Vie de Alexandre le Grand, Volumes 1 à 2

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Librairie de Firmin Didot Frères, Fils et Cie, 1859 - 777 pages
 

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Fréquemment cités

Page 189 - ... dans ce pays-là. Puis marchaient les concubines du roi, jusqu'au nombre de trois cent soixante-cinq, et toutes en équipage de reines. Elles étaient suivies de six cents mulets et de trois cents chameaux, qui portaient l'argent, escortés d'une garde d'archers. Après venaient les femmes des parents du roi et celles de ses familiers; et, derrière elles, une grande troupe de goujats, de valets et d'autres gens de bagage, tous montés aussi sur des chariots. A la queue de tout étaient quelques...
Page 350 - que si elle trouvait ces ouvrages à son gré, elle pouvait les faire apprendre à ses petites-filles pour se divertir et en faire des présents.
Page 23 - Darius, reconnaissant à son langage qu'il était Persien , lui dit <= qu'il avait au moins cette consolation, dans l'état déplorable où il se voyait réduit , de parler à un homme qui l'entendait , et qui recueillerait les dernières paroles de sa bouche; qu'il le priait de dire à Alexandre que, sans l'avoir jamais obligé, il mourait son redevable, et comblé de ses faveurs; mais qu'il lui rendait mille grâces de tant de bonté dont il avait usé envers sa mère , sa femme et ses enfants...
Page 187 - Immortels , au nombre de dix mille, surpassant en somptuosité tout le reste des Barbares. Ils portaient des colliers d'or et des robes de drap d'or frisé, avec des casaques à manches toutes couvertes de pierreries. « A quelque distance de là suivaient ceux qu'ils nomment les cousins du roi, jusqu'au nombre de quinze mille; mais cette troupe, trop mollement parée, tenait plus de la femme que du soldat et se montrait plus curieuse en ses habits qu'en ses armes. Les doryphores venaient ensuite;...
Page 276 - ... plus vaillant prince de la terre; » murmurant les uns et les autres contre les dieux de ce que par envie ils l'avaient ravi aux hommes, à la fleur de son âge et de sa fortune. Il leur semblait voir toujours ce visage et cette mine résolue avec laquelle il les menait au combat, assiégeait les villes , montait sur les murs et récompensait la valeur. Alors les Macédoniens se repentaient de lui avoir refusé les honneurs divins, et se confessaient ingrats et impies de l'avoir frustré d'un...
Page 220 - ... ne le pouvant étancher, quoi que l'on sût faire, le roi tomba en syncope ; de sorte qu'ils se mirent tous à crier et à pleurer, croyant qu'il fût mort : mais le sang s'arrêta et il revint peu à peu , et commença à reconnaître ceux qui étaient auprès de lui. Tout le jour et la nuit d'après, l'armée fut sous les armes autour de sa tente, confessant qu'ils ne vivaient tous que par lui ; et jamais ne voulurent partir de là qu'ils ne fussent assurés qu'il se portait mieux et qu'il...
Page 207 - ... beauté, que si elles eussent été ses propres sœurs. Et pour la reine , qui était estimée , sans contredit, la plus belle femme de son temps , bien loin d'attenter à sa pudicité, il n'y eut sorte de soins qu'il n'apportât afin que, sous ombre de ce qu'elle était captive , personne ne fût si osé de s'émanciper en la moindre chose qui lui pût déplaire. Il fit aussi rendre aux femmes toutes leurs bagues et tout leur équipage ; et enfin il vécut si bien avec les reines , qu'on peut...
Page 308 - Darius pour défendre le passage de l'Eupurate, abandonna son poste , et se retira en dévastant le pays , qui aurait pu fournir des vivres aux troupes macédoniennes. Quatre jours après le passage de l'Euphrate et du Tigre, Alexandre découvrit un corps de cavalerie ; il se mit à sa poursuite et fit plusieurs prisonniers, qui lui apprirent que Darius était campé dans une grande plaine, sur la rivière de Boumade, près de Gaugamèle. Quatre jours de repos délassèrent de leurs fatigues les...
Page 187 - A quelque distance de là suivaient ceux qu'ils nomment les cousins du roi, jusqu'au nombre de quinze mille; mais cette troupe, trop mollement parée, tenait plus de la femme que du soldat , et se montrait plus curieuse en ses habits qu'en ses armes. Les doryphores venaient après ; c'est ainsi qu'ils appelaient ceux qui avaient accoutumé de porter le manteau du roi. Ils marchaient devant son chariot , dans lequel...
Page 153 - ... il se fait suivre en des litières d'or par une longue troupe de courtisanes. Ce train est séparé de celui de la reine ; mais il ne lui cède point en pompe ni en équipage. Ce sont les femmes qui apprêtent à manger au roi et qui lui versent du vin, dont tous les Indiens boivent excessivement ; et quand il en a trop pris et qu'il est endormi, ses concubines l'emportent en sa chambre, invoquant les dieux de la nuit avec des hymnes , à la façon du pays.

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