Description du parc égyptien

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Dentu, 1867 - 104 pages
 

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 69 - Phtah est, en effet, la seconde des intelligences démiurgiques. 11 est le Seigneur de la Sagesse, celui, comme dit Jamblique, qui accomplit toutes choses avec art et vérité. Mais en même temps il est le père des commencements, le créateur de l'œuf du Soleil et de la Lune, celui qui a suspendu la voûte du ciel. Phtah est donc la sagesse divine distribuant les astres dans l'immensité. Les traditions hébraïques ont fait de même la Sagesse do Dieu contemporaine de la création des astres.
Page 52 - Ces hiéroglyphes sont précieux pour la science en ce qu'ils révèlent pour la première rois, au complet, le protocole royal d'Amosis. Des plaquettes de lapis, de cornaline, de turquoise et de feldspath y sont encastrées, et en rehaussent l'éclat. Le tranchant est de bronze, orné d'une épaisse feuille d'or. Ce tranchant est enrichi sur ses deux faces de représentations. D'un côté sont des bouquets de lotus dessinés en pierres dures sur un champ d'or. De l'autre, sur un fond bleu sombre...
Page 57 - Une barque garnie de son équipage et montée sur un chariot à quatre roues. La barque est d'or massif, le train qui la supporte est de bois, les roues sont de bronze à quatre rayons. Par ses formes gracieuses et légères, notre monument rappelle les barques célèbres du Nil, faites, selon Pline, de papyrus, de joncs et de roseaux. L'avant et l'arrière sont relevés et terminés par des bouquets de papyrus recourbés. Les rameurs, au nombre de douze, sont d'argent massif. Au centre de la barque...
Page 68 - La terre était informe et toute nue, les ténèbres couvraient la face de l'abîme, et l'esprit de Dieu était porté sur les eaux.
Page 61 - C'est lui alors qui, devenu le défunt luimême, se soumet à toutes les épreuves que celui-ci doit subir avant d'être proclamé juste ; c'est lui qui, à chaque âme qu'il doit sauver, fléchit les gardiens des demeures infernales et combat les monstres compagnons de la nuit et de la mort ; c'est lui enfin qui, vainqueur des ténèbres, avec l'assistance d'Horus, s'assied au tribunal de la suprême justice et ouvre à l'âme déclarée pure les portes du séjour éternel. L'image de la mort aura...
Page 61 - C'est ce sacrifice qu'il avait autrefois accompli en faveur des hommes qu'Osiris renouvelle ici en faveur de l'âme dégagée de ses liens terrestres. Nonseulement il devient son guide, mais il s'identifie à elle, il l'absorbe en son propre sein. C'est lui alors qui, devenu le défunt lui-même, se soumet à toutes les épreuves que celui-ci doit subir...
Page 61 - A peine le moment suprême est-il arrivé, qu'Osiris s'empare de l'âme qu'ir est chargé de conduire à la lumière éternelle. Osiris, dit-on, était autrefois descendu sur la terre. Être bon par excellence, il avait adouci les mœurs des hommes par la persuasion et la bienfaisance. Mais il avait succombé sous les embûches de Typhon , son frère, le génie du mal, et pendant que ses...
Page 64 - Porcelaine. Hauteur 0 08 Ce monument, pour ainsi dire unique, puisqu'on n'en connaît qu'un semblable au Musée de Leyde, représente le dieu Set ou Typhon. Set fut le frère et l'adversaire constant d'Osiris. Il vint au monde, non à terme et par la voie ordinaire, mais en s'élançant par le flanc de sa mère, qu'il déchira. Dans la mythologie égyptienne, Set est le principe du mal. Vaincu successivement par Osiris et par Horus, le vengeur de son père, il ne succomba pas entièrement et il continue...
Page 54 - Le travail de ce beau monument est tout-à-fait hors ligne. Le fond des figures est découpé à jour. Les figures elles-mêmes sont dessinées par des cloisons d'or dans lesquelles on a introduit des plaquettes de pierres dures (cornaline, turquoise, lapis, pâte imitant le feldspath vert). Ainsi disposée, cette sorte de mosaïque, où chaque couleur est séparée de celle qui l'avoisine par un brillant filet d'or, donne un ensemble aussi harmonieux que riche.
Page 40 - Sa chevelure estcourte, ses hanches sont couvertes d'une sorte de jupe assez longue qui est ramenée par devant en plis bouffants : tout le reste du corps est nu. Rien de plus frappant que cette image en quelque sorte vivante d'un personnage mort il y a six mille ans. La tête surtout est saisissante de vérité. De son côté, le corps tout entier a été traité avec un sentiment profond de la nature. Nous ne possédons certes pas de portrait plus authentique et plus parlant. Dans son état primitif,...

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