Mélanges d'économie politique: Dialogues sur le commerce des blés, par Galiani. Sur la législation et de commerce des grains, par Necker. Quelle influence ont les diverses espèces d'impots sur la moralitè, l'activité et l'industrie des peuples, par Montyon. Défense de l'usure, par J. Bentham

Couverture
Guillaumin, 1848
 

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 509 - C'est comme une mer répandue sur une vaste contrée : les sommets des montagnes s'élèvent audessus des eaux, et forment des îles fertiles, et cultivées. Si cette mer vient à s'écouler, à mesure qu'elle descend, les terrains en pente, puis les plaines et les vallons, paraissent et se couvrent de productions de toute espèce.
Page 149 - C'est une approximation. Rien en politique ne peut se pousser à l'extrême. Il ya un point, une borne jusqu'à laquelle le bien est plus grand que le mal; si vous la passez, le mal l'emporte sur le bien.
Page 555 - ... savoir : que nul homme parvenu à l'âge de raison, jouissant d'un esprit sain, agissant librement et en connaissance de cause, ne doit être empêché, même par des considérations tirées de son avantage, de faire comme il l'entend tel marché que ce soit, dans le but de se procurer de l'argent, et que par conséquent personne ne doit être empêché de lui donner ce qu'il demande aux conditions qu'il veut bien accepter...
Page 357 - On dirait qu'un petit nombre d'hommes, après s'être partagé la terre, ont fait des lois d'union et de garantie contre la multitude, comme ils auraient mis des abris dans les bois pour se défendre des bètcs sauvages.
Page 150 - Croyezmoi ; ne craignez pas les fripons ni les méchants, tôt ou tard ils se démasquent. Craignez l'honnête homme trompé ; il est de bonne foi avec lui-même, il veut le bien, et tout le monde s'y fie ; mais malheureusement il se trompe sur les moyens de le procurer aux hommes.
Page 357 - ... bêtes sauvages. Cependant, on ose le dire : après avoir établi les lois de propriété, de justice et de liberté, on n'a presque rien fait encore pour la classe la plus nombreuse des citoyens. Que nous importent vos lois de propriété? pourraient-ils dire, nous ne possédons rien. Vos lois de justice? nous n'avons rien à défendre. Vos lois de liberté? Si nous ne travaillons pas demain, nous mourrons!...
Page 8 - L'expérience et la raison sont nos guides; n'est-ce pas? M. — Oui, sans doute. C. — Personne ne veut gratuitement tomber en erreur. -Aussi tout le monde veut suivre la raison et l'expérience; mais, lorsqu'on suit une idée raisonnable en elle-même, et que l'on se fonde sur une expérience ou sur un fait vrai et éprouvé, mais qui ne s'adapte point, qui ne saurait s'appliquer au cas dans lequel on est, on croit bien faire et l'on fait une faute.
Page 348 - ... ancienne habitude : les propriétaires de subsistances, usant de leur pouvoir et désirant multiplier le nombre de leurs serviteurs , FORCERONT TOUJOURS les hommes qui n'ont ni propriété ni talent à se contenter du simple nécessaire. Tel est l'esprit humain, esprit que les lois sociales out si bien secondé.
Page 152 - Voilà les retranchements dans lesquels nous combattons ; tous les agréments de la vie et presque notre existence même est le prix de la victoire. Avec notre petit art et l'esprit que Dieu nous a donné, nous livrons bataille à la nature, et nous parvenons souvent à la vaincre et à la maîtriser en employant ses forces contre elle. Combat singulier et qui par là rend l'homme l'image de son Créateur. LE PRÉSIDENT.
Page 147 - Soyez persuadé de cette théorie que je vais vous dire. Les grands conspirent et se révoltent; les bourgeois se plaignent et restent dans le célibat. Les paysans et les artisans se désespèrent et s'en vont ; les porte-faix s'ameutent. Cela ne change jamais, et jamais une de ces classes ne prend les usages et l'instinct de l'autre...

Informations bibliographiques