Introduction à la philosophie analytique de l'histoire: Les idées. Les religions. Les systèmes

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E. Leroux, 1896 - 611 pages
 

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Fréquemment cités

Page 266 - S'il est vrai encore que les actions des hommes sont créées par la puissance de Dieu , que la volonté éternelle et absolue de Dieu est la cause primitive de tout ce qui est et de tout ce qui se fait , de manière que Dieu soit réellement l'auteur de tout bien et de tout mal , sa volonté ne pouvant être séparée de sa prescience , l'homme a cependant ce qu'ils appellent...
Page 136 - ... du chaos de ses relations politiques. Huitième proposition. « On peut, en somme, considérer l'histoire de la race humaine comme l'accomplissement d'un plan caché de la nature, à l'effet de produire une constitution politique parfaite, aussi bien dans les rapports intérieurs que dans les rapports extérieurs, constitution qui est l' unique théâtre où elle puisse développer toutes les dispositions mises par elle en l'humanité.
Page 228 - ... l'âge doré et toutes ses inventions à feindre une heureuse condition d'hommes, mais encore la conception et le désir mesme de la philosophie.
Page 183 - Réville, est la détermination de la vie humaine par le sentiment d'un lien unissant l'esprit humain à l'esprit mystérieux dont il reconnaît la domination sur le monde et sur lui-même et auquel il aime à se sentir uni1.
Page 555 - ... que pour les connaissances acquises et les œuvres réalisées, chez les nations comme chez les individus, est une loi qui se comprend clairement, et d'ailleurs s'observe et se vérifie. Or, cette loi est précisément le progrès. Il serait certain et se continuerait indéfiniment si le mal ne venait point à la traverse, si les erreurs, les vices, les crimes n'avaient aussi leurs résultats et leurs accumulations, chez les nations comme chez les individus.
Page 6 - ... que le passage de la rusticité d'une créature purement animale à l'humanité, des lisières où le tenait l'instinct au gouvernement de la raison, en un mot de la tutelle de la nature à l'état de liberté.
Page 94 - ... être utile ou agréable à ses dupes. Il peut même en venir à faire du crime une vertu politique, pour peu qu'il y ait prétexte de salut public, et c'est encore lui qui, dans une sphère plus humble, élève le mensonge habituel au rang de vertu privée, sous le nom de politesse. Mais l'homme de...
Page 571 - Mais il ya un besoin qui domine tout, celui de généraliser le bien et le mal, de les envisager dans l'univers afin de les poser en accord ou en contre-partie du bien et du mal qui affectent l'homme, et de trouver ainsi, tantôt la condamnation, tantôt et plus souvent la justification des errements humains, dans un appel à l'autorité des faits et des êtres d'ordre universel et irrésistible.
Page 1 - ... à la naïve et forte lumière de la conscience, qui, pour l'universel comme pour le particulier, est l'incomparable moyen de juger les données empiriques et de les mettre à leur place, et même encore d'y suppléer quand il le faut et qu'elles manquent. Mais l'histoire étudiée sans parti pris, sans hypothèse cosmique, ou théologique, ou physiologique, sans cadre fait à l'avance et emprunté à la pire ignorance et aux pires préjugés, je veux dire à ceux qui s'ignorent eux-mêmes et...
Page 88 - ... elle-même, à de longs intervalles, en vient à s'accorder dans un idéal, c'est-à-dire, à concevoir un ordre préférable à l'ordre établi, et auquel il ne manquerait, pour s'y substituer, que telles ou telles sanctions selon l'esprit des temps. Bientôt les intérêts avertis travaillent en tout sens, les passions s'animent, l'intelligence combine les projets, puis des désordres éclatent, auxquels il faut porter remède, et de deux choses l'une : ou l'autorité traditionnelle, exaltée...

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