Histoire des expéditions d'Alexandre...

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Charles Pougens, 1802
 

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Page 42 - Le droit de la guerre dérive donc de la nécessité et du juste rigide. Si ceux qui dirigent la conscience ou les conseils des princes , ne se tiennent pas là , tout est perdu : et lorsqu'on se fondera sur des principes arbitraires de gloire, de bienséances, d'utilité, des flots de sang inonderont la terre.
Page 198 - Dès que les habitants aperçoivent l'incendie, ils montent sur des barques, et, abordant le môle de tous côtés, détruisent facilement les travaux des Macédoniens et brûlent le reste des machines échappées aux premières flammes. « Alexandre fait recommencer un môle plus large, propre à contenir un plus grand nombre de tours, et ordonne aux architectes de construire de nouvelles machines. Cependant il part avec les Hypaspistes et les Argiens pour rassembler et retirer tous ses vaisseaux...
Page 167 - La nuit, qui survint bientôt, ledérobe aux poursuites d'Alexandre , qui ne cessent qu'avec le jour. Le vainqueur retourne vers son armée, et s'empare du char et des dépouilles de Darius. Alexandre l'eût pris lui-même, si, pour le poursuivre, il n'eût attendu le rétablissement de sa phalange ébranlée , la défaite des Grecs et la déroute de la cavalerie des Perses. Ils perdirent...
Page 87 - Amyntas, fils d'Anliochus , qui avait abandonné la Macédoine et Alexandre , non qu'il eût à s'en plaindre , mais par haine particulière , et par hauteur de sentiment qui n'en voulait rien souffrir. Alexandre arriva le quatrième jour à Ephèse, ramenant avec lui ceux de ses partisans qu'on avait bannis; et, ayant aboli l'oligarchie , rétablit le gouvernement populaire. Il assigna à Diane les tributs que l'on payait aux barbares. Affranchi de la crainte qu'inspiraient les oligarques, le peuple...
Page 160 - ... qui étaient fort estimés,. et quelques troupes nouvellement arrivées de Grèce , pour les opposer à celles que Darius avait posées sur les montagnes. Pour l'armée de Darius, voici quelle était sa disposition. Ayant eu avis qu'Alexandre marchait à lui en bataille , il fit passer la rivière de Pinare à trente mille chevaux et à vingt mille hommes de trait, afin de pouvoir ranger commodément ses troupes en-decà.
Page 281 - Eh effet, dès qu'ils s'ébranlaient, les Agriens et les frondeurs de Balacre faisaient pleuvoir sur les conducteurs une grêle de traits, les précipitaient des chars, saisissaient les rênes et tuaient les chevaux. Quelques-uns traversèrent les rangs, qui s'étaient ouverts à leur passage suivant l'ordre d'Alexandre; ils ne reçurent et ne firent aucun dommage ; ils tombèrent au pouvoir des Hypaspisles et des hippocomes (2).
Page 208 - Cypriens/trouvant le port en face de Sidon sans défense, s'en emparent et pénètrent aussitôt dans la ville. « Les Tyriens abandonnent leurs murs au pouvoir de l'ennemi, se rallient dans l'Agénorium, et de là font face aux Macédoniens. Alexandre les attaque avec les Hypaspistes, en tue une partie et se met à la poursuite des autres. Il se fait un grand carnage, la ville étant prise du côté du port et les troupes de Cœnus entrées. Les Macédoniens furieux n'épargnaient aucun Tyrien ;...
Page 200 - Les assiégés, rassemblant leurs trirèmes à 1-einbouchure des ports, se bornèrent à les fermer à l'ennemi de tous côtés. Alexandre , voyant que les Tyriens se tiennent sur la défensive , approche de la ville. Il n'essaya point de forcer l'entrée du port qui regarde Sidon , trop étroite, et défendue d'ailleurs par les trirèmes dont la proue menaçait , il coule à fond trois galères avancées vers l'extrémité.
Page 164 - ... grades ou par leurs exploits : tous, d'un cri unanime, demandent à fondre sur l'ennemi. • Alexandre continue de s'avancer lentement, de peur qu'une marche trop rapide ne jette du désordre dans sa phalange; mais parvenu à la portée du trait, les premiers qui l'entourent et lui-même à la tête de...
Page 340 - Il parcourt six cents stades en deux jours et arrive sous Artacoana. • « Consterné de la marche rapide d'Alexandre, Satibarzanes fuit avec quelques chevaux ; la plupart de ses soldats effrayés l'abandonnent dans sa fuite. Le conquérant poursuit vivement les complices de la révolte; une partie est tuée, l'autre est jetée dans les fers. Il nomme Arzacès à la place de Satibarzanes, et, rejoignant son armée, vient à la capitale des Zarangéens. » C'est au retour de cette foudroyante expédition...

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