Répertoire général du Théâtre français: P. CorneilleT. Dabo, 1821 |
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Répertoire Général Du Théâtre Français: Composé Des ..., Volume 16 ;Volume 50 Comedie-Francaise Aucun aperçu disponible - 2019 |
Expressions et termes fréquents
ACOMAT Adieu AGRIPPINE aime ALBINE Allez amant amour Amurat ANTIOCHUS ARBATE ARCAS ARSACE ATALIDE avoit Bajazet BÉRÉNICE bontés Bosphore BRITANNICUS BURRHUS César cher cœur connois cour courroux crime cruel d'Agrippine dessein dieux dis-je discours disgrace douleur empereur enfin ennemi esclave étoit fidèle fils frère funeste fureur gloire grace haine Hélas heureux hymen ingrat j'ai j'ose jaloux jour JUNIE l'aime l'amour l'empire l'ingrat l'univers laisse larmes lieux long-temps m'aime m'en madame main malheur MITHRIDATE moi-même MONIME mort NARCISSE Néron Oh ciel Orcan OSMIN par-tout parler paroître Parthe PAULIN pensée père perfide périls peut-être Pharnace Phénice PHOEDIME plaire pleurs pouvoit prêt prince prompt puis-je qu'à reconnoissance reine rien rival Romains Rome ROXANE s'il sais sang SCÈNE VII secret seigneur sénat Sénèque seul soins sort soupçons soupirs sultan tendresse Titus tragédie trahir trépas triste trône trouble vais vertu veut veux vizir vœux vois vous-même XIPHARÈS yeux ZAÏRE ZATIME ΜΟΝΙΜΕ
Fréquemment cités
Page 111 - Je les conjure d'avoir assez bonne opinion d'eux-mêmes pour ne pas croire qu'une pièce qui les touche et qui leur donne du plaisir puisse être absolument contre les règles. La principale règle est de plaire et de toucher : toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première.
Page 110 - Il y en a qui pensent que cette simplicité est une marque de peu d'invention. Ils ne songent pas qu'au contraire toute l'invention consiste à faire quelque chose de rien, et que tout ce grand nombre d'incidents a toujours été le refuge des poètes qui ne sentaient dans leur génie ni assez d'abondance ni assez de force pour attacher durant cinq actes leurs spectateurs par une action simple, soutenue de la violence des passions, de la beauté des sentiments et de l'élégance de l'expression.
Page 30 - Je ne m'étais chargé dans cette occasion Que d'excuser César d'une seule action : Mais puisque , sans vouloir que je le justifie, Vous me rendez garant du reste de sa vie, Je répondrai , madame, avec la liberté D'un soldat qui sait mal farder la vérité : Vous m'avez de César confié la jeunesse; Je l'aroue , et je dois m'en souvenir sans cesse.
Page 312 - Ne vous figurez point que de cette contrée Par d'éternels remparts Rome soit séparée : Je sais tous les chemins par où je dois passer; Et, si la mort bientôt ne me vient traverser, Sans reculer plus loin l'effet de ma parole, Je vous rends dans trois mois au pied du Capitole.
Page 188 - L'éloignement des pays répare en quelque sorte la trop grande proximité des temps. Car le peuple ne met guère de différence entre ce qui est, si j'ose ainsi parler, à mille ans de lui, et ce qui en est à mille lieues. C'est ce qui fait, par exemple, que les personnages turcs, quelque modernes qu'ils soient, ont de la dignité sur notre théâtre.
Page 50 - Mais ces mêmes malheurs qui l'en ont écarté. Ses honneurs abolis, son palais déserté, La fuite d'une cour que sa chute a bannie, Sont autant de liens qui retiennent Junie.
Page 183 - Je crois, depuis cinq ans jusqu'à ce dernier jour, Vous avoir assuré d'un véritable amour. Ce n'est pas tout : je veux, en ce moment funeste, Par un dernier effort couronner tout le reste : Je vivrai, je suivrai vos ordres absolus. Adieu, seigneur, régnez : je ne vous verrai plus.
Page 14 - Au lieu d'une action simple, chargée de peu de matière, telle que doit être une action qui se passe en un seul jour, et qui , s'avançant par degrés vers sa fin , n'est soutenue que par les intérêts , les sentiments et les passions des personnages...
Page 313 - Romain , Et la triste Italie encor toute fumante Des feux qu'a rallumés sa liberté mourante. Non , Princes , ce n'est point au bout de l'univers Que Rome fait sentir tout le poids de ses fers ; Et, de près inspirant les haines les plus fortes, Tes plus grands ennemis , Rome, sont à tes portes. Ah ! s'ils ont pu choisir pour leur libérateur Spartacus, un esclave, un vil gladiateur; S'ils suivent au combat des brigands qui les vengent, De quelle noble ardeur pensez-vous qu'ils se rangent Sous...
Page 128 - Et ces lauriers encor témoins de sa victoire; Tous ces yeux qu'on voyait venir de toutes parts Confondre sur lui seul leurs avides regards; Ce port majestueux, cette douce présence... Ciel!