La tragédie française au XVIe siècle (1550-1600).Libraire universitaire, 1894 - 391 pages |
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Fréquemment cités
Page 265 - Oui , prince , je languis , je brûle pour Thésée : Je l'aime ; non point tel que l'ont vu les enfers , Volage adorateur de mille objets divers , Qui va du dieu des morts...
Page 27 - L'office d'un Poète, est de donner nouveauté aux choses vieilles, autorité aux nouvelles, beauté aux rudes, lumière aux obscures, foi aux douteuses, et à toutes leur naturel et à leur naturel toutes.
Page 81 - Pourtant t'avertis-je que la version ou traduction est aujourd'hui le poème le plus fréquent et mieux reçu des estimés poètes et des doctes lecteurs, à cause que chacun d'eux estime grande œuvre et de grand prix rendre la pure et argentine invention des poètes, dorée et enrichie de notre langue.
Page 29 - Soleil, et à faire voler les tourbillons de poudre soubs le pied des soldats et des chevaux courants à la guerre, le cry des soldats, froissis de picques, brisement de lances, accrochement de haches, et le son diabolique des canons et harquebuses qui font trembler la terre, froisser l'air d'alentour.
Page 298 - COMMENT veut-on que maintenant Si désolées, Nous allions la flûte entonnant Dans ces vallées ? Que le luth touché de nos doigts Et la cithare Fassent résonner de leurs voix Un ciel barbare ? Que la harpe, de qui le son Toujours lamente, Assemble avec notre chanson Sa voix dolente ? Trop nous donnent d'affliction Les maux publiques Pour vous réciter de Sion Les saints cantiques.
Page 33 - Or, c'est le principal point d'une Tragédie de la sçavoir bien disposer, bien bastir, et la déduire de sorte qu'elle chance, transforme, manie, et tourne l'esprit des escoutans de ça, de là, et faire qu'ils voyent maintenant une joye tournée tout soudain en tristesse, et maintenant au rebours, à l'exemple des choses humaines.
Page 100 - Hélas ! hélas ! je n'ai ni bras ni langue Pour me défendre ou faire ma harangue ; Mais, mais voyez, ô mon père, mes larmes ! Avoir ne puis ni ne veux autres armes Encontre vous ; je suis Isac, mon père, Je suis Isac ; le seul fils de ma mère : Je suis Isac qui...
Page 142 - ... comme la Mort, la Vérité, l'Avarice, le Monde, et d'autres ainsi, car il faudrait qu'il y eût des personnes ainsi de même contrefaites qui y prissent plaisir. Voilà quant au sujet; mais quant à l'art qu'il faut pour la disposer et mettre par écrit, c'est de la diviser en cinq actes, et faire de sorte que la scène étant vide de joueurs, un acte soit fini, et le sens aucunement 70 parfait.
Page 101 - TRAGI-COMÉDIE l'argument pris du troisième chapitre de Daniel avec le cantique des trois enfants dans la fournaise. » Le prologue ne dissimule pas que le spectateur a affaire à un simple mystère. On y voit étalés avec bonhomie de grandes prétentions d'édification morale et des aveux ingénus sur le peu de nouveauté de l'ouvrage. Cet avant-propos est curieux à ce titre.
Page 215 - Me voici desguisé, mais c'est pour me tromper. Je porte un coutelas, mais c'est pour m'en frapper. J'entre dans le combat pour me vaincre moymesme. Le prix de ma victoire est ma despouille mesme. Qui veit onc tel malheur? Léon triomphera De Roger, et Roger sa victoire acquerra : Je suis ore Léon et Roger tout ensemble.