit De qqs, autres tissus. | Toile peinte, Toile de coton qui est peinte de diverses couleurs. Toile peinte aux Indes, ou à la manière des Indes, avec des couleurs solides et durables. | Toile d'or, toile d'argent, Certains tissus légers dont la trame est d'or ou d'argent, et la chaine de soie. Le rideau qui cache la scène, dans un théâtre. Tente. (Vi.) | Au plur., Les pièces de toile avec lesquelles on fait une enceinte en forme de parc, pour prendre des sangliers. Se dit De grands filets que l'on tend pour prendre des cerfs, des biches, des chevreuils, etc. | Certains rideaux qui descendent depuis le toit jusque sur la muraille d'un jeu de paume, et que l'on tire pour se mettre à l'abri du soleil. (Toua-le.) TOILERIE. s. f. Marchandise de toile. (Toua-le-rie.) TOILETTE. s. f. Toile qu'on étend sur une table, pour y mettre ce qui sert à l'ornement et à l'ajustement des hommes et des femmes. Toilette de point, Point préparé pour servir de toilette. [Se dit Des flambeaux, des boîtes, des flacons, des carrés, etc., qui servent à une femme lorsqu'elle se pare. Tout ce qui couvre et garnit le meuble devant lequel une femme se place lorsqu'elle veut se parer. Le meuble même qui est garni de ce qui sert à la parure d'une femme. Revendeuse, marchande à la toilette, Femmes qui vont porter dans les maisons des hardes, des étoffes, des bijoux à vendre. || Plier la toilette, Enlever, emporter les hardes d'une personne. Se dit D'un valet qui vole les hardes de son maître. (Vi.) | Se dit Des détails de l'ajustement, de l'action de se parer, de s'habiller, pour paraitre en public, en société. Morceau de toile dont les marchands d'étoffes enveloppent leurs marchandises, et les tailleurs les habits qu'ils vont rendre. (Toua-lë-te.) TOILIER, IÈRE. s. Celui, celle qui vend de la toile. Ouvrier qui fabrique de la toile. (Toua-lié.) TOISE. s. f. Mesure longue de six pieds. La longueur de six pieds. [Toise courante, La mesure en longueur de qq. ch. que ce soit, dont la hauteur ou la largeur est supposée partout la même. (Toua-ze.) TOISÉ. s. m. Mesurage à la toise. | La science ou l'art de mesurer les surfaces et les solides, et d'exprimer leur étendue ou leur volume en parties de certaines unités convenues. (Toua-zé.) TOISER. v. a. Mesure à la toise. | Toiser un soldat, Mesurer sa taille. | Fam., Toiser qqn., L'examiner avec attention pour apprécier son mérite, ou pour lui témoigner du dédain. | Pop., Cette affaire est toisée, se dit D'une affaire terminée. Se dit D'une affaire terminée désavantageusement. (Toua-zé.) TOISEUR. s. m. Celui qui toise, dont la profession est de toiser. (Toua-zeur.) TOISON. s. f. (Tonsio.) La laine d'une brebis, d'un mouton. La Toison d'or, ou, ce qu'on appelait autrefois Remède. V. RKMADE. (To-le-ran-se.) TOLERANT, ANTE. adj. Qui tolère. | Se dit D'un homme indulgent dans le commerce de la vie. TOLERANTISME. s. m. L'opinion de ceux qui étendent trop loin la tolérance théologique. S'est dit, par dénigrement, Du système tres-raisonnable de ceux qui croient qu'on doit tolérer dans un État toutes sortes de religions. TOLÉRER. v. a. (Tolerare.) Supporter, avoir de l'indulgence pour des abus; supporter des choses qui d'elles-mênies ne sont pas bien, ou que l'on croit n'être pas bien. On dit aussi Tolérer qqn. TOLLÉ. Mot lat. Crier tollé contre qqn., Crier afin d'exciter de l'indignation contre qqn. Fam. TOMAISON. s. f. (Tomus.) Indication du tome auquel appartient chaque feuille d'impression, dans les ouvrages qui ont plusieurs tomes. (To-më-zou.) TOMAN. s. m. Somme de compte en usage dans la Perse, et qui vaut environ cinquante francs de notre monnaie. TOMATE. s. f. (Tomatera, esp.) Plante, espèce de morelle, n. autr. Pomme d'amour, qui porte des fruits d'un 'rouge vif, auxquels on donne le même nom, et dont le se légèrement acide sert à faire une cer taine sauce. TOMBAC. s. m. (Tambac, pers.) Sorte de métal factice, composé de cuivre et de zinc. (Ton-bac.) TOMBANT, ANTE. adj. Qui tombe. Des cheveux tombants, Des cheveux longs qui ne sont pas rattachés. (Ton-ban.) absol., La Toison, Ordre de chevalerie in- de pierre, de marbre, de cuivre, etc., dont TOMBE. s. f. (Tumba, b. 1) Grande table stitué par Philippe le Bon, duc de Bour-on couvre une sépulture. | Sépulcre. (Ton-be.) gogne. (Toua-zon.) TOIT. s. m. (Tectum.) Partie supérieure des bâtiments, des maisons, qui sert à les couvrir et à les abriter. Le toit paternel, La maison paternelle. Dans un jeu de paume, Les ais en forme de toit qui couvrent la galerie, le côté du dedans, et l'autre bout du jeu où est la grille. | Toit à cochons, à porcs, La petite loge où l'on enferme ces animaux. | Fam., Chambre malpropre. La partie de la roche qui couvre la mine ou le filon. (Toua.) TOITURE. s. f. Ce qui compose le toit d'une maison, d'un bâtiment. (Toua-tu-re.) TÔLE. s. f. Fer battu et réduit en feuilles ou plaques minces, dont on fait des poêles et d'autres ouvrages. TOLÉRABLE. adj. des 2 g. (Tolerabilis.) Qu'on peut tolérer, qu'on peut supporter. TOLERANCE. s. f. (Tolerantia.) Condescendance, indulgence pour ce qu'on ne peut empêcher, ou qu'on croit ne devoir pas empêcher. Dans l'art du monnayage, se dit De TOMBEAU. s. m. (Tomba, b. 1.) Sépulcre, monument élevé à la mémoire d'un mort dans l'endroit où il est enterré. | La mort. | Tirer qqn. du tombeau, Lui sauver la vie, le rendre à la vie. | Fin, destruction. (Ton-bò.) TOMBÉE. s. f. À la tombée de la nuit, Au moment où le jour tombe, où la nuit approche. (Ton-bée.) TOMBELIER. s. m. Charretier qui conduit un tombereau. (Ton-be-lié.) ̧ TOMBER. v. n. Etre emporté, entraîné de haut en bas par son propre poids. | Tomber de son haut, Être extrêmement surpris de qq. ch.|Les bras me tombèrent, Ma surprise fut si grande, que je demeurai sans action. Fam., Ce mot, ce propos n'est pas tombé à terre, On l'a remarqué; on l'a relevé. Fig., Laisser tomber ses paroles, Parler nonchalamment. | Tomber sur qqn., Se jeter, se précipiter, fondre sur lui, le charger, l'attaquer vigoureusement. | Tomber sur un passage, sur un vers, etc., Le rencontrer TONARION. s. m. (Tonarium.) Flûte avec laquelle on donnait le ton aux orateurs. TONDAISON. s. f. V. TONTE. par hasard dans un livre. Il est bien tombé, ton, Exercer sur les autres une influence qui Il a bien rencontré, le hasard l'a bien servi. | les oblige, qui les amène à dire ou à faire Fam., Tomber sur les bras de qqn., Se; les mèmes choses que soi, et de la même trouver inopinément à sa charge. [S'applique maniere. | Le degré d'élévation du son des A différentes maladies ou affections mala-instruments. | Se dit Des teintes, suivant dives dont on est saisi, surpris. | Tomber ma- leur différente nature et leur différent degré lade, Devenir malade. | Sa voix tombe, Sa de force ou d'éclat. L'état de tension, d'évoix faiblit. Dégénérer, descendre, se laisser lasticité ou de fermeté naturel aux différents aller à qq. ch. de blåmable. | Tomber à rien, organes du corps. Se réduire à très-peu de chose. | Déchoir de réputation, de crédit, perdre de sa vogue. Succomber, périr, s'anéantir.| Cesser, discontinuer Ne pas réussir. | C'est un homme qui tombe, qui est tombé, se dit D'un homme affaibli de corps et d'esprit. Se dit en parlant De toute position facheuse ou péril-tond; nous tondons, etc. Je tondais. J'ai leuse dans laquelle on se trouve jeté, en- tandu. Je tondis. Je tondrai. Tonds, tʊndez, gagé fortuitement ou malgré soi. | Echoir. | ete.) Couper la laine ou le poi aux bètes. Le soupçon tomba sur lui, Se porta sur lui. Tondre une palissade, La rendre unie en Sert qqfs. à marquer Jonction, coinci-coupant les feuilles et les branches qui dédence, rapport. Cette fete tombe un jeudi, bordent. | Couper les cheveux de près avec Elle arrive, on la chome un jeudi. | Tomber des ciseaux. Tondre un homme, Le faire d'accord avec qyn.. Convenir avec lui; Tom-moine. (Vi.) | Pop. et vi. Il a été tondu, ber d'accord, Avouer, convenir que. | Etre pendant. (Ton-bé.) TOMBEREAU. s. m. Sorte de charrette entourée d'ais, servant à porter de la boue, du sable, des pierres, etc. Ce qui est contenu dans un tombereau. (Ton-be-rò.) TOME. s. m. (Tomus.) Volume qui fait partie d'un ouvrage imprimé ou manuscrit. |Volume. | Fam., Faire le second tome de qqn., Lui ressembler en qq. ch. TOMENTEUX, EUSE. adj. (Tomentum,)| Qui est couvert de poils courts et serrés de manière à offrir l'apparence du drap ou du velours. (To-man-teù; ze.) TONDEUR, EUSE. s. Celui, celle qui tond. (—eû-ze.) TONDRE. v. a. (Tondere.) (Je tonds, il Son avis n'a pas été suivi, ou Il a pleinement échoué dans ses prétentions et dans ses démarches. TONIQUE. adj. des 2 g. et s. m. Se dit Du mouvement de contraction insensible des fibres du corps vivant, qui leur donne successivement différents degrés de tension. Se dit Des remèdes qui augmentent graduellement l'activité de nos organes, de nos tissus. Adj. et s. f. Se dit De la note principale ou fondamentale d'un ton, d'un mode, To-nic-e.) TONLIEU. s. m. Droit qui se payait pour les places où l'on étalait dans un marché. TONNAGE. s. m. Capacité d'un navire, d'un bateau. Droit de tonnage, Droit que paye un navire de commerce en raison de sa capacité. (To-na-je.) TONNANT, ANTE. adj. Qui tonne. Une voix tonnante, Une voix forte et é‹latante. Poét., L'airain tonnant, Le canon. (To-nan.) TONNE. s. f. (Tonne. all.) Vaisseau de bois à deux fonds, en forme de muid, qui est plus grand et plus renflé par le milieu que le tonneau. | Tonne d'or, Se dit Dune certaine somme d'argent. Elle est de cent mille florins en Hollande, et de cent mille TON. (Tuum.) Adj. possessif masc. qui répond au pronom personnel Tu, toi, te. Ton Dieu, ton roi, ton ami. Il se joint aussi, par euphonie, avec les subst. et les adj. fém. qui commencent par une voyelle ou par une H sans aspiration. | Il fait au fém. Ta. Il fait Tes au plur. dù masc. et du fim. TON. s. m. (Tonus.) Certain degré d'élévation ou d'abaissement de la voix ou de qq. autre son. La manière de parler, nonseulement par rapport au son de la voix, mais relativement à la nature des discours. | Fam., Changer de ton, Changer de conduite, de manières, de langage. Fam., Prendre un ton, Prendre des airs, affecter une sorte de supériorité. | Le bon ton, Lethalers en Allemagne. (To-ne.) caractere propre au langage et aux manières TONNEAU. s. m. (Tonne, all.) Grand du monde poli, élégant. Le caractère, le vaisseau de bois de forme à peu près cylingenre de style. L'intervalle entre deux notes drique, mais renflé dans son milieu, à deux consécutives de la gamme, excepté l'inter- bases planes, rondes et égales, construit de valle du mi au fa, et celui du si à l'ut. | De-planches ou douves arquées et contenues mi-ton, ou Semi-ton, La moitié d'un ton, ou à peu près. La gamme que l'on adopte pour un air, pour un morceau de musique, et qui prend son nom de la note où elle commence. Se dit dans un sens analogue en parlant de la musique d'église.| Donner le dans des cerceaux, et fait pour mettre des liquides ou pour enfermer des marchandises. La liqueur contenue dans le tonneau. Fam., Un ivrogne, un homme habitué à boire excessivement. | Certaine mesure qui tient deux, trois ou quatre muids de vin, de cidre, tenture faite de toile, sur laquelle on a appliqué des tontures de drap pour figurer différents dessins. Papier-tontisse, Papier de tenture fait de la même manière. (Tonti-se.) etc., plus ou moins, selon la différence des lieux. Le poids de deux mille livres, ou L'espace de quarante pieds cubes. Certain jeu, machine de bois, ronde ou carrée, à peu près de la hauteur d'un tonneau et percée au-dessus de plusieurs ouvertures, dans lesquelles on cherche à jeter de loin des pe-l'on tond sur les draps; Les branches et les feuilles que l'on coupe, que l'on taille aux palissades, aux bordures de buis, etc. tits palets de cuivre, pour gagner un certain nombre de points. (To-nò.) TONNELER. v. a. Prendre à la tonnelle. (To-ne-lé.) TONNELET. s. m. Sorte de petit baril dest né à contenir qq. boisson. (Vi.) | La partie inférieure d'un habit à la romaine, relevée en rond au moyen d'une espèce de petit panier. (To-ne-le.) TONNELEUR. s. m. Chasseur qui prend des perdrix à la tonnelle. (To-ne-leur.) TÓNTURE. s. f. (Tondere.) Le poil que TOPAZE s. f. (Topazius.) Pierre précieuse, transparente, brillante, de couleur jaune. TOPER. v. n. Consentir à aller d'autant que met au jeu celui contre qui on joue. Tope, Je tope, ou j'accepte votre offre Tope et tingue, Nom d'une sorte de jeu de dés. Fam., Consentir à une offre, adhérer à une proposition. TONNELIER. s. m. Artisan qui fait et TOPINAMBOUR. s. m. Plante à fleurs qui raccommode des tonneaux. (To-ne-lié.) | radiées, hante de quatre ou cinq pieds, qui TONNELLE. s. f. Sorte de berceau de pousse des racines garnies d'une multitude treillage couvert de verdure. Une construc-de tubercules dont la peau est brune et la tion, une voûte en plein cintre. (To-në-le.) chair blanche. On donne le même nom à ces TÓN NELLE, s. f. Espèce de filet à prendre tubercules, qui sont bons à manger. (To-pides perdrix. nan-bour.) TONNELLERIE. s. f. Profession du tonnelier. Lieu où l'on fabrique des tonneaux. (To-në-le-rie.) TONNER. v. n. (Tonare.) Se dit Du bruit causé par le tonnerre. Se dit, poćt., D'un grand bruit qui imite celui du tonnerre. Parler contre qqn. ou contre qq. ch. avec beaucoup de force et de véhémence. (Toné.) TONNERRE. s. m. (Tonitru.) Bruit éclatant causé par 1 explosion des nuées électriques. La foudre. Homme dont la voix est tres-forte et très-éclatante. L'endroit du canon d'un fusil, d'un pistolet, où se met la charge. (To-ne-re.) TONNES. s. f. pl. Genre de coquilles univalves de forme arrondie. (To-ne.) TOPIQUE. adj. des 2 g. et s. m. (Topicus.) Remède topique, Médicament qu'on applique à l'extérieur, comme les cataplasmes, les emplâtres, etc. (To-pic-e.) TOPIQUES. s. m. pl. (Topica.) Traité sur les lieux communs d'où l'on tire des arguments. (To-pic-e.) TOPOGRAPHIE. s. f. (Topographia.). Description détaillée d'un lieu, d'un canton particulier; à la différence de Géographie, qui est la description générale de la terre, d'un royaume, ou d'une province. (To-pogra-fie.) TOPOGRAPHIQUE. adj. des 2 g. Qui appartient à la topographie. (To-po-grafic-e.) TOQUE. s. f. Sorte de chapeau à petits bords, couverts de velours, de satin, etc., plat par dessus, et plissé tout autour. |(To-ce.) TONSURE. s. f. (Tonsura.) Cérémonie de l'Église catholique, par laquelle l'évêque introduit un homme dans l'état ecclésiastique; et lui donne le premier degré de la clé- TOQUER. v. a. Toucher, frapper. (Vi.) ricature, en lui coupant une partie des che-Qui toque l'un toque l'autre, Qui offense veux. La couronne que l'on fait sur la tête l'un offense l'autre. (Toc-é [c m.].) aux clercs, sous-diacres, diacres, prêtres, etc., en leur rasant des cheveux. TONSURER. v. a. Donner la tonsure. TONSURE, subst. m. Un tonsuré. TONTE. s. f. (Tondere.) L'action de tondre, et La laine qu'on retire en tondant un troupeau. Le temps où l'on a coutume de tondre les troupeaux. TONTINE. s. f. (Tonti, n. pr.) Sorte de rentes viagères avec droit d'accroissement pour les survivants. TONTINIER, IÈRE. s. f. Celui, celle qui a des rentes de tontine. (Ton-ti-nié.) TONTISSE. adj. f. (Tondere.) Se dit De l'espèce de bourre qui tombe des draps lorsqu'on les tond. Subst. fém. Une sorte de TOQUET. s. m. Sorte de coiffure, de bonnet qui, dans certains pays, est à l'usage des femmes du menu peuple et des paysannes. 1 Sorte de bonnet que portaient les enfants. (Toc-e [c m.].) TORCHE. s. f. (Torquere.) Flambeau grossier fait de résine ou de cire, et consistant qqfs. en un baton de bois résineux entouré de cire et de mèche. TORCHE-CUL. s. m. Linge, papier, ou autre chose, dont on s'essuie le derrière après qu'on a été à la garde-robe. Bas. Fam., Un écrit fort méprisable. (— cu [c m.].) TORCHE-NEZ. s. m. Corde ou ficelle dans laquelle on passe et on engage la lèvre antérieure du cheval, et que l'on serre ensuite avec un morceau de bois. On dit plus ordin. Serre-nez. (―né.) TORCHER. v. a. (Tergere.) Essuyer, frotter pour òter l'ordure. Pop, Cela est mal torché, se dit De tout ouvrage fait grossierement. | Pop., Torcher qqn., Le battre. TORCHERE. s. f. Espèce de flambeau grossier, vase de fer et à jour, qui est placé à l'extrémité d'un long manche, et dans lequel on met des matieres combustibles destinées à donner de la lumière. | Se dit De certains candelabres qui portent des flambeaux, des girandoles, des bougies, et qui servent à éclairer les vestibules, les escaliers, les salles des palais et des grandes maisons. TORCHIS. s. m. Mortier composé de terre grasse et de paille ou de foin coupé, qu'on emploie pour certaines constructions. (Tor-chi.) TORCHON. s. m. Espèce de serviette de grosse toile, dont on se sert pour torcher, pour essuyer la vaisselle, la batterie de cuisine, les meubles, etc. TORDAGE. s. m. Action de tordre, façon qu'on donne à la soie, en doublant les fils sur les moulinets. (Tor-da-je.) TORQUET. s. m. Donner un torquel; donner le torquet, Tromper qqn., lui dire une chose contraire à ce qu'on pense, pour lui donner le change. | Donner dans le torquet, Donner dans le panneau, se laisser duper. Vi et pop. (Torc-e [c m.].) TORQUETTE. s. f. Certaine quantité de marée arrangée dans de la paille, pour l'envoyer à une distance plus ou moins éloignée des ports de mer. (Torc-e-te.) TORREFACTION. s. f. (Torrefactio.) Action de torréfier. (Tor-ré-fac-sion.) TORRÉFIER. v. a. (Tori efacere.) Griller, rôtir des substances végétales ou animales. TORRENT. s. m. (Torrens.) Courant d'eau rapide, qui ordin. est produit par des orages ou des fontes de neige, et qui ne dure que peu de temps. Se dit De certaines choses par rapport à leur abondance, ou à leur impétuosité, ou à l'une et à l'autre ensemble. (To-ran.) TORRIDE. adj. f. (Torridus.) Brûlant, excessivement chaud. Zone torride, La portion de la terre ou du ciel qui est entre les deux tropiques. (Tor-ri-de.) TORS, ORSE. adj. (Torquere.) Qui est tordu, ou qui parait l'ètre. On dit, pop., Torte, au fém., en parlant De ce qui est contourné, difforme. ] Fam., Un cou tors, Un hypocrite. (Tor.) TORDRE. v. a. (Torquere.) (Je tords, i! tord; nous tordons, etc. Je tordais. J'ai tordu. Je tordis. Je tordrai. Tords, tordez, TORSADE. s. f. Frange tordue en spietc.) Tourner un corps long et flexible par rale, qu'on emploie pour orner les tentures, ses deux extrémités en sens contraire, ou les rideaux et les draperies. ! Se dit De cerpar l'une des deux, l'autre étant fixe. ||tains ornements d'or ou d'argent tordus en Tordre le cou, la bouche, Tourner le cou, formie de petits rouleaux, qui servent de la bouche de travers. | Tordre le sens d'un marque distinctive pour les épaulettes des auteur, d'un passage, Lui donner une in-grades supérieurs. terprétation fausse et forcée. TORE. s. m. (Torus.) Moulure ronde, faisant ordin. partie de la base des colonnes, ou placée à l'extrémité du fût d'une colonne ou d'un piedestal circulaire. TORÉADOR. s. m. T. esp. Cavalier qui combat les taureaux, dans les courses publiques. TORMENTILLE. s. f. (Tormentilla.) Plante de la famille des Rosacées, qui croît dans les bois et dans les lieux ombragés, et dont la racine est astringente. (Tor-manti-lle [ll m.].) TORON. s. m. (Torquere.) Assemblage de plusiers fils de caret tournés ensemble, qui font partie d'une corde, d'un câble. Gros tore à l'extrémité d'une surface droite. TORPEUR. s. f. (Torpor.) Engourdissement, pesanteur insolite qui rend presque incapable de sentir et de se mouvoir. État de l'âme qui cause son inaction. TORPILLE. s. f. (Torpedo.) Poisson du genre des Raies, qui a la propriété de donner une commotion électrique d'où résulte l'engourdissement de la main de celui qui le touche, soit immédiatement, soit avec un bâton. [11 m.] TORSĒ. s. m. (Torso, it.) Figure tronquée, qui n'a qu'un corps sans tète, ou sans bras, ou sans jambes. [ Le tronc, le buste d'une statue entière, ou même d'une personne vivante. TORSION. s. f. (Torsio.) Action de tordre, et L'état de ce qui est tordu. TORT. s. m. (Tortum.) Ce qui est opposé à la justice et à la raison. | Lésion, dommage qu'on souffre ou qu'on fait souffrir | À TORT. loc. adv. Sans raison, injustement. On l'accuse à tort et sans cause. C'est à tort que vous lui imputez cela. | À TORT ET À TRAVERS. loc. adv. Sans considération, sans discernement. À TORT ET À DROIT. loc. adv. Sans examiner si la chose est juste ou injuste. À TORT OU À DROIT, À TORT OU À RAISON. loc adv. Avec droit ou sans droit, avec ou sans raison valable. (Tor.) TORTE. adj. f. V. Tons. TORTELLE. s. f. Plan'e. V. Vélar. TORTICOLIS. s. m. (Tortus, collem.) Sorte de rhumatisme, ordin. passager, qui fait qu'on ne peut tourner le cou sans douleur. | Adj., Qui porte le cou de travers. Se dit, subst. et fam., Des faux dévots. (-co-li.) |