Oeuvres completes de Voltaire..., Volume 49

Couverture
la Société littéraire-typographique, 1785
 

Table des matières

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 360 - J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 276 - Ils sont ensevelis sous la masse pesante Des monts qu'ils entassaient pour attaquer les cieux. Nous avons vu tomber leur chef audacieux Sous une montagne brûlante : Jupiter l'a contraint de vomir à nos yeux Les restes enflammés de sa rage mourante ; Jupiter est victorieux, Et tout cède à l'effort de sa main foudroyante.
Page 42 - Les pensées des hommes sont devenues un objet important de commerce. Les libraires hollandais gagnent un million par an, parce que les Français ont eu de l'esprit.
Page 273 - J'estime plus ces honnêtes enfants Qui de Savoie arrivent tous les ans, Et dont la main légèrement essuie Ces longs canaux engorgés par la suie...
Page 94 - Bourdaloue : on apprendra dans les premières l'art de la raillerie, celui de présenter des choses indifférentes sous des faces criminelles, celui d'insulter avec éloquence ; on apprendra, avec le P. Bourdaloue, à être sévère à soi-même, et indulgent pour les autres. Je demande alors de quel côté est la vraie morale, et lequel de ces deux livres est utile aux hommes.
Page 162 - C'est à vous d'y penser; tout le choix qu'on vous donne , C'est d'accepter pour lui la mort ou la couronne. Son sort est en vos mains ; aimer, ou dédaigner, Le va faire périr, ou le faire régner. Ces vers forment absolument la même situation que celle d
Page 163 - Non, non, d'un ennemi respecter la misère, Sauver des malheureux, rendre un fils à sa mère, De cent peuples pour lui combattre la rigueur, Sans me faire payer son salut de mon cœur, Malgré moi, s'il le faut, lui donner un asile : Seigneur, voilà des soins dignes du fils d'Achille.
Page 13 - Lorsque je débarquai auprès de Londres, c'était dans le milieu du printemps; le ciel était sans nuages, comme dans les plus beaux jours du midi de la France; l'air était rafraîchi par un doux vent d'occident, qui augmentait la sérénité de la nature, et disposait les esprits à la joie : tant nous sommes machines, et tant nos âmes dépendent de l'action des corps!
Page 165 - Et vous le haïssez ! Avouez-le, madame, L'amour n'est pas un feu qu'on renferme en une âme : Tout nous trahit, la voix, le silence, les yeux; Et les feux mal couverts n'en éclatent que mieux.
Page 342 - II est bien malaisé de rien faire en amour. En peu de temps Mars emporta la dame. Il la gagna peut-être en lui contant sa flamme: Peut-être conta-t-il ses sièges, ses combats , Parla de contrescarpe, et cent autres merveilles Que les femmes n'entendent pas, Et dont pourtant les mots sont doux à leurs oreilles.

Informations bibliographiques