La Bible dans RacineE. Leroux, 1891 - 261 pages |
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Fréquemment cités
Page 147 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux.
Page 240 - O bienheureux mille fois L'enfant que le Seigneur aime, Qui de bonne heure entend sa voix, Et que ce Dieu daigne instruire lui-même...
Page 166 - Le champ qui les reçut les rend avec usure. UNE AUTRE. Il commande au soleil d'animer la nature, Et la lumière est un don de ses mains : Mais sa loi sainte, sa loi pure Est le plus riche don qu'il ait fait aux humains.
Page 54 - Ami, peux-tu penser que d'un zèle frivole Je me laisse aveugler pour une vaine idole, Pour un fragile bois que, malgré mon secours, Les vers sur son autel consument tous les jours...
Page 184 - Loin du trône nourri, de ce fatal honneur Hélas! vous ignorez le charme empoisonneur; De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même...
Page 149 - L'a tiré par leurs mains de l'oubli du tombeau, Et de David éteint rallumé le flambeau. Grand Dieu, si tu prévois qu'indigne de sa race Il doive de David abandonner la trace : Qu'il soit comme le fruit en naissant arraché, Ou qu'un souffle ennemi dans sa fleur a séché...
Page xxi - N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que toujours quelque vent empêche de calmer. Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre; C'est Dieu qui nous fait vivre, C'est Dieu qu'il faut aimer. En vain pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies A souffrir des mépris et ployer les genoux. Ce qu'ils peuvent n'est rien; ils sont...
Page 3 - Après cela d'aller faire le neutre et l'indifférent à cause que j'écris une histoire, ou de dissimuler ce que je suis, quand tout le monde le sait et que j'en fais gloire, ce serait faire au lecteur une illusion trop grossière...
Page 169 - Par cette fin terrible, et due à ses forfaits, Apprenez, roi des Juifs, et n'oubliez jamais Que les rois dans le ciel ont un juge sévère, L'innocence un vengeur, et l'orphelin un père.
Page 150 - Mais d'où vient que mon cœur frémit d'un saint effroi ? Est-ce l'esprit divin qui s'empare de moi ? C'est lui-même ; il m'échauffe ; il parle ; mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent.