Notice des principaux monuments exposés dans les galeries provisoires du Musée d'Antiquités Égyptiennes de S.A. le vice-roi A. Boulaq

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Imprimerie Française Mourès, Rey & Cie, 1864 - 304 pages
 

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Fréquemment cités

Page 98 - La terre était informe et toute nue, les ténèbres couvraient la face de l'abîme, et l'esprit de Dieu était porté sur les eaux.
Page 222 - Le travail de ce beau monument est tout-à-fait hors ligne. Le fond des figures est découpé à jour. Les figures elles-mêmes sont dessinées par des cloisons d'or dans lesquelles on a introduit des plaquettes de pierres dures (cornaline, turquoise, lapis, pâte imitant le feldspath vert). Ainsi disposée, cette sorte de mosaïque, où chaque couleur est séparée de celle qui l'avoisine par un brillant filet d'or, donne un ensemble aussi harmonieux que riche.
Page 86 - A peine le moment suprême est-il arrivé, qu'Osiris s'empare de l'âme qu'il est chargé de conduire à la lumière éternelle. Osiris, dit-on , était autrefois descendu sur la terre. Être bon par excellence, il avait adouci les mœurs des hommes par la persuasion et la bienfaisance. Mais il avait succombé sous les embûches de Typhon, son frère, le génie du mal, et pendant que ses deux sœurs Isis et...
Page 6 - XXVI me dynastie), il est impossible de donner autre chose que des approximations qui deviennent de plus en plus incertaines à mesure qu'on remonte le cours des âges. La chronologie égyptienne présente en effet des difficultés que personne jusqu'ici n'a réussi à vaincre. L'habitude de compter par les années du roi régnant a toujours été un obstacle à l'établissement d'un calendrier fixe, et rien ne preuve que les Egyptiens aient jamais fait usage d'une ère proprement dite.
Page 87 - Isis etNephthys, recueillaient son corps qui avait été jeté dans le fleuve, le dieu ressuscitait d'entre les morts et apparaissait à son fils Horus qu'il instituait son vengeur. C'est ce sacrifice qu'il avait autrefois accompli en faveur des hommes qu'Osiris renouvelle ici en faveur de l'âme dégagée de ses liens terrestres.
Page 153 - La petite statue que nous avons sous les yeux prend une des premières places parmi celles qui nous montrent quel degré de perfection les artistes de Memphis avaient déjà atteint, il ya soixante siècles. Cette statue représente un architecte nommé Nefer. Si petite qu'elle soit, l'harmonie de ses formes lui donne l'aspect d'un colosse. La poitrine et les jambes sont traitées avec la supériorité qui caractérise cette époque.
Page 105 - L'attribut essentiel des mères divines dans la théogonie égyptienne ressort ici avec évidence. Le soleil s'enfante luimême dans le sein de Neith. Il est enfanté , non engendré. Par conséquent il n'ya pas de contact du mâle, et Neith reste vierge. Dans son rôle funéraire , Neith est une des quatre déesses protectrices des entrailles qu'on enfermait dans les vases dits canopes.
Page 14 - Dieu unique, immortel, incréé, invisible et caché dans les profondeurs inacessibles de son essence ; il est le créateur du ciel et de la terre ; il a fait tout ce qui existe, et rien n'a été fait sans lui, c'est le Dieu réservé à l'initié du sanctuaire.
Page 8 - XIX me dynastie, puisque la Bible ne nous donne que des renseignements contradictoires sur la durée de la période des juges et par suite sur l'époque qui vit Moïse se mettre à la tête du peuple hébreu. Des difficultés presque aussi insurmontables nous arrêtent dès que nous essayons d'assigner une date au synchronisme de la prise de Jérusalem par Sésac, premier roi de la XXlI me dynastie.
Page 71 - Il a donné du pain à celui qui avait faim, de l'eau à celui qui avait soif, des vêtements à celui qui était nu.

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