Histoire de Girondins, Volume 6Hachette, 1881 |
Autres éditions - Tout afficher
Histoire des Girondins, Volume 6 Alphonse Marie Louis Lamartine,Alphonse ¬de Lamartine Affichage du livre entier - 1847 |
Expressions et termes fréquents
accusés âme amis applaudit avaient Barère Bessancourt Billaud Billaud-Varennes Bourdon de l'Oise bourreaux c'était cachot Camille Desmoulins Catherine Théot Cécile Renault citoyens cœur Coffinhal collègues Collot-d'Herbois comité de salut comité de sûreté complices Conciergerie conscience conspirateurs Convention Couthon crime Danton décret demande devant dévouement dictature Dieu dit-il duc d'Orléans Élie Lacoste ennemis eût factions famille femme force Girondins gouvernement Hanriot hommes humain immolé j'ai Jacobins Jean-Jacques Rousseau jeune jour jugement justice l'âme l'Assemblée l'échafaud l'histoire l'homme l'hôtel Ladmiral laisser Lebas Léonard Bourdon liberté Louis XVI lui-même main Marat ment ministre monarchie mort mourir n'avait nation nationale nature parole passions patrie patriotes Payan pensée peuple politique populaires porte prince républicains république Révolution révolutionnaire Robes Robespierre royalistes royauté Saint-Just salut public sang sauver scélérats sentiment serait seul sort supplice suprême Tallien terreur tête tion tribune triomphe trône tyran Vadier Vergniaud vérité vertu victimes voilà voix voulait yeux
Fréquemment cités
Page 5 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encore pleine.
Page 369 - Les rois, les aristocrates, les tyrans, quels qu'ils soient, sont des esclaves révoltés contre le souverain de la terre, qui est le genre humain, et contre le législateur de l'univers, qui est la nature.
Page 4 - J'ai les ailes de l'espérance. Échappée aux réseaux de l'oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes du ciel Philomèle chante et s'élance. Est-ce à moi de mourir? Tranquille je m'endors Et tranquille je veille; et ma veille aux remords Ni mon sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux; Sur des fronts abattus, mon aspect dans ces lieux Ranime presque de la joie.
Page 5 - Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson ; Et, comme le soleil, de saison en saison Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin, Je veux achever ma journée.
Page 38 - Il reconnaît que le culte digne de l'Être suprême est la pratique des devoirs de l'homme.
Page 4 - Qu'un stoïque aux yeux secs vole embrasser la mort Moi je pleure et j'espère. Au noir souffle du nord Je plie et relève ma tête. S'il est des jours amers, il en est de si doux!
Page 366 - Les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d'exister à ceux qui sont hors d'état de travailler.
Page 38 - III. 11 met au premier rang de ces devoirs de détester la mauvaise foi et la tyrannie, de punir les tyrans et les traîtres, de secourir les malheureux, de respecter les faibles, de défendre les opprimés, de faire aux autres tout le bien qu'on peut, et de n'être injuste envers personne.
Page 50 - Entouré de leurs assassins, je me suis déjà placé moi-même dans le nouvel ordre de choses où ils veulent m'envoyer. Je ne tiens plus à une vie passagère que par l'amour de la patrie...
Page 35 - On lui doit en grande partie cette espèce de philosophie pratique qui, réduisant l'égoïsme en système, regarde la société humaine comme une guerre de ruse, le succès comme la règle du juste et de l'injuste, la probité comme une affaire de goût ou de bienséance, le monde comme le patrimoine des fripons adroits.